Et s'il n'en restait qu'un à ses côtés pour affronter Khadafi sera-t-il celui -là ?.....
Le Philosophe écrivain, essayiste, Bernard Henri Lévy aux multiples talents s’est improvisé dans la Crise Libyenne comme un arbitre politique et diplomatique, il a fait savoir qu’il avait suggéré différentes de ses « idées »au Chef de l’État.
Il a été invité à la réunion de reconnaissance du CNT en présence des représentants Libyens pratiquement en « Joker » implicite du Ministre des Affaires Étrangères Alain Juppé qui se trouvait à Bruxelles.
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Le sommet de Bruxelles n’a pas abondé dans le sens des « suggestions » ou des « idées » de BHL, heureusement ! Nous avons risqué que le philosophe aux multiples talents Bernard Henri Levy n’obtienne implicitement le commandement d’une escadre aérienne militaire et décide d’une cible offensive sur la tente de Kadhafi. on ne sait jamais jusqu’au peut aller dans son emportement un philosophe qui s’autorise - et est invité à s’ingérer - « les doigts dans le nez et à la barbe » -,du Ministre des Affaires Étrangères et du Ministre de la Défense , dans les compétences et les prérogatives régaliennes de l’État Français.
Alain Juppé et Gérard Longuet ont-ils encore un mot à dire pour nous expliquer cette ingérence inacceptable et pour le moment inexpliquée de BHL dans leur plate-bande en agitant des menaces guerrières dans tous les azimuts …? On aimerait bien les entendre sur cette question, un Ministre responsable , en principe, ne doit pas accepter qu’un quidam ou un autre, philosophe ou pas, empiète sur ses fonctions et propose à sa place au Président des solutions pour résoudre un conflit international au Président, à moins que nos ministres n’aient été contraints par la volonté du sommet de l’État à s’effacer et à se taire.
Il serait temps que le Premier Ministre François Fillon lui- même s’interroge sérieusement sur la question de savoir ……Qui est Qui ? …. Qui fait Quoi » ? , dans le Gouvernement, àil est inadmissible qu’un Premier Ministre tolère que soudain à la faveur de certains évènement un quidam puisse s’ingérer dans les affaires d’état comme on pourrait s’introduire dans un moulin en panne d’inspiration.
Question subsidiaire : En fonctions de quel article de la Constitution, l’ingérence dans les affaires de l’État d’un Philosophe qui ne détient pour le moment aucune fonction officielle dans le Gouvernement ni à l’Elysée peut-elle être admise ?
Pour BHL s’agit d’un galop d’essai pour accompagner le « Cavalier seul » dans sa fuite en avant en vue d’être promu officiellement à des fonctions de Conseiller à l’Elysée, ou mieux encore.
Le chemin que suit le philosophe ne l’a jamais conduit à Rome mais s'il persiste dans ses persiglages il le conduira tout droit au conflit mondial … .
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