Les informations ci-dessous nous sont parvenues dans la soirée de Mardi 29 septembre, elles reprennent partiellement dans une première vidéo un court compte rendu du Sommet de Londres, et dans une seconde vidéo les commentaire des opérations de combat en Libye ( les vidéos sont publiées en fin de cet article). Notre rédaction publiera demain une actualisation des décisions qui auront été prises par les représentants de plus de quarante pays et organisations internationales qui se sont retrouvés à Londres, pour jeter les bases de l'après-Mouammar Kadhafi
Lundi, dans un discours télévisé destiné à calmer la colère d'une partie des Américains contre une nouvelle intervention militaire à l'étranger, Barack Obama avait déclaré qu'il n'était pas question de renforcer le dirigeant libyen …., « même s'il «ne fait aucun doute que la Libye et le monde se porteraient mieux si Kadhafi n'était plus au pouvoir».
Rappelons qu’à la suite, dans un message publié par l'agence officielle Jana mardi matin, le Colonel Kadhafi avait exhorté le «groupe de contact» sur la Libye à cesser à l'«offensive barbare» contre son pays, et la comparant aux campagnes militaires de Hitler en Europe.
Selon un communiqué du commandement américain, en fin de matinée ce mardi, des avions et un navire de guerre américains ont attaqué dans la soirée de Lundi, un bateau des garde-côtes libyens et deux embarcations plus petites. Ces bâtiments «faisaient feu sans distinction sur des navires de commerce dans le port de Misrata».
Alors que les médias ce mardi matin annonçaient que la coalition continuait à frapper en Libye et que le sort de Kadhafi se jouerait à la réunion de Londres , force était de constater que sur le terrain l'avancée des rebelles avait été stoppée lundi par les forces de Mouammar Kadhafi à quelques dizaines de kilomètres à l'est de Syrte, bombardée la nuit précédente par la coalition, et que malgré les bombardements Kadhafi continue à défier la coalition et que les affrontements continuaient au sol entre les insurgés et les forces loyales
Dans le même temps, les médias soulignaient que la présence en Tunisie en visite privée de Moussa Koussa , ministre libyen des Affaires étrangères du Régime Kadhafi, soulevaient des interrogation sur un éventuel exil de ce ministre ou celui du colonel Kadhafi
L'idée d'un exil du colonel Kadhafi avait aussi été évoquée ces derniers jours par plusieurs pays, dont l'Italie et l'Espagne.
Mais pour les représentants du Conseil national de transition Libyens (CNT) , la question d’un éventuel exil de Kadhafi n’était « pas négociable, pour eux ils souhaitaient que la conférence de Londres décide que Kadhafi soit jugé pour crimes contre l'humanité et de ne pas lui proposer un exil., et Chamsididdine Adbulmoula, porte- parole du CNT insistait : «Ce n'est pas négociable», et Hillary Clinton, la Secrétaire d’État américaine devait, d’après les médias, rencontrer les représentants du CNT .
Pour Alain Juppé. «C'est aux Libyens de se débarrasser de Kadhafi»...)
Comme on le sait Paris et Londres veulent renverser Kadhafi, le ministre de la Défense Gérard Longuet l’a rappelé mardi matin sur France Inter …. «La résolution 1973 (de l'ONU) protège les populations civiles, elle ne se propose pas de renverser Kadhafi», mais selon ce qu’il a dit la position de la France et de la Grande Bretagne est différente de celle du C NT ……. «la position de la France et de la Grande-Bretagne est différente, elle consiste à demander le départ de Kadhafi».
De son côté, Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques, a estimé ce matin sur Europe 1 que … «Les pays de la coalition comptent sur une usure rapide et une décomposition interne du régime»
Rappel de quelques différentes positions :
- la Grande-Bretagne attend de la réunion de Londres qu'elle renforce la détermination de la communauté internationale à faire respecter deux résolutions adoptées par les Nations unies sur la Libye
- la Russie émet des réserves en soutenant que «l'Aube de l'odyssée» déborde le mandat onusien.
- L'OTAN est contre l'armement des insurgés. L'alliance est «là pour protéger les populations, pas pour les armer», rappelle son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
Dans la journée la situation s’aggravait pour les insurgés Libyens, repoussés par une forte attaque des forces pro-Kadhafi., ils jetaient toutes leurs forces dans cette bataille, et attendaient avec impatience des frappes de l'OTAN dans la zone des combats..
C’est dans ce contexte que mardi après-midi, les représentants de plus de quarante pays et organisations internationales se sont retrouvés à Londres, pour jeter les bases de l'après-Mouammar Kadhafi
Premières informations de la réunion de Londres du Mardi 29 MARS 2011 (seront à actualiser dans un prochain éditorial) ooooooooooooo
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