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08 novembre 2007

Nicolas et sa suite aux States









A gauche, Les deux chefs Sarko-Bush, étalant une amitié de façade pour gommer une ancienne brouille sur fond de magouilles en Irak et redorer leur image internationale, à droite Rachida Dati sous les feux de la rampe, en robe de Dior, accompagnée de Bernard Kouchner qui essaye de garder le premier rang.

Deux jours qui n'arriveront pas à sortir la France de la crise sociale qui se précise et que nos dirigeants dénient et semblent ignorer, sauf à clamer qu'ils ne cèderont pas.

Ils ont fait un beau voyage, le retour en France les ramènera à la réalité !

Tout à fait cette fois dans son rôle institutionnel, et bien loin des « chicaneries » et « provocations » qui l’opposent vulgairement en France dans nos usines, centres, ateliers et ports de prêche à nos ressortissant français qui tente de préserver leurs acquits sociaux et d’améliorer leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, le président français Nicolas Sarkozy a célébré l’amitié franco-américaine mercredi devant le Congrès américain.

Sur le discours de monsieur sarkozy devant le congrès americain :

Sous le dôme du Capitole s’adressant à la Chambre des Représentants et au Sénat réunis, dont les membres l'ont accueilli par plusieurs minutes d'ovation debout, il s’est livré dans une intervention de quarante minute à un exercice oratoire classique en la matière, célébrant l’amitié Franco Américaine en se référant à plusieurs reprises aux liens historiques anciens qui ont unis nos deux pays dans une vision de l’avenir du monde et de la consolidation de nos valeurs essentielles, de liberté et de démocratie, en citant pour exemple l’entente du marquis de Lafayette et du Président Washington, et en rappelant le rôle et la courage des Etats-Unis à l’occasion de la première et de la deuxième guerre mondiale venus délivrer la France et l’Europe, en s’inclinant devant le sacrifice du sang de leurs enfants, et citant ensuite l’aide économique que les Etats-Unis nous ont dispensé après la dernière guerre mondiale, comme à tant d’autres pays, rappelant le plan Marshall.

Il s’est livré aussi à un plébiscite de l’esprit d’entreprise américain pays ou chaque individu sait que rien n’est dû mais que tout se gagne et ou l’échec d’après n’élimine pas les chances d’une nouvelle réussite.

Il a cité plusieurs grands hommes Américains , politiques, et personnalités privées qui ont contribués à façonner l’Amérique dans tout ce qu’elle a de plus prestigieux dans ses avancées culturelles et scientifiques, et n’a pas oublié de mentionner des artistes célèbres américains qui d’après lui ont alimenté dans le monde le « rêve américain » des hommes (et femmes) de sa génération, n’ont pas connu la guerre, mais qui en ont reçu de leurs parents le récit et l’enseignement ., le tout en évoquant à plusieurs reprises l’amitié indéfectible de la France pour l’Amérique dont il a tenu à souligner la force toujours renouvelé en dépit de quelques brouilles qui peuvent survenir entre des amis comme elles peuvent survenir dans une famille unie.

Il a cité aussi l’exemple de l’égalité de tous les citoyens américains en évoquant les difficultés que l’Amérique a dû combattre pour restituer aux petits fils d’esclaves noir leur entière dignité, mais à ma connaissance, sauf interruption du son , ou coupure, je ne l’ai pas entendu citer le sort réservé aux indiens.

Il a aussi rappelé que lors des attentats terroristes qui ont endeuillés l’Amérique le tous les Français ce jour là se sont sentis américains et ont partagés son deuil.

Bref tout à fait le discours qu’attendaient les édiles Américains qui se trouvaient réunis dans la salle, en majorité démocrates, se sont levés à plusieurs reprises en "buvant du petit lait", pour s’applaudir tout autant qu’il applaudissait le Président Français qui venait ainsi les placer au pinacle du Monde.

Cette première partie de ma relation résulte de l’impression que j’ai retenue moi-même de la première partie de son discours, mais pour plus de précisions voici ci-dessous la version résumée des impressions médiatiques que j’ai pu rapidement relever dans la presse et sur orange-actualités et d’autres sites internet, « agrémenté » de mes commentaires :

« Monsieur Sarkozy a apporté des gages concrets à son homologue américain sur le Pakistan, le dossier nucléaire iranien et l'Afghanistan. »

"La France est l'amie de l'Amérique", a déclaré M. Sarkozy en ouvrant son discours devant un hémicycle comble.

"Depuis que les Etats-Unis sont apparus sur la scène du monde, la fidélité qui lie le peuple français et le peuple américain ne s'est jamais démentie", a-t-il ajouté, enterrant la brouille entre les deux pays pour cause de guerre en Irak.

"Avec ses amis, on peut avoir des divergences, on peut avoir des désaccords, on peut avoir des disputes. Mais dans la difficulté, dans l'épreuve, on est avec ses amis, on est à leurs côtés, on les soutient, on les aide", a insisté le président français, dont le discours a été interrompu plus d'une vingtaine de fois par les applaudissements des parlementaires américains.

Nicolas Sarkozy a exalté devant des élus ravis le "rêve américain", qui a permis "de prouver à tous les hommes que la liberté, la justice, les droits de l'homme, la démocratie n'étaient pas une utopie mais au contraire la politique la plus réaliste qui soit et la plus susceptible d'améliorer le sort de chacun".

"Ici, le plus illustre des citoyens comme le plus humble sait que rien n'est dû et que tout se gagne ** ….. la grandeur de l'Amérique, c'est d'avoir réussi à transformer son rêve en une espérance pour tous les hommes", a dit M. Sarkozy.

Mon commentaire : ** les français n’ont pas attendu monsieur Sarkozy ni les Américains pour le savoir, mais la différence c’est que nous tenons à nous regrouper solidairement pour essayer de ne pas laisser crever quelqu’un sur la dalle, quoique l’esprit américain s’instaurant de plus en plus dans la mentalité de nos dirigeants, cela arrive malheureusement de plus en plus en France et en Europe.

Le président français a également salué le sacrifice des GI's venus libérer la France et l'Europe pendant les Première et Seconde Guerres mondiales. "La France n'oubliera jamais le sacrifice de vos enfants", a-t-il assuré.

En passant ensuite en revue les grands problèmes du moment, M. Sarkozy a insisté sur les combats communs menés par la France et les Etats-Unis, notamment sur le front de la lutte contre le terrorisme en Afghanistan ou la menace nucléaire iranienne.

En Afghanistan, il a promis que la France resterait engagée militairement aux côtés des Etats-Unis "aussi longtemps qu'il le faudra". Sur le dossier nucléaire iranien, il a répété avec fermeté que la perspective de voir Téhéran doté de l'arme nucléaire était pour la « France "inacceptable".

(Il avait précédemment à nouveau appelé à des sanctions économiques contre l'Iran au cours d'une conférence conjointe avec le président George W. Bush dans la demeure historique du premier président américain George Washington à Mount Vernon, au sud de la capitale fédérale, où les deux responsables s’étaient réunis pour examiner et passer en revue les actuels dossiers internationaux.)

Revenant sur l'Afghanistan, M. Sarkozy a indiqué qu'il étudiait la possibilité d'un renforcement des effectifs militaires français qui y sont actuellement déployés. "Nous réfléchissons à la meilleure façon d'aider à l'émergence d'un Afghanistan démocratique", a-t-il expliqué.

Mon commentaire : un vœu utopique qui peut nous couter cher en vies humaines s’il met son projet à exécution.

Le président français a également jugé la situation au Pakistan "préoccupante", estimant qu'il fallait "des élections le plus rapidement possible". On "ne combat pas les extrémistes avec les méthodes des extrémistes", a-t-il dit, "c'est très important qu'un jour nous ne nous réveillions pas avec un gouvernement qui soit celui des extrémistes** …….Il faut des élections".

Mon commentaire : un vœux pieux à mon humble avis, mais qui fait partie du discours de vantardise « internationnalement correct » et de l’exercice de style politique de défenseur des droits de l'homme, que certains Chefs d’Etat adoptent volontiers, souvent en dépit des intérêts économiques de leurs pays, pour faire savoir qu’il ont en charge dans leur cœur et leur pensée le Monde entier, comme Dieu le Père.

Il a en outre souhaité voir un "Irak uni". "Personne n'a intérêt au démantèlement de l'Irak", a-t-il déclaré en réponse à une question des journalistes.

Mon commentaire : un voyage de deux jours pour redorer son image sous les lumières factices d’une Amérique dont les mœurs culturelles et économiques ne sont pas toutes aussi admirables qu’il veut bien le dire, et pour Madame Dati l’occasion de sortir une robe de grand couturier sous les « soleils » des caméras , comme une sar américaine des anciens temps. Madame Lagarde, Madame Rama Yadé et Monsieur Kouchner n’ont pas essayé de lui voler « la vedette », ils se sont tenus honrablement à leur place en tenant symboliquement les chandelles.

Je ne crois pas que le succès de ce voyage à l’Etranger, aura un effet vraiment positif en France pour alléger un climat social qui s’alourdit de jour en jour avec un programme de grèves , de manifestations et de revendications qui va couvrir la deuxième quinzaine de novembre et risque de se prolonger dans des limites imprévisibles.

(vous retrouverez le texte intégral du discours de Monsieur Sarkozy sur le présent blog dans une autre page. il est interessant de lire ce qu'il développe en matière de politique de paix , sur l'Otan, le role de défense qu'il attend de l'Europe , le terrorismes et les conflits internationaux actuels et d'y réfléchir)

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