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12 novembre 2007

11novembre 2007 : Rupture de Tradition

11 novembre 1918 : Fin de la première Guerre mondiale ; l'Allemagne signe l'armistice et restitue l'Alsace et la Lorraine à la France, après quatre ans d'hostilités, qui ont fait quelque 9 Millions de morts, dont 1 390 000 pour la France.

Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le "Cessez le Feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre effroyable.
Utilisée pour la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Le wagon du 11 novembre sera installé en 1927 dans la Clairière, Hautement symbolique, ce wagon sera utilisé par Hitler pour l'armistice de 1940, puis emporté et incendié en Allemagne en avril 1945, alors que l'Allemagne est à la veille d'un nouveau " Le 11 novembre". Le musée actuel du 11 novembre 1918 expose une autre voiture de la même série de 1913.

11 novembre 2007 : Pour la commémoration du 11 novembre, Monsieur Nicolas Sarkozy lyrique rompant avec la tradition, a célébré son « rêve européen » et un « grand rêve de paix »

Monsieur Nicolas Sarkozy a transformé le rituel de la commémoration du 11 Novembre 1918 à l'Arc de Triomphe pour célébrer la construction européenne «un rêve de paix » à grand renfort de symboles (selon les médias).

"Aujourd'hui, en nous souvenant, nous célébrons l'avenir, un avenir de paix et de fraternité entre les nations, un avenir de compréhension et de solidarité entre les peuples", a lancé le chef de l'Etat dans son allocution reconnue comme une innovation, pour cette cérémonie célébrée traditionnellement dans le silence et le souvenir des morts de la grande guerre.

"En ce 11 novembre, nous ne rendons pas seulement l'hommage de la nation à tous les morts sur le champ de bataille", a déclaré le chef de l'Etat, "nous nous souvenons aussi que de tant de sang et de larmes est né un grand rêve de paix".

Entouré du Premier ministre François Fillon et de plusieurs membres du gouvernement, dont Hervé Morin (Défense), M. Sarkozy a eu aussi une "pensée" pour "les deux derniers survivants de la plus atroce des guerres".

"Cet avenir, nous lui avons donné le nom d'Europe", a-t-il conclu au terme d'une allocution brève mais lyrique, prononcée devant un parterre de jeunes.

Cette célébration pédagogique de la paix en Europe voulue par le président est bien dans la ligne politique de Monsieur Nicolas Sarkozy, habile à s’emparer de tout évènement fût-il de souvenir, pour s’exprimer et développer ses propres prospectives politiques..

Autre innovation, huit drapeaux européens disposés de part et d'autre de l'Arc de Triomphe, flanquant le grand pavois tricolore claquait au vent en son centre, tandis que des images d'archives de la Grande Guerre, violentes et crues, étaient projetées sur deux écrans géants.

Deux collégiens ont lu des lettres de poilus, deux autres ont ravivé la flamme du souvenir sur la tombe du soldat inconnu, accompagnant le geste présidentiel.

La Musique des Armées et le Chœur de l'armée française ont interprété plusieurs chansons contemporaines de la Première Guerre mondiale : Le père de la victoire, Quand Madelon, Le rêve passe, la Fille du régiment, Auprès de ma blonde...

La cérémonie a été diffusée en direct sur France 3 et les chaînes d'information en continu.

Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que deux anciens combattants âgés de 109 et 110 ans. Leur benjamin, Lazare Ponticelli, a participé aux cérémonies organisées dans sa ville du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Des cérémonies ont eu lieu devant les monuments aux morts édifiés dans la quasi-totalité des 36.000 communes françaises.

La grande guerre de 1914-1918, qui avec avait été baptisée à sa fin « la Der des Der » dans l’espoir de ne plus jamais reprendre les hostilités, a fait 9 millions de morts dans le monde et près de 20 millions de blessés, dont la moitié mutilés. En France et en Allemagne, un soldat mobilisé sur six a été tué. La plupart avaient entre 18 et 25 ans.

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