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19 novembre 2007

Macias "aimerait" accompagner Sarkozy en Algérie


en haut à gauche : Constantine

en haut à droite : Le Chef du Gouvernement Algérien, Monsieur
Abdelaziz Boukhadem

en bas : Monsieur Sarkozy, Président de la République Française, Monsieur Enrico Macias, chanteur, ami du Président.



Le chanteur Enrico Macias, natif de Constantine (Algérie) aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre pour sa première visite d’Etat dans ce pays, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, ou certaines personnalités le considèrent comme « personna non gratta »

M. Belkhadem, actuel Premier Ministre du Gouvernement Algérien, qui avait publiquement combattu une première fois la venue de M. Macias en Algérie en 2000, s'est déclaré opposé à la venue du chanteur et a déclaré: "Je n'ai pas changé d'avis " toutefois, Monsieur Belkhadem à diplomatiquement modéré ses propos en ajoutant « nous n'avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français :"Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités.

"J'ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l'accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu'il se gêne pour me le dire", a déclaré le chanteur après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.

Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l'Etat français pourrait se rendre à Constantine, magnifique ville édifiée dans l’antiquité sur les vertigineuses gorges du Rhummel dans l’Est algérien ville natale du chanteur, qui y a exercé la profession d’ instituteur dans sa jeunesse, avant de prendre le chemin de l'exode après la proclamation de l'indépendance algérienne en juillet 1962.

En 2000, Monsieur Belkhadem, avait pris la tête d'un "front du refus" d'une visite annoncée du chanteur, qui devait se rendre dans son pays natal à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Belkadem n'avait pas de fonction officielle au gouvernement à cette époque là .

Interrogée, l'Elysée a indiqué que la venue du chanteur était effectivement évoquée, mais se heurtait à des réticences en Algérie. Sarkozy en Algérie.

Monsieur Enrico Macias a bien entendu tous les droits d’exprimer ici ses opinions politiques et de soutenir au nom de celles-ci et de son amitié, son ami Nicolas Sarkozy, mais saisir le prétexte d’une visite d’Etat pour hausser sa personnalité qu’il sait contestée en Algérie, au niveau du cortège officiel, est une prétention irraisonnée, qui ne tient pas compte des nuances qui existent entre un chanteur et un homme politique officiellement reconnu dans les pays étranger.

Il est à noter que Monsieur Enrico Macias peut, à titre privé, voyager à sa convenance en Algérie, le territoire Algérien ne lui est pas interdit par les autorités Algérienne, mais bien évidemment à titre privé sans les honneurs et le prestige d'un cortège officiel.

Beaucoup d’artistes sont tentés de faire cette confusion en usant de leur renommée artistique et culturelle, sans se rendre compte par vanité personnelle, qu’ils risquent de créer des gênes politiques et diplomatiques dommageables. Nous ne pouvons que le regretter, mais en conclusion, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas se donner en spectacle : "nul n'est prophète en son pays .... natal ", surtout quand ce pays est sorti du giron de la France depuis 1962, soit 45 ans déjà et que les liens restent toujours très délicats à renouer entre nos deux pays.

Note : Constantine connue avant les Romains sous le nom de Cirta - En 311 après J.-C. elle se révolte contre Rome, au prix de sa destruction par l'empereur Maxence. Elle est reconstruite en 313 par l'empereur Constantin qui lui donne son nom. C’est durant cette période qu'est édifié le "castella" de Tiddis (Castellum Tidditanorum) situé à quelques kilomètres de Cirta. - Les quatre siècles allant de Constantin à l’apparition de l’Islam, où l’Empire chrétien, ébranlé par les Vandales de Genséric et prolongé par les Byzantins, a imprimé sa marque.Quatre langues ont été parlées durant ce millénaire : le libyque, le punique, le grec et le latin.

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