10 mars 2011

Crise Libyenne : tous récents développement militaires et politiques

Éditorial de lucienne magalie pons

  Pour respecter l'esprit de la lettre je reproduis  ci-dessous intégralement deux articles concernant d'une part les déclarations du Secrétaire Général de l'OTAN, d'autre part relatant la prise de position de la chef de la diplomatie Catherine Asthom qui se refuse de reconnaître actuellement l'opposition Libyenne

- dont acte :

L'Otan n'envisage pas d'intervenir en Libye

Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 14:44 - Modifié le 09/03/2011 à 15:15

Le secrétaire général de l'Alliance a toutefois demandé aux militaires "de se préparer prudemment à toute éventualité".

Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan, a déclaré, mercredi, que l'Alliance atlantique n'envisageait pas d'intervenir militairement en Libye, se contentant de se tenir prête à toute éventualité. "L'Otan ne cherche pas à intervenir en Libye, mais nous avons demandé à nos militaires de se préparer prudemment à toute éventualité", a-t-il dit à la chaîne de télévision Sky News.

Pour le patron de l'Alliance, toute action nécessiterait un mandat clair des Nations unies ainsi qu'un assentiment général de la communauté internationale. "Si la demande nous en était faite et si le besoin se faisait sentir, nous serions en mesure de répondre dans un délai très court. La région est très sensible pour tout ce qui pourrait être pris pour une ingérence militaire étrangère", a-t-il souligné. "C'est la raison pour laquelle toute action devrait reposer sur un soutien international très large, y compris dans la région."

À propos de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, Rasmussen a déclaré à Sky News : "Permettez-moi de souligner qu'il s'agirait d'un engagement très compliqué qui nécessiterait également un nouveau mandat de l'ONU. L'actuelle résolution du Conseil de sécurité n'autorise pas le recours à des forces armées."

Catherine Ashton refuse de reconnaître l'opposition libyenne

Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 13:16 - Modifié le 09/03/2011 à 13:28

De nombreux ténors du Parlement européen se dressent contre cette position de la chef de la diplomatie européenne.


Source AFP

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a semé le doute, mercredi, à Strasbourg sur les actions envisagées par les Européens pour empêcher le dirigeant libyen d'écraser l'insurrection. Elle a en effet refusé de soutenir la demande du Conseil national de transition (CNT), constitué par l'opposition, d'être reconnu comme seule autorité légitime en Libye, démarche que réclamait pourtant le Parlement européen. Elle a également émis les plus grandes réserves sur la faisabilité d'une zone d'exclusion aérienne destinée à empêcher Kadhafi de bombarder sa population.

Ces deux options seront discutées vendredi par les chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles. Catherine Ashton, dont le mandat prévoit qu'elle fasse des propositions aux dirigeants des Vingt-Sept, a déclaré devant les députés qu'il ne lui revenait pas de prendre position sur ce dossier. "C'est aux États de prendre la décision", a-t-elle affirmé à l'issue d'un débat sur la crise libyenne, alors que le Parlement recevait cette semaine à Strasbourg deux représentants du CNT venus plaider pour cette reconnaissance.

Une telle légitimation diplomatique serait "très importante" pour les opposants au colonel Kadhafi, car elle conférerait au CNT une crédibilité qui lui permettrait d'obtenir une aide internationale massive, a expliqué lors d'une conférence de presse l'un de ses responsables, Mahmoud Jebril, un ancien ministre libyen. "Tous les pays du monde sont légitimement préoccupés, lorsqu'ils apportent une assistance, ils veulent être sûrs qu'ils aident les bonnes personnes", a expliqué Mahmoud Jebril. Cette reconnaissance diplomatique permettrait également de tordre le cou aux accusations du régime libyen selon lesquelles l'opposition est contrôlée par al-Qaida, a-t-il dit.

Mahmoud Jebril a, par ailleurs, rappelé que l'opposition souhaitait la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne "pour arrêter la machine à tuer mise en place" par le régime, mais qu'il excluait toute intervention militaire étrangère sur le sol libyen. Il a également souligné que les insurgés libyens avaient besoin d'une aide humanitaire et médicale, notamment pour soigner des "milliers de blessés".

Incompréhension

La position en retrait de Catherine Ashton a suscité l'incompréhension, voire la colère de plusieurs ténors du Parlement européen. "Dans votre mandat, il est dit que vous devez présenter des propositions aux États. Nous voulons, Madame, que vous preniez votre rôle au sérieux. Vous devez présenter cette proposition (aux dirigeants européens), sinon il y aura une grave crise entre vous et le Parlement européen", a averti le coprésident des Verts Daniel Cohn-Bendit. "Je n'accepte pas cette idée d'une grande crise", lui a répondu Ashton, lors d'un échange tendu.

Le chef de file des élus libéraux et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a estimé de son côté que, si le Parlement approuve largement jeudi une résolution en faveur de la reconnaissance, Ashton n'aura "pas d'autre choix" que de présenter cette proposition aux États de l'Union. "Nous devons neutraliser le plus rapidement possible le pouvoir de Kadhafi de tuer les gens", a ajouté l'ancien Premier ministre belge. "Kadhafi ne doit pas gagner, sinon c'est la fin de toute démocratie dans la région. Ce serait une prime aux dictateurs", a pour sa part plaidé Daniel Cohn-Bendit. Les représentants des deux grandes formations, le Parti populaire européen (PPE, conservateurs) et les socialistes, ont toutefois insisté sur la nécessité de faire coiffer toute action par les Nations unies.


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