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11 novembre 2007

Mr. FILLON dit qu'il ne cèdera pas et n'avoir pas peur








Une équipe "extrêment" soudée !

Dans les moments difficiles, Monsieur François Fillon ressurgit de l’ombre pour réaffirmer qu’il forme avec le Président « une équipe extrêmement soudée » et pour le soutenir dans sa politique de réforme sociale.

Ci - dessous des informations du Mercredi 7 Nov. (intervention de Monsieur Fillon sur Europe 1) et à la suite ses déclarations renforçant celle du Président de la République (JDD du 11 Nov.)

Information reçue sur mon blog :

Mercredi 7 Novembre : A quelques jours des grèves, Monsieur Fillon affirme sur Europe 1 qu'il ne cèdera pas

Le Premier Ministre de nouveau à quelques jours des grèves a réaffirmé sur Europe 1 le …..qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée"

"On va le faire, et j'ai déjà démontré dans le passé que je n'étais pas du genre à céder", a-t-il lancé sur Europe 1. "Dans le passé, j'ai déjà montré que j'étais prêt à affronter des crises et même une certaine impopularité", a-t-il insisté faisant allusion la réforme du régime général qu'il avait conduite en 2003.

Sa déclaration rejoint celle exprimée mardi depuis Washington par le président de la République Nicolas Sarkozy :"Il y aura des grèves, des manifestations mais moi je tiendrai, pas parce que je suis entêté mais parce que c'est dans l'intérêt de mon pays …... il ne faut plus reculer", avait déclaré le chef de l'Etat confronté à la perspective d'un "mois de novembre difficile"

."Il faut se mettre à la place des gens qui luttent pour maintenir un avantage ou ce qu'ils considèrent comme un avantage acquis", a fait valoir mercredi François Fillon. "Ils ont toujours vu les gouvernements céder".

"Il y a quand même des résistances dans notre pays, des mauvaises habitudes qui ont été prises, des gouvernements qui cédaient en permanence devant un certain nombre de groupes de pression", a-t-il poursuivi, avant de juger que "depuis six mois, il y a eu très peu de vraies tensions autour des réformes qu'on a faites". Le chef du gouvernement a aussi dit son espoir "qu'il n'y aura pas de grève longue, que la sagesse l'emportera".

"Je pense qu'on ne peut pas dire aujourd'hui qui fera grève et qui ne fera pas grève", a-t-il expliqué, "car des discussions vont avoir lieu jusqu'à la fin de la semaine". Il a défendu les "ultimes propositions" faites mardi par le ministre du Travail Xavier Bertrand aux partenaires sociaux pour obtenir un accord sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

M. Fillon a souligné que "quelqu'un qui fait 40 annuités de cotisation ne doit pas avoir une retraite plus basse que celle d'aujourd'hui", admettant que "cela n'était pas tout à fait le cas dans les premières propositions". Ces concessions sont "les dernières", a-t-il souligné, jugeant que "le gouvernement est allé au bout de ce qui est possible".

Le Premier ministre a aussi réaffirmé que l'objectif d'une croissance française de 2,5% en 2008 était maintenu. "Je pense que l'objectif de tangenter les 2% de croissance en 2007 est de nouveau réalisable et donc je maintiens les prévisions qui sont les nôtres pour 2008, c'est-à-dire au taux de croissance aux alentours de 2,5%", a-t-il dit.

Alors que la discrétion de l'hôte de Matignon a de nouveau nourri les commentaires ces dernières semaines, celui-ci a réaffirmé qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée", et justifié l'évolution institutionnelle qui place l'Elysée plus que jamais en première ligne, au risque d'éclipser les ministres. "On partage tout", a argumenté François Fillon, qui juge "naturel que les Français aient les yeux rivés sur celui qui incarne leurs espoirs"

Note de Lucienne Magalie PONS : qui « devra satisfaire leurs espoirs » serait mieux dit que « celui qui incarne leurs espoirs »

11 septembre 2007 : Fillon affiche sa fermeté avant les grèves et assure qu'il « n'a pas peur » (dans le JDD)

Ndlr : quand on affirme que l’on n’a pas peur c’est bien souvent qu’on tremble … mais passons, ce genre de fanfaronnade n’ajoute rien au débat.

"Personne ne pouvait imaginer que la réforme des régimes spéciaux se ferait facilement", souligne le Premier ministre à trois jours des grèves attendues à la SNCF et à la RATP notamment.

Il dit "comprendre les réticences des salariés qui sont concernés", mais insiste sur les concessions offertes par le gouvernement : "progressivité de la mise en œuvre de la réforme, assouplissement des conditions de la décote, ouverture des négociations sur l'aménagement des fins de carrière, sur le compte épargne-temps".

Les déclarations de Monsieur Fillon vont dans le sens et à l’appui des déclarations et de la volonté du président Nicolas Sarkozy qui a martelé vendredi qu'il irait "jusqu'au bout" de sa réforme.

"Notre fermeté", insiste le Premier ministre, "ce n'est pas une posture, c'est une exigence de justice et d'équité", défendant un "projet raisonnable".

"Avec les partenaires sociaux, nous avons joué cartes sur table" …. "Dans le passé, on présentait des projets de réforme souvent trop ambitieux et finalement à la sortie d'un conflit on lâchait et on ne gardait que l'illusion de la réforme. Nous ne voulons plus de cela".

Le chef du gouvernement estime être allé "le plus loin possible dans les discussions avec les salariés", et qu'ils "savent que le statu quo n'est plus possible".

"Je ne fais pas de pronostic sur la durée de la grève", conclut-il sur ce thème. "Je compte sur la responsabilité de tous. Il n'y a pas d'autre solution pour sauver les retraites que la réforme. Quand on fait son devoir, on n'a pas peur" a-t-il répété.

Note : les sentiments de courage, de sérénité etc… des dirigeants n’ont rien à voir dans l’affaire, ce ne sont pas des arguments dont tiendront compte les syndicats et les grévistes qui eux aussi n’ont pas peur et ne perdent pas leur temps à le dire.

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