15 novembre 2007

Flash info Zoé : Sans rire, c'était peut-être un film ?



Arche de Zoé - Children Rescue : SILENCE ON TOURNE !

un film intitulé "Des pansements et des médicaments pour faire joujou" que l'Agence Capa a refusé de produire à la justice


Flash info ZOE : C’était peut-être un film ?

Eric Breteau nie tout enlèvement et prétend en autres mensonges, que les pansements étaient destinés à amuser les enfants, et qu’il était honnête envers lui-même ….. !

Qu’il se tienne quitte envers lui-même ne lui évitera pas de rendre des comptes à la justice.

Comme nous l’avions déjà appris hier, la justice tchadienne a refusé, mercredi 14 novembre, la mise en liberté des six Français de l'organisation L'Arche de Zoé, inculpés d'enlèvements de mineurs et escroquerie. Ils avaient tenté, le 25 octobre, de ramener en France 103 enfants qu'ils présentaient comme des orphelins du Darfour. "Il s'agissait clairement d'une opération criminelle, indique Albert Pahimi Padacké, le ministre tchadien de la justice. Les positions diplomatiques n'ont pas à gêner le processus judiciaire. Leurs arguments n'ont pas su convaincre le juge."

Entendus début novembre à N'Djamena par le juge d'instruction tchadien Dimnandengarti Ngardjimti, les six Français ont tenté de justifier leur action, selon leurs procès-verbaux d’audition, qui aurait été consultés par un des quotidiens que j’ai pu lire sur ce sujet.

Eric Breteau, Président de l’Association, interrogé le 3 novembre, a nié tout enlèvement a déclaré au magistrat : "Transporter des enfants vers l'aéroport ne veut pas dire enlever des enfants, a-t-il dit au magistrat. Cette opération humanitaire est légale au regard du droit international ……. Mon intention n'est pas de partir clandestinement, parce qu'on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine."

Je ne sais à quel droit international se réfère Monsieur Breteau, enfin quand il dit qu’il transportait des enfants « vers l’aéroport » en relisant les informations de début novembre, certains journalistes se sont fait l’écho de leur tentative d’embarquement, en rapportant qu’il n’y avait aucune passerelle d’embarquement pour accéder à l’avion, mais que les responsables de l’opération, s’étaient procuré des échelles, dont il était souligné l’instabilité qui aurait pu provoquer des accidents dont les enfants auraient pu se trouver victimes. Enfin Monsieur Breteau sait très bien qu'il ne disposait d’aucune autorisation pour les embarquer, il dit lui même qu’on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine, alors s’il faisait embarquer les enfants dans l’avion que comptait-il faire ?

La justice tchadienne dispose d'éléments tendant à démontrer que si les parents avaient confié leurs enfants – 93 d'entre eux seraient d'origine tchadienne, selon les magistrats – à L'Arche de Zoé, c'est parce qu'on leur avait promis la création, au Tchad, d'un centre pour les éduquer.

"Je suis honnête avec moi-même car ce sont bien des enfants soudanais orphelins qui nous sont amenés par des chefs de village, a expliqué Eric Breteau au magistrat. Nous sommes convaincus que ces enfants étaient orphelins de père et de mère. S'ils ne sont pas soudanais, il y a peut-être de mauvaises informations qui nous parvenaient ou des malentendus."

Monsieur Breteau est « honnête avec lui-même »….. Ce n’est pas suffisant et surtout pas convaincant, quand on prend en charge des enfants mineurs, on doit vérifier scrupuleusement les informations dans les formes administratives et juridiques pour éviter tout malentendu. Ce genre de laxisme ne plaide pas en faveur de l’honnêteté qu’il s’accorde à lui-même.

M. Breteau cite le cas de quinze enfants originaires de Tiné, au Soudan, qui leur avaient été amenés par leurs délégués locaux. "Nous avons interrogé individuellement ces quinze enfants, et trois ont déclaré avoir des parents et on a renvoyé ces trois enfants."

On ne pas se borner aux réponses des enfants sur des questions aussi sérieuses sans les contôler à la source, d’autant que la plupart d’entre eux ont du parler dans le sens souhaité par les adultes complices.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), confirment que la quasi-totalité des enfants disent avoir au moins un adulte "qu'ils considèrent comme un parent" et venir de villages tchadiens frontaliers du Soudan, et non du Darfour.

Les enquêteurs tchadiens essaient de percer à jour l'affrètement de l'avion censé ramener les enfants en France. Un nom apparaît dans le dossier : Cécilia Sarkozy. Le juge souhaite savoir si, comme certains inculpés le disent, Cécilia Sarkozy a pu jouer un rôle dans l'opération.

Daniel Gonzalez, membre de l'équipage espagnol de l'avion, a affirmé que l'ex-épouse du président français était annoncée comme faisant partie du voyage de retour. "C'est ma compagnie qui m'a appelé pour me dire que je devais voyager sur l'itinéraire Madrid-N'Djamena-Abéché-Vatry-Madrid, a déclaré M. Gonzalez le 5 novembre au juge. On m'a informé seulement qu'il s'agissait d'un vol humanitaire où il y aurait des enfants malades, des médecins, et probablement Mme Sarkozy."

Eric Breteau n'a pas confirmé cette information, assurant au magistrat : "Je ne connais pas Mme Sarkozy."

Eric Breteau a expliqué qu'il avait l'intention de prévenir les autorités tchadiennes du départ des enfants, en sollicitant le service de l'immigration. "Nous avons préparé des documents …… mais on nous a arrêtés avant la procédure." Se retranchant derrière la Convention de Genève, le chef de L'Arche de Zoé a assuré que ces enfants n'avaient pas besoin d'une "autorisation administrative" pour quitter le Soudan d’après lui.

Mais avouons que solliciter le service de l’immigration alors que les enfants étaient dans l’avion et celui-ci prêt à décoller demeure de la science-fiction : ca passerait dans un film, pas dans la réalité.

Le simulacre des faux pansements, tel qu'il a été filmé dans un document de l'agence Capa, était destiné à "amuser les enfants", selon M. Breteau.

Ben voyons drôle de jeu tout de même, c’était peut-être aussi un jeu de les conduire à l’aéroport …. Il tournait peut-être dans un film … qui sait ….. ? Commandité par l’Agence Capa ? …. Trêve de plaisanterie !

Eric Breteau a précisé que L'Arche de Zoé s'était muée en Children Rescue en "avril ou mai". Entendu le 10 août en France par la brigade des mineurs, il avait alors présenté Children Rescue comme une ONG américaine.

Et pourquoi pas australienne, comme la Zoe’s Ark Foundation Inc. 154 A’Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie? dont tous les responsables français de l'Arche de Zoé serait membres, y compris Paris Biotech Santé (voir le site Voltairenet.org pour plus d' informations)

Emilie Lelouch la compagne d’Eric Breteau, interrogée le 5 novembre, a défendu la même position. "Ces enfants nous ont toujours été présentés par les chefs des village soudanais comme les enfants orphelins de père et de mère soudanais, a-t-elle déclaré au juge. Je n'ai donc absolument jamais voulu enlever les enfants, j'ai obéi aux ordres qu'on m'avait donnés afin de sauver ces enfants en les amenant dans un pays en paix ....... Nous n'avons pas à demander l'autorisation pour sauver ces enfants."

Emilie Lelouch dit : ……. « J’ai obéi aux ordres qu’on m’avait donnés » …. Elle a donc reçu des ordres … de qui et quand ? …. A Paris, au Tchad ? …. Les journaux que j’ai lus restent muets, certainement faute d’information fiables, sur le donneur d’ordre.

Toutefois Emilie Lelouch ne prétend qu’en partie à un jeu concernant les bandages, elle parle des enfants comme étant dans "un état inquiétant", exigeant "une prise en charge sérieuse". D'où les pansements et bandages, "certains ont voulu des bandages pour s'amuser", a-t-elle indiqué.

Avant de conclure en ces termes son audition : "Pour moi, ils restent des orphelins soudanais en danger dans un pays en guerre. Si on nous a trompés, on nous a présenté la situation de ces enfants qui n'était pas la vérité, aucune personne de l'organisation ne le savait. Nous avons toujours été de bonne foi."

Ainsi Emilie Lelouch aurait peut-être été trompée, mais par qui …… ? Je n’ai pu trouver aucune précision dans les journaux que j’au lire, je ne peux les soupçonner de rétention d’information, je suppose qu’ils attendent d’en savoir plus pour publier.

Les avocats des six Français ont fait appel de la décision de la justice tchadienne.

"Leur opération était un coup d'Etat humanitaire, dans la droite ligne de ce qu'a fait M. Kouchner au Biafra, a réagi Me Gilbert Collard. On va sortir nos compatriotes de là."

Un coup d’état humanitaire ? …… Dans un territoire étranger en kidnappant des enfants, Maître Collard en a de bien bonnes !

Le ministre tchadien de la justice Monsieur Padacké considère que les six Français ont été pris en train d'exfiltrer des enfants tchadiens et non orphelins, et que les accords de coopération judiciaire avec la France montrent clairement que les juridictions Tchadiennes sont compétentes pour ce type de crime

Bandages, promenade vers l’aéroport, bah ! une action humanitaire vu de la France, un crime vu du Tchad.

Et je conclus que le Ministre Tchadien de la justice a une excellente vue par rapport à la vue de la France qui dans cette affaire me parait assez louche pour ne pas dire aveugle.

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