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02 mars 2012

Nicolas Sarkozy met principalement en accusation le PS pour les incidents de Bayonne

Éditorial de lucienne magalie pons

A Bayonne il accusait surtout  "une infime minorité de voyou"  et des  gens proches de l'Eta, mais c'est  maintenant principalement le PS que Nicolas Sarkozy et ses partisans accusent principalement.


 ooOoo

Les médias insistent surtout sur les incidents du Centre ville de Bayonne, mais c’est toute la journée de Nicolas Sarkozy qui n’a pas baigné dans l’huile ! Dès le début d’après-midi, alors qu’il  visitait l’exploitation agricole de Philippe et Christine Saint-Estève, le  président candidat a été piqué au vif.

Ces deux agriculteurs qui comme tant d’autres ne gagnent  qu’un Smic à deux  ont de plus en plus de mal à survivre et à tenir leur exploitation.

  L’agricultrice  à fait savoir au Président-sortant   leurs charges de travail … «Des heures il y en a, on n’est pas à 35 heures», lâche-t-elle.

Nicolas  Sarkozy  répond : «Moi, non plus.»

 L’agricultrice qui heureusement a de la répartie répond : «Oui, mais on n’a pas le même salaire.»

 Sarkozy proteste en mettant en évidence qu’il n’est pas propriétaire (ndlr : terrien)  «Mais, moi je ne suis pas propriétaire de 45 hectares.»

L’agricultrice rétorque : «On n’a pas la même chose en banque.»

Les médias locaux rapportent que  "le  candidat est piqué au vif fait  mine de  garder sa bonne humeur"  


Les « choses » se sont nettement compliquées en milieu d’après midi à Bayonne, des centaines de personnes apparemment calmes l’attendaient dans les rues du Centre-ville, mais dès que la voiture du candidat est arrivée ils ont lancé l’offensive opposante :

ooOoo

Un peu plus tard les choses se corsent à Bayonne

Rappel résumé des évènements du Centre Ville :

Il est 15 h 40 quand la voiture du Président s’arrête sur le long de la Nive,  une bronca de sifflets  et de cornes de brumes se lèvent ,les huées et   les quolibets fusent en sa direction, provenant  d’une foule  d’opposants ,  composée en majorité des supporteurs de la cause basque, des indépendantistes, des militants socialistes,  mais aussi de beaucoup de jeunes, dont  des étudiants  et des lycéens et des badauds…

En criant  en en sifflant, les manifestants  jettent en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque et  quelques programmes du PS. On jette en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque.

Les quelques «Nicolas, président»  des partisans du candidat  sont  recouverts par les apostrophes des manifestants … «Retourne chez Bolloré», ….. «Casse-toi pauvre con !»«Dehors !»

Autour de lui dans le cortège  ses partisans  outrés  tentent de résister et le protège…«Ne lui marchez pas dessus !». «Allez voir en Espagne, bande d’inconscients», crie un homme  venu applaudir son candidat.

 «Son bilan est nul. Aujourd’hui c’est le jugement du peuple», lui répond un jeune manifestant. .

Nicolas Sarkozy s’arrête à une première boutique, deux minutes plus tard, il sort sous les  un redoublement  de huées et  de  quolibets  des manifestants, .Nicolas Sarkozy  se dirige vers une deuxième boutique,  vu la situation  dangereuse de la rue  , le cortège paniqué  hésite .., les membres de la délégation hésitent,   ils tentent de faire marche arrière  puis repartent  sur un rythme soutenu pour se réfugier Nicolas Sarkozy  dans le Bar du Palais ou  quelques  partisans UMP se trouvent déjà à l’intérieur.

Aux alentours une  banderole  est   installée  sur une façade : «Sarkozy, c’est travailler sept  jours sur sept jusqu’à 77 ans. Y a bon la croissance.», sur  des pancartes on peut lire  pancarte o «ouf c’est la fin», «  Va-t-en c’est pas ton job »  … etc…

  Deux Militantes UMP    essaient de placer  de leurs voix  un «  «Nicolas président»,  recouvert  par les cris des opposants  «On n’est pas comme le PS qui ne sait que hurler et agresser.»,   accusent des UMP.

Un  homme qui se dit «profondément anti-Sarkozy»,  veut calmer l’ambiance  «Il faut être élégant, fair-play. Moi, je respecte la fonction. C’est cela la vraie démocratie.» Les Basques ? «Ils ont un côté un peu excités.» ajoute-t-il.



Finalement les CRS arrivent à 16 15 sous les sifflets, les cris et les huées, l’atmosphère est très chaude autour du bar,     ils  repoussent une première fois les manifestant fortement mais en évitant la violence,  les  huées redoublent  quand un nouvel   escadron arrive à la rescousse  , cette fois casqué et armé de boucliers, les coups de matraque commencent à pleuvoir mais  s’arrêtent assez vite, la situation est délicate, on comprend bien que protéger un candidat président sortant  pourrait prêter à confusion  quand à l’intensité  de leur mission, ce n’est pas comme protéger un Président tout court.

 «La société civile, c’est nous», crie les  manifestants.

Quelques  militants UMP sont  massés  contre les vitres du café. «J’ai honte pour mon pays. Ils ne respectent rien. C’est indigne», lâche une UMP et une autre militante hurle  avec violence  vers les CRS «Tapez-leur sur la tête, ils ne savent même pas pourquoi ils sont là !» …

Une centaine de CRS sont  déployés, les coups de matraque reprennent pour écarter les manifestants, à   16 h 40  ils arrivent à faire rentrer des  journalistes dans le café pour  une  conférence de presse improvisée  du candidat assiégé à l’extérieur. …

 «Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.» ……«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» !  «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.»  déclare entre autre le Président sortant.**    

Un  corridor se forme difficilement  pour exfiltrer Nicolas Sarkozy

**Ndlr : Il exagère naturellement, comme d’habitude il  explique   tout  à sa façon,   …., en fait   les  manifestants   ne sont pas des « voyous « », il ne peut pas dire qu’il s’agit d’une « infime  minorité de voyous,  puisque les vidéos et les photos, les écrans de télévisions,   montrent des manifestants très nombreux  qui ne sont   pas  à notre vue  assurément  des voyous,  et s’il s’était agi d’une « infime minorité » il n’aurait pas été obligé  de rester pendant  une heure coincé dans le bar sans pouvoir en  sortir. Par ailleurs les manifestants  n’ont  jamais eu l’intention de saccager la ville, ils s’opposent  à lui et à l’UMP en  sifflant et criant, en agitant des pancartes,    et  ce ne sont tout de même pas les œufs qu’ils jettent et qui viennent s’écraser notamment contre les vitres du café ou les lancées de tomates dans les rues  qui risquent de saccager la ville !  


Une centaine de CRS sont maintenant déployés. Les coups de matraque reprennent. Un corridor se forme pour exfiltrer Nicolas Sarkozy. Il est 16 h 40. On fait rentrer les journalistes dans le café pour la conférence de presse improvisée. «Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.»«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» Des œufs s’écrasent contre la vitre du café. «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.» Il est l’heure d’exfiltrer le Président jusqu’à sa voiture. Il est 17 h 05.

Le Président sous escorte de protection peut partir et prendre l'avion vers 17 h 10  pour rejoindre Bruxelles pour le Sommet Européen,  d’où il est revenu  dès son arrivée sur les incidents de Bayonne en Marge du sommet, en les exploitant  principalement contre le PS … , peut-être les prend-t-il pour « une infime minorité de voyou » ? …
Sans blague ...!

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  1. VIDEO. La visite mouvementée de Sarkozy à Bayonne

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Dure journée de campagne pour Nicolas Sarkozy en déplacement au Pays basque. ... indépendantistes dans le centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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