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14 novembre 2007

Les Réjouissances UMP à PORNIC


On fabrique de bien beaux bols à PORNIC5 (Loire Atlantique), mais manque de bol pour l'UMP, François Fillon était absent, mais c'était pour la bonne cause d'après les responsables de ce mouvement, et dans ce cas cet absent n'eut pas tort, selon eux.

Revue de presse de Lucienne Magalie Pons:

Et si nous faisions un petit saut en arrière , .... pour nous retrouver le 10 Novembre à PORNIC où se tenait le Conseil National des élus UMP, sous la Présidence bicéphale de Monsieur Raffarin et de Monsieur Devedjian, dont certains disent qu'elle est antagoniste.

L'absence remarquée de Monsieur Fillion, qui était resté aux côtés de Monsieur Nicolas Sarkozy pour une réunion de travail à L’Elysée, a "ému" les médias.

Comment, peut-il se prétendre chef de la majorité et ne pas être à ses cotés à la veille d'une semaine sociale qui s'annonce difficile ? Comment revendiquer un espace politique et ne pas l'occuper lorsqu'il se présente à vous ? …… s’interrogent en chœur les médias, en faisant remarquer que la chaise du Premier ministre est restée vide à PORNIC et que personne ne s'y attendait.

Patrick Devedjian, Secrétaire général de l'UMP,

-(l’homme qui veut monter et s’imposer dans la majorité comme une figure de soutien inconditionnel à la politique de Nicolas Sarkozy, et comme le soutien stratégique de Madame Rachida Dati, en situation critique dans sa mission de réforme de la carte judiciaire -sur ce point il juge lui Madame Rachida Dati compétente et la réforme parfaitement adaptée de même que son Agenda -)

n’avait pas été prévenu de l’absence de Monsieur Fillon et ne l'a appris qu'à la dernière minute en téléphonant à Matignon dans le train qui le conduisait à Nantes.

Peut- être contrarié, ou déçu, mais décidé a atténuer le mauvais effet de cette absence, il valorisa ensuite le rôle du Chef de gouvernement en expliquant à « ses » troupes qu’un Premier ministre "ne peut pas être tout le temps exposé à la lumière. Il doit aussi aller à la soute".

Jean-Pierre Raffarin, le premier vice-président de l'UMP et grand organisateur de la journée, ne put cacher sa "déception". L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac avait reçu lui un coup de téléphone de François Fillon, lui demandant de l'excuser à la tribune. "Dis-leur que je regrette." ..."Le Premier ministre est le premier urgentiste de France. Il doit assumer ses urgences", a annoncé Monsieur Raffarin dès l'ouverture des débats de l'après-midi dans un silence poli d’après les médias, et d’après moi peut-être glacé.

Ndlr : un urgentiste est généralement appelé auprès d’un grand corps malade, la France en serait-elle réduite à ce point ? Oui si l’on en juge par les grèves qui s’annoncent …..

De leur côté, les services de presse de Matignon invoquaient au téléphone, auprès des journalistes « une réunion à l'Elysée ».

En "coulisse", (vous savez ces endroits discrets, couloirs ou espaces de wc ) certains responsables de l'UMP se montraient moins indulgents. "Fillon, c'est 'lâchez-moi ou je fais un malheur', on le lâche et il ne se passe rien..." "François, il faut tout lui apporter sur un plateau. Mais, en politique, les places ça se prend, ça se gagne." Ou encore, d’après un familier de l'Elysée: "Fillon trouve finalement bien commode de s'abriter derrière Sarko."

Parenthèse :Nous apprenons aussi des médias que Monsieur Sarkozy, lors de la réunion de Jeudi à l’Elysée avec les responsables de la majorité, a suivi de près la préparation de ce conseil national et que le Président de la République assistera au prochain prévu pour le 12 janvier 2008 qui se déroulera à Paris et qui sera consacré aux municipales. Tony Blair invité devrait lui aussi participer à ces réjouissances.

Encore un grand show chaud médiatique et politique en prévision des Municipales avec un invité de marque Monsieur Blair, dont on se demande ce qu’il a à voir avec nos municipales, mais qui se trouvera là pour rehausser le prestige en péril de Monsieur Sarkozy avec d’autres vedettes politiques peut-être étrangères dont nous ne savons pas encore le nom et que Monsieur Sarkozy se devrait d’inviter, dans le même but, et aussi peut-être pour qu’ils ne piquent pas une crise de jalousie envers Monsieur Blair. (Fin de la parenthèse)

Revenons à PORNIC, où il faisait peut-être beau temps : le climat à l'intérieur de la majorité était à la mobilisation. "La perspective d'un durcissement des conflits sociaux renvoie tout le monde à l'essentiel: tenir bon, rester soudés, ne rien céder", a martelé Dominique Paillé, secrétaire général adjoint de l'UMP et conseiller à l'Elysée …….. "Tout le monde comprend que c'est une question d'équité", a plaidé Patrick Devedjian qui parie sur l'étiolement du mouvement et la division des organisations syndicales.

Ndlr : équité bien ordonné commence par soi-même Monsieur Devedjian :

"S'ils ne se sentent pas soutenus par les Français, les syndicats les plus modérés vont lâcher", pense et dit Monsieur Jean-Pierre Raffarin, qui estime Nicolas Sarkozy "résolu" et "très conscient" que quelque chose de décisif va se jouer le 14 novembre.

Ndlr : "décisif "c’est un peu exagéré Monsieur Raffarin ! Ça risque d’être long à se dénouer, mais ne savez vous pas que plus ce sera long, plus le gouvernement lâchera du lest, ou sinon, en effet, quelque chose de décisif pourra se jouer mais à plus longue échéance. Par exemple à la fin du quinquennat.

Dans ces conditions « décisives » pour l’avenir du Gouvernement, il n’était pas de mise à PORNIC, pour les élus UMP, de dénoncer les ratés de la machine Sarkozy. "Le débat sur la méthode, c'est un débat d'eau calme et de vent clair. Pas un débat de tempête", a estimé Monsieur Raffarin, peut-être inspiré par l’air conditionné et l’eau en bouteille et les verres de plastique ,qui font le luxe des salles de congrès, (une tempête dans un verre d'eau ?) et il s’est interdit d’évoquer le "manque de transparence" de l'équipe Devedjian qui en dehors de son équipe, fait souvent cavalier seul, pour attirer l’attention sur sa personnalité « montante » au moins dans les médias , à défaut d’être monté dans le char du gouvernement, ce qui lui est resté certainement sur l’estomac , mais ce qu’il cache soigneusement, comme du reste ses aigreurs aux petits déjeuner de l’UMP, qui ne sont pas toujours faciles à digérer , comme certains autres observateurs nous le font savoir en coulisse parisienne.

Toutefois certains observateurs médiatiques font remarquer que Monsieur Patrick Devedjian travaille en circuit fermé et que Monsieur Jean-Pierre Raffarin n’apprend parfois ce qui a été décidé en interne que par la lecture de la presse", en soulignant les difficultés de cette direction "bicéphale et forcément un peu antagoniste".

Toutefois cette fois unis non pour le meilleur mais pour rattraper le pire, Messieurs Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin ont reçu, ces derniers jours, les députés victimes, dans leur circonscription, de la nouvelle carte judiciaire. A la suite, Monsieur Raffarin a demandé au Premier Ministre qu'un "complément interministériel" vienne adoucir certains effets de la réforme. "Il ne faut pas que certaines villes soient plus pénalisées que d'autres. Des compensations doivent être trouvées."

Ndlr : Pour ma part je m’étonne que ces députés « victimes dans leur circonscription « n’aient pas été reçu directement par le Premier Ministre, ou bien même en comité interministériel. Est-ce bien le rôle d’un parti politique d’intervenir dans la Gouvernance ministérielle de l’Etat, faut-il considérer que l’UMP est le passage obligé pour auditionner « les députés victimes » et faire des propositions au Premier Ministre ?

Pour en revenir à PORNIC, avant de clore les réjouissances, les vedettes UMP ont indiqué à la troupe la marche à suivre en employant des termes militaires : : ……"Soyons offensifs sur le terrain", a recommandé Monsieur Pierre Méhaignerie, vice-président du conseil national, tandis que Patrick Devedjian a encouragé les élus à ne pas "baisser la garde. Nous allons entrer dans une zone de turbulences, nous devons aider Nicolas Sarkozy."

Pour la fin, Monsieur Jean-Pierre Raffarin a placé sa cerise sur le gâteau en affirmant que : "Ce n'est pas quand le chef de l'Etat est courageux que le parti doit être défaitiste."

Ndlr : Tiens, tiens, cette déclaration de Monsieur Raffarin me laisse supposer qu’il convient de ranimer la flamme d’un parti en risque de défaitisme. Il y a des déclarations qui me mettent la puce à l’oreille.

La presse ne mentionne pas la présence ni l’intervention de Monsieur COPPE ; je vais faire des recherche pour savoir s’il se trouvait à PORNIC et vous tiendrais au courant.

article rédigé par Lucienne Magalie PONS

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