Depuis bien longtemps j’avais eu la grande naïveté de croire en me fiant à leurs appels et déclarations de défense des droits de l’homme, qui ornent leurs discours, que les hommes des sérails politique français de droite comme de gauche étaient de grands pacifistes toujours prêts à intervenir pour appeler à la paix et aux négociations des pays opposés entre eux ou en proie aux affres d’une révolution interne, , et bien souvent dans un passé encore récent nous avons vu des ministres comme Kouchner ou d’autres personnalités politiques et mêmes civiles françaises s’envoler comme de blanches colombes pour remplir des missions à l’Étranger pour aider des populations en souffrance et plaider au nom de la France le retour à la Paix.
Cette belle réputation de la France « pays des droits de l’homme » et des libertés tant reconnue à l’étranger vient de prendre un grand coup de poignard dans l’aile depuis qu’avec le feu vert de l’ONU elle s’est faite le promoteur acteur d’une Coalition armée qui a déjà commencé son œuvre depuis Samedi en pilonnant des points stratégiques en Libye avec pour objectif final de déposséder le dirigeant Libyen Kadhafi du Pouvoir et d’y installer à sa place le CNT révolutionnaire Libyen, ce qui de plus de la part de la France et des pays de la Coalition est en plus une ingérence armée dans les affaires interne d’un pays étranger
Les risques d’enliser la France et de faire tuer ses soldats dans un drame guerrier dramatique comme en Afghanistan dont on ne voit pas l’aboutissement ni la fin n’ont pas un seul instant effleuré les têtes mal pensantes de nos dirigeants et des hommes politiques français dont certains se combattent avec férocité bien souvent , et qui tous avec un bel élan à de rares exception près, ont déposés leur hache de guerre le temps d’une parenthèse pour soutenir l’initiative de la France ou de Nicolas Sarkozy, certains d’entre eux même allant jusqu’à parer ce dernier de louanges et de le combler d’hommage.
Dans un précédent article (hier) je n’avais repris en résumé que deux ou trois déclarations venant de leur part, repêchées dans quelques journaux, aujourd’hui je reviens à la charge et avec une nouvelle pêche de déclarations dans mon filet, provenant de personnalités de différentes couleurs politiques que j’entends libérer en les jetant en vrac dans la marre de « mon pavé » du jour, avant qu’ils ne changent d’avis dans les prochains ce qui ne seraient pas une surprise :
Mais pour le moment les politiques de droite, de gauche, du centre, les verts écologistes , ect … saluent, applaudissent ou même se réjouisse de l'intervention militaire en Libye.
Seuls les politiques des partis « extrêmes » se disent opposés à cette initiative.
- Dominique Paillé (UMP), président de l'Office de l'immigration et de l'intégration , estime : "Il est évident que l'action française qui a été une action d'initiative, d'impulsion, a permis cette intervention de la communauté internationale face à un régime dictatorial qui n'avait que trop duré".
Selon Dominique Paillé la stratégie déployée par la coalition, ( ndlr : frapper très fort tout de suite) est " l'application stricte de la résolution des Nations unies, c'est-à-dire comme l'a dit Alain Juppé hier, permettre au peuple libyen de pouvoir se prononcer, de pouvoir affirmer ses choix d'avenir dans les meilleurs délais. Alors il y a deux hypothèses ; soit Kadhafi applique cette résolution, soit il faut qu'il soit éliminé de la vie politique libyenne de manière à ce que le choix démocratique que la communauté internationale veut pouvoir offrir aux Libyens puisse se dérouler".
"Si le colonel Kadhafi veut, à n'importe quel moment du processus, appliquer la résolution des Nations unies, évidemment le dialogue, la concertation se fera jour à ce moment là, il faut qu'il le dise et qu'il le fasse, mais s'il ne le fait pas, la résolution ira jusqu'à terme c'est-à-dire sans l'aval ou la présence de Kadhafi", a-t-il ajouté.
- Benoît Hamon, porte-parole du PS , reste mesuré dans son appréciation :"Nous sommes entrés en quelque sorte en guerre, donc on ne salue pas avec enthousiasme le fait qu'on soit entrés en guerre, c'est une décision grave qu'il fallait prendre. Le PS avait soutenu l'idée d'une zone d'exclusion aérienne, elle est désormais à l'oeuvre, maintenant ce que je souhaite c'est que rapidement cette opération militaire puisse avoir un impact et changer l'état du rapport de forces en Libye pour permettre aux insurgés de l'emporter sur M. Kadhafi".
Et au sujet du débat prévu mardi au Parlement il explique : n'arrive-t-il pas un peu tard alors que l'intervention a commencé ? "De toute façon c'est important qu'il ait lieu et que (...) les représentants du peuple soit saisis d'un débat d'une telle importance dès lors que les forces françaises sont engagées (...) Il sera important aussi de mesurer ce qui est l'impact de ces premières opérations sur le terrain. L'essentiel c'est aujourd'hui que la résolution du Conseil de sécurité soit appliquée (...) Je crois qu'on avait beaucoup tardé à intervenir, désormais l'action est engagée, j'espère qu'elle permettra d'inverser le rapport de forces en Libye", a déclaré encore Benoît Hamon.
- Pour Philippe Vigier, porte-parole du Nouveau centre, dans un communiqué il explique :
« La décision de déclencher cette opération militaire est "cruciale pour soutenir l'espérance démocratique qui s'est emparée du pays et qui menaçait d'être étouffée sous les coups de boutoir d'un régime qui, en détournant sa force contre son peuple, a perdu toute légitimité".
"Face à cette situation urgente, le Nouveau centre salue la détermination totale de Nicolas Sarkozy de placer rapidement la France aux côtés du peuple libyen"
- Dominique de Villepin (République solidaire), ancien Premier ministre a déclaré :
"Je me félicite de l'initiative de la France portée par le président de la République et le ministre des Affaires étrangères" ;;;;; "A ce stade, il faut veiller à demeurer dans un cadre précis, et ne pas s'engager dans un engrenage militaire", a-t-il toutefois ajouté.
"Attention, poursuit l'ancien chef de la diplomatie française, l'objectif n'est pas de mener une campagne militaire. Il faut une réponse graduée qui procède par étape".
Dominique de Villepin estime par ailleurs indispensable "qu'il n'y ait pas d'intervention au sol, que nous fassions très attention aux frappes militaires, et enfin que nous respections le libre choix du peuple libyen".
Vendredi et samedi passé , déjà, les réactions en faveur du vote du Conseil de sécurité de l'Onu s'étaient multipliées :
- Martine Aubry, secrétaire nationale du PS, dans un communiqué : « ;;;;Le PS "se félicite de la détermination de la communauté internationale réunie à Paris pour mettre en oeuvre la résolution 1973, enfin adoptée par l'ONU pour protéger le peuple libyen", avait affirmé Martine Aubry.
La secrétaire nationale du parti socialiste avait alors exprimé le souhait d'une mise en oeuvre "sans délai" des "moyens" qui permettront "de faire cesser les massacres, et, fort de ce soutien, au peuple libyen de retrouver la paix et d'aller vers la démocratie".
- Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l'International, affirme dans ses communiqués : Les membres de la coalition s'engagent "dans la protection du peuple libyen face à la barbarie kadhafistes" …."Nul n'ignore que la réalisation de la protection sans intervention est incertaine. Pour l'heure tout dépend de la réaction du colonel Kadhafi qui a perdu toute légitimité à représenter son peuple",
- Pour François Bayrou, président du MoDem "C'est une victoire diplomatique pour la France, (...) pour tous ceux - et j'en suis - qui disent depuis longtemps : Il faut soutenir les démocraties autrement que par des mots"
"C'est un pas en avant important qui a été obtenu par la volonté des Français et des Britanniques ensemble. Et il n'y a aucune raison de ne pas le dire", …. "J'ai suffisamment marqué par des critiques mon jugement de l'action du gouvernement (...) pour être capable de dire aussi que, objectivement, quelque chose a été fait qui n'aurait pas été obtenu sans l'action de la France et de la Grande-Bretagne", a-t-il encore estimé.
François Bayrou a toutefois insisté sur le fait que la France n'était "pas là pour faire la guerre, ni à un pays, ni même (...) à un régime". "Nous sommes là pour protéger le peuple libyen (...), pour permettre aux Libyens d'aller au bout de leur volonté de libération, et ça c'est la responsabilité de ceux qui se sont unis pour obtenir la résolution de l'ONU", a-t-il jugé.
- Pour Jean-Marc Ayrault, président des députés PS à L’Assemblée Nationale : …. "En hésitant, la communauté internationale a laissé Kadhafi massacrer une partie de son peuple. Il y avait grande urgence à intervenir, c'était presque la décision de la dernière chance" a-t-il déclaré en sortant de la réunion à Matignon consacrée au dossier libyen.
"C'est une décision nécessaire et importante pour le peuple libyen, massacré par Kadhafi, mais aussi à l'égard de tous les pays de la région, car si la communauté internationale n'avait pas réagi, c'était carte blanche pour tous les dictateurs déjà en place mais aussi pour ceux qui veulent reprendre le pouvoir", avait-il ajouté, en soulignant que "les socialistes avaient demandé il y a déjà plusieurs semaines la mise en place de cette zone d'exclusion aérienne". "La décision aurait dû être prise beaucoup plus tôt, nous n'en serions pas là aujourd'hui", avait-il encore estimé.
Ndlr : beaucoup de politiques dans leurs déclarations demandent « de faire cessez les massacres, ou encore demandent d’agir pour « prévenir des massacres », mais pour le moment les images que nous produisent nos écrans montrent les victimes des combats, mais nous n’avons pas encore vu sur nos écrans des massacres collectifs à grande échelle.
- Daniel Cohn-Bendit (EELV), député européen a joué les prédicateurs : "Kadhafi va disparaître : ou il va se suicider ou il va se faire suicider", a déclaré le leader d'Europe Ecologie-Les Verts. La résolution de l'ONU votée jeudi soir "change l'équilibre des forces", mais "il ne faut pas croire que maintenant c'est la communauté internationale contre Kadhafi", ……….. , maintenant, "c'est le peuple libyen et ses forces révolutionnaires contre Kadhafi, soutenus, d'une manière intelligente je l'espère, par les forces armées de la communauté internationale". Cohn-Bendit a aussi salué "la diplomatie française qui sur ce coup-là, a bien travaillé". "Nicolas Sarkozy a eu raison sur la Libye, mais il ne faut pas oublier que la diplomatie française et le gouvernement français sur la Tunisie et l'Égypte, ce n'était pas brillant".
- Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche y ait allé lui aussi de son approbation et adresse ses remerciements à la « Résolution » : "Dire merci à Nicolas Sarkozy, ça sèmerait la confusion. Il ne faut pas que les Français passent de l'état d'abattement et de ridicule dans lequel nous avons été sur les révolutions en Égypte et Tunisie à une espèce d'exaltation cocardière sur cette affaire. La résolution commune de l'Onu est partie du Parlement européen qui a impliqué le groupe social-démocrate, une partie du groupe GUE dans lequel je siège, le groupe des Verts, c'est ça cette résolution, c'est à elle qu'il faut dire merci. ….. Nous ne sommes pas en guerre contre la Libye. Nous répondons à un mandat des Nations unies qui nous enjoint d'intervenir militairement pour aider la révolution libyenne. Nous n'avons pas donné notre accord à une intervention physique débarquant des gens sur les plages et occupant les villes" a-t-il déclaré.
- Pour Jean-Pierre Chevènement, sénateur (MRC) il n’y a pas d’ingérence mais « une responsabilité de protéger : …: "Cette responsabilité de protéger définie par l'ONU en 2005 ne se confond nullement avec un droit d'ingérence ouvert à la France, à la Grande-Bretagne, aux États-Unis et aux pays volontaires. Il faut souhaiter que la résolution du Conseil de sécurité soit interprétée strictement. Les frappes doivent être réservées à des cibles militaires. Il faut donc éviter tout dommage collatéral sur les civils. La France serait bien inspirée d'agir en contact étroit avec les pays arabes, notamment l'Égypte et les pays du Maghreb".
- Pour Hubert Védrine (PS), ancien ministre des Affaires étrangères français :…"On peut critiquer ou refuser l'ingérence, en revanche, il est difficile de refuser de protéger un peuple qui appelle à l'aide contre un régime ubuesque ! Ou alors le discours sur la communauté internationale est du vent", estime l’ex-ministre et opposant le cas de la Libye à l'Irak de 2003, où, "évidemment, il n'y avait à la guerre de George W. Bush et aucune justification autre que mensongère", Hubert Védrine affirme qu'"en Libye, en ce moment, oui, notre responsabilité de protéger est engagée".
Sur le risque que ne se reproduise le chaos irakien, Hubert Védrine estime que "s'il y a une action en Libye, « ce sera juste pour protéger des populations courageusement insurgées d'une répression violente »……. "Le reste est l'affaire des Libyens. Les pays arabes l'entendent certainement ainsi".
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Beaucoup de politiques dans leurs déclarations demandent « de faire cessez les massacres, ou encore demandent d’agir pour « prévenir des massacres », mais pour le moment les images que nous produisent nos écrans montrent les victimes des combats, mais nous n’avons pas encore vu sur nos écrans des massacres collectifs à grande échelle.
Il ne vient jamais à l’idée de ces approbateurs qu’il y a aussi en Libye des partisans nombreux (dont la majorité des Chef de tribus et leur administrés) et une armée loyale fidèles au régime de Kadhafi, tous prêtent aux insurgés des intentions de démocratie et une quête de liberté sans vraiment savoir ce qu’il en est exactement , tous leur accordent un blanc seing , saluent leur courage et les encouragent à s’insurger contre le Régime Kadhafi .
C’est à notre sens prématuré, imprudent et irresponsable de se précipiter pour approuver sur le vif l’intervention de la Coalition avant même d’avoir pu la voir à l’œuvre…Mais bien entendus les politiques se précipitent toujours au quart de tour sans réfléchir sur la scène de l’exposition médiatique, au risque de foncer dans le mur si les évènement les contredisent plus tard.
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Seuls deux partis situés à des antipodes des idées politiques l’un de l’autre, le Front national et le NPA se sont démarqués :
- Le Front National, dans un communiqué "regrette ce choix d'ingérence parce qu'il est une violation du principe de souveraineté sur lequel repose le droit international, mais surtout parce que les conséquences géopolitiques, en Méditerranée et dans le Sahel, d'une chute de Kadhafi seront pires que son maintien ou qu'une issue purement nationale de la guerre civile libyenne". …"Ce choix fait, le FN en prend acte et apporte tout son soutien et ses pensées à nos forces armées. Nous ne regretterons évidemment pas le colonel Kadhafi, lequel aura reçu dans sa trop longue histoire de nombreuses marques d'amitié de la part du système UMPS".
- Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), dans un communiqué affirme sa "solidarité pleine et entière" au peuple libyen, "auquel il faudrait donner les moyens de se défendre, les armes dont il a besoin pour chasser le dictateur, conquérir la liberté et la démocratie".
"L'intervention militaire n'est pas la solution et le NPA met en garde contre une nouvelle escalade militaire qui se profile, contre les visées impérialistes pour un contrôle de la région et contre une ingérence dans les processus révolutionnaires en cours", poursuit le NPA qui réaffirme "son soutien aux insurgés libyens contre la dictature comme aux révolutions tunisienne et égyptienne".
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Des inquiétudes se sont manifestées provenant de mouvements associatifs dont notamment en France le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) qui a exprimé son «inquiétude face à toute intervention qui risque de ne pas se limiter à la stricte protection des populations civiles». L'organisation appelle au respect «des normes internationales».
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