En présence de nombreux témoins médusés, Monsieur Sarkozy, à l'issue d'un échange très vif avec Monsieur Devedjian, lui rappelle qu' "il n'y a qu'un seul Président"
Jeudi soir 15 novembre, une vive et longue altercation a opposé lors de la réunion de l'état-major de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian. Un article du « Figaro »de lundi dernier, rendant compte de la prestation de Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, au « Gand Jury » diffusée la veille au « Grand Jury » par RTL et LCI, avait provoqué un grave mécontentement chez le Président.
D’après les médias le titre - « Devedjian ressent une certaine déception de l'opinion » - était resté en travers de la gorge du chef de l'Etat.
« On n'est pas obligé de dire dans la presse qui nous est favorable qu'on ressent une certaine déception », a accusé Monsieur Sarkozy .
Devedjian s'est défendu en expliquant que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, et que le contenu de l'article était plus équilibré que le titre.
Monsieur Sarkozy a insisté en jugeant que l'attitude de Devedjian n'était pas très professionnelle au vu de son expérience.
Patrick Devedjian ne s’est pas démonté : « Je peux donner d'autres exemples de très bons discours qui n'ont été résumés que par un mot. Par exemple, celui de détail », a-t-il lancé en allusion a au discours de François Fillon, du 6 octobre, devant le conseil national de l'UMP où, utilisant ce terme pour évoquer les tests ADN, le Premier ministre avait soulevé une vive polémique. Assistant à l'altercation, Monsieur Fillon, soucieux de ne pas jeter de l’huile sur le feu.est resté silencieux.
Après quelques échanges qualifiés de vifs par les médias, Monsieur Nicolas Sarkozy a conclu, très tranchant : « Il y a peut-être plusieurs exemples, mais il n'y a qu'un seul président. »
Toujours d’après les médias, nombre de témoins ayant assistés à cet esclandre seraient sortis « médusés » de la réunion.
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