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01 mars 2011

Libye ; 27 Février 2011 -point d'actualités - revue de presse ..


Éditorial de Lucienne Magalie Pons

avertissement : ce point sur la situation Libyenne ne reprend pas les derniers développements intervenus Lundi et ne font état que des dernières informations du Dimanche 27 Février, le tout très résumé, visant l'essentiel.

Les sanctions contre le colonel Kadhafi et son régime s’accentuent 

La Maison Blanche a informé dans un communiqué que lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, que le Président Obama Obama a décrété vendredi le gel des avoirs du gouvernement libyen, de Kadhafi et de sa famille, suite à la suspension des opérations de l'ambassade américaine à Tripoli.

Samedi le président américain Barack Obama a exhorté le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir.
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Kadhafi a réagi en réaffirmant qu'il ne quitterait pas son pays, et qu'il préférait y mourir "en martyr".

Toujours Samedi, les membre du Conseil de sécurité de l'ONU se sont mis d’accord et ont adopé a une résolution pour condamner le président Libyen, et imposer des sanctions contre la Libye, dont un embargo sur la vente d’armes , l’ interdiction de voyager sur le sol des États membres , concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi, ses sept fils et sa fille et des personnes liées au régime Les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont aussi considéré que «les attaques systématiques» contre la population civile en Libye actuellement menées «peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité» et ils ont demandé la saisie de la Cour pénale internationale (CPI) «la situation en Libye depuis le 15 février».

Stephen Harper, Premier Ministre Canadien, a annoncé dimanche soir le gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille et l'a appelé à «mettre fin au bain de sang» et à démissionner. Il a annoncé outre l'interdiction de voyage touchant le dirigeant libyen et 15 de ses proches, qu’Ottawa gelait toute transaction financière avec le gouvernement Libyen et les autres institutions libyennes, y compris la banque centrale

Le Royaume-Uni lève l'immunité diplomatique de la famille Kadhafi, a annoncé le ministre des Affaires étrangères William Hague

Menaces de l'UE : La répression de l'insurrection en Libye aura «des conséquences» pour le colonel Mouammar Kadhafi et les siens, selon la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en appelant à nouveau à un arrêt «immédiat» des violences

Le Royaume-Uni lève l'immunité diplomatique de la famille Kadhafi, annonce le ministre des Affaires étrangères William Hague

Résumé des principales déclarations et condamnations 

Déjà depuis ces jours passés, Les Pays de l’UE ; l’Amérique, le Canada, la Russie, er des personnalités influentes, ont dénoncé et condamné soit, la répression des insurgés comme des crimes contre l’Humanité, soit de dénoncer et de condamner la répression et d’obtempérer : « Khadafi dois partir »

Dimanche les déclarations reprennent (ci-dessous les plus significatives ) :

- Deux sénateurs américains, le républicain John McCain et l'indépendant Joe Lieberman se sont déclarés favorables à la reconnaissance d'un gouvernement de transition en Libye et d'une assistance américaine aux insurgés

- Les États-Unis sont prêts à fournir «toute forme d'aide» à la Libye, a déclaré la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. ….. «Nous voulons qu'il (Kadhafi,) parte et qu'il rappelle ses mercenaires», en précisant que Washington n'est «engagé dans aucune négociation» avec le colonel de Tripoli. «Nous avons contacté de nombreux Libyens qui tentent de s'organiser dans l'est (du pays) au moment où la révolution s'étend aussi vers l'ouest», a-t-elle ajouté.

- Le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est «inévitable», a estimé le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, en ajoutant que la situation dans ce pays a atteint «un point de non-retour», interrogé par la télévision Sky TG-24.

- Le ministre des Affaires étrangères Serguëi Lavrov a condamné l'usage «inacceptable» de la force contre des civils en Libye.

- Interrogé par la chaine Sky TG-24, Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères a estimé notamment que le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est «inévitable, en ajoutant que la situation dans ce pays a atteint «un point de non-retour»
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- La Chancelière allemande Angela Merkel, a appellé au départ du «despote» libyen Mouammar Kadhafi tout en se félicitant du vote du Conseil de sécurité de l'ONU à son encontre

- Gérard Araud , ambassadeur de France à l’Onu, a déclaré à propos du recours à la Cour pénale internationale (CPI) dans le dossier libyen par l'ONU : … « il s'agit d' »un avertissement à tous les dirigeants qui pourraient être tentés d'user de la répression contre ce que j'ai appelé ce vent de changement et de liberté»… »

- L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a tenté de le persuader à plusieurs reprises par téléphone, de persuader Kadhafi d'arrêter les violences contre son peuple.

- La Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) s’eet félicitée du recours du Conseil de sécurité de l'ONU à la Cour pénale internationale (CPI) en appelant les autorités libyennes à cesser «l'élimination des civils immédiatement».

- Le président Français Nicolas Sarkozy au cours de son intervention télévisée de dimanche soir, en évoquant la situation internationale a déclaré « …. la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région. De même l'Europe doit se doter sans tarder de nouveaux outils pour promouvoir l'éducation et la formation de la jeunesse de ces pays du Sud de la Méditerranée, imaginer une politique économique et commerciale pour favoriser la croissance de ces jeunes démocraties qui veulent naître. »

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Évacuations :

Les évacuations massives des ressortissants étrangers continuent alors que déjà 100.000 personnes ont déjà quitté le Libye depuis le début de la révolte.

Plus de 10 000 personnes, en majorité des Egyptiens, ont déjà fuit samedi la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir,a indiqué le Croissant-Rouge local qui parle d'une «crise humanitaire» et appelle à l'aide.

Les frontières libyennes désertées. Les douaniers libyens ont déserté le principal poste-frontière entre la Libye et la Tunisie, à Ras Jedir, mais militaires et policiers fidèles à Mouammar Kadhafi sont toujours présents, selon des responsables locaux.

Notamment :

- La France a fermé son ambassade en Libye et rapatrié en France son Ambassadeur et tout le personnel de l’ambassade, mais par contre le Premier Ministre Français tout aussitôt après annonçait que deux avions français avec de l'aide et du personnel humanitaires allaient partir «dans quelques heures» pour Benghazi, ville de l'est de la Libye aux mains des opposants insurgés au colonel Kadhafi. 

- avec l'arrivée d'un ferry à Malte avec près de 1.800 personnes à bord, Malte qui a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne demande l’aide des pays européen. 

- La Bulgarie envoyait dimanche un avion en Libye pour rapatrier ses ressortissants.

- A Ankara, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que la Turquie avait rapatriés tous ses citoyens qui avaient désiré quitter la Libye. Un pont aérien et maritime avait permis d'évacuer 17.734 personnes, dont 577 étrangers de différentes nationalités.( Environ 30.000 Turcs étaient en Libye avant la révolte, employés surtout dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics)

- Dimanche, le groupe pétrolier chinois CNPC suspendait sa production en Libye et rapatriaient quelques 400 employés, dont les derniers sont arrivés à Tunis. 

- Selon des responsables locaux, les frontières libyennes les douaniers libyens ont déserté le principal poste-frontière entre la Libye et la Tunisie, à Ras Jedir, mais lrd militaires et policiers fidèles à Mouammar Kadhafi sont toujours présents.

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La situation sur le terrain 
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Après l'adoption dans la nuit de samedi à dimanche, par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution contre le dirigeant Kadhafi, en Libye sur le terrain le face à face se durcit entre l’opposition et le pouvoir.
L'ancien ministre libyen de la Justice, qui a démissionné pour protester contre la violente répression de la révolte par le régime, envisage la création d'un gouvernement de transition chargé de préparer des élections dans le pays.

Les opposants ont mis en place dimanche après-midi un gouvernement transitoire : le «Conseil national» représentant les villes tombées aux mains de l'insurrection en Libye. Les États-Unis sont «prêts» à fournir «toute forme d'aide» aux insurgés, a déclaré la secrétaire d'Etat

Le «Conseil national» sera «le visage de la Libye pendant la période de transition», a déclaré un porte-parole Abdelhafez Ghoqa, à Benghazi, la deuxième ville du pays, centre de la contestation. Il a expliqué que les consultations se poursuivaient à propos de la composition et de la fonction de ce nouvel organe.

(information : Le «Conseil national» n'entend pas entamer de négociations avec le «Guide», a annoncé la chaîne Al Jazeera)

A Tripoli, les Libyens sont terrés chez eux quant les miliciens pro-Kadhafi patrouillent dans laur rue.
Selon selon le « Libyan Youth Movement. » la ville de Misrata est attaquée par les airs et des mercenaires s héliportés sur cette 3e ville du pays aux mains des insurgés

Kadhafi jure de rester en Libye et blâme Al-Qaïda et les étrangers pour les troubles dans son pays, dans une interview à une chaîne serbe, rapporte France 24. Il a assuré que Tripoli était une ville sûre et a condamné la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. 
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Les manifestants anti-Kadhafi semblent contrôler Zawiyah près de Tripoli où ils ont manifesté par milliers contre le régime lors d'une visite de presse organisée par les autorités.

A Benghazi, les insurgés s'organisent pour vivre sans Khadafi.

A Tripoli, les habitants se sont précipités dans les banques pour retirer les 500 dinars (environ 400 dollars ou 300 euros) promis vendredi par le régime de Mouammar Kadhafi.

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Parenthèse : Démocratie et Libertés

On considère en Europe que les révolutionnaires aspirent à la démocratie et aux libertés et conformément en nos croyances aux Droits de l’homme, nous les encourageons à poursuivre leurs mouvements revendicatifs.
Mais au fond que sait-on réellement ici en Europe de l’intensité de ces revendications, de leur nature exacte, qu’entendent et que placent exactement les Tunisiens, les Égyptiens, les Libyens sous la bannière de la démocratie et des libertés .

Les concepts de la démocratie et des libertés « à l’occidentale » telle que nous en jouissons en Europe sont à géométrie variable d’un pays à l’autre selon le régime au pouvoir, de même il est prévisible que chacun de ces pays arabe en résolution actuellement, auront chacun des concepts de la démocratie et des libertés différents et variables d’un pays arabe à un autre.

En tout cas tous à la base sont en attente d’un mieux vivre fait d’améliorations sociales et de plus de libertés, civiles, voire politiques, mais finalement tout dépendra du régime polique qui émergera au pouvoir a la fin des révolutions arabes. Rien n’est encore joué pour le moment

Brève revue de presse Européenne 
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Kadhafi mérite des sanctions
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé samedi à l'unanimité des sanctions contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et son entourage. Le motif de cette résolution : la sanglante répression de la contestation libyenne. Ces sanctions sont absolument justifiées, estime le quotidien Delo, qui doute cependant que les Nations unies respectent ces sanctions, compte tenu des nombreux liens commerciaux de la Libye avec les pays européens : "On a du mal à se défaire de l'impression que ces sanctions ne conviennent pas à tout le monde. La Libye est en effet devenue ces dernières années un partenaire économique important, en raison notamment du pétrole, du gaz naturel et de juteux contrats d'armement. Avec les révolutions qui ont fait tomber les régimes tunisien et égyptien et mené la Libye au bord de la guerre civile, l'Occident se retrouve du jour au lendemain à la croisée des chemins. Il était facile de piloter avec des dictateurs corrompus qui avaient créé une fausse illusion de paix au Proche-Orient. Mais c'est terminé. Les nouveaux interlocuteurs sont les électeurs et la société civile arabe que l'Occident avait largement ignorés jusque-là." (28.02.2011)

Hospodárske noviny - Slovaquie
Des sanctions risibles contre la Libye
Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont adopté samedi à l'unanimité des sanctions contre la Libye. Le journal économique slovaque Hospodárske noviny n'est toutefois pas convaincu de leur effet : "Le problème, c'est que des sanctions, des résolutions ou des menaces n'ont encore jamais amené un dictateur à la raison. Saddam Hussein ou Slobodan Miloševič n'ont été arrêtés que par la force. Pour Kim Jong-Il et Alexandre Loukachenko, les résolutions restent jusqu'à aujourd'hui un tigre de papier. Comparé aux autres dictateurs, Kadhafi joue à un autre niveau. Il a déjà survécu à de nombreuses sanctions et c'est au final les dirigeants internationaux qui venaient lui demander pardon. La raison a toujours été claire : le pétrole de Kadhafi et les milliards qui en découlent. … Ce nouvel embargo sur les armes est donc risible. La crise en Libye trahit une nouvelle fois l'incapacité du monde à s'en sortir avec des individus comme Kadhafi." (28.02.2011)

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