Nicolas Sarkozy a annoncé dans une allocution lundi soir l'activation du plan vigipirate écarlate en Midi-Pyrénées, le degré maximal de ce dispositif, suite à la fusillade de Toulouse qui a coûté la vie à quatre personnes dont trois enfants lundi. Le président a attribué ce drame et les tragédies de Montauban et de Toulouse au même homme. Des "gardes statiques" seront placés "devant tous les lieux de culte" et des "moyens exceptionnels" seront mobilisés "pour que nous puissions arrêter ce criminel", a dit le président.
La dernière fusillade de Toulouse a horrifié la classe politique lundi. Les témoignages de sympathie à l'égard de la communauté juive se sont multipliés dans la journée, de la part des ministres, députés, sénateurs, et politiques , de tous partis.
Les candidats à la présidentielle ont décidé de suspendre leur campagne présidentielle, lundi et Mardi, certains jusqu’à Mercredi.
François Hollande a ainsi reporté le meeting qu'il devait tenir à Rennes avec Ségolène Royal mardi soir et a également annulé son passage à Canal+ pour se rendre à la synagogue Nazareth où avait lieu un hommage aux quatre personnes, dont trois enfants, abattues devant une école juive à Toulouse.
Le Président Sarkozy, juste avant une cérémonie d'hommage à aux quatre personnes décédées lundi à la synagogue Nazareth, dans le IIIe arrondissement de Paris, a annoncé qu'il suspendait sa participation à la campagne électorale au moins jusqu'à mercredi. Le président a indiqué aussi qu'il recevrait mardi les représentants des communautés juive et musulmane mardi pour "qu'ensemble nous disions que c'est toute la République qui est à leurs côtés, pour que chacun puisse vivre sa foi et sa différence dans le cadre de la République".
Le président a également déclaré qu'il participerait mardi matin, accompagné du ministre de l'Education Luc Chatel, à la minute de silence décrété en mémoire des victimes (ndlr : dans un établissement scolaire)
Marine Le Pen a obtenu la déprogrammation de l'émission "Spéciale présidentielle", sur France 2, dans laquelle elle devait intervenir lundi soir.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a annoncé qu'il ne décompterait pas le temps de parole des candidats lundi et mardi, lorsque leurs propos se rapportent à l'événement.
Plus d'un millier de fidèles se sont recueillis, dans la soirée, dans la synagogue Nazareth, dans le IIIe arrondissement de Paris selon un office traditionnel
"C'est un office avec lecture de psaumes que l'on organise traditionnellement lorsqu'il y a un décès, ces psaumes (...) évoquent la gloire de Dieu, la paix, la sérénité", a expliqué un porte-parole du Consistoire.
Le Rabbin Goldmann, doyen du judaïsme Parisien, a déclaré "Nous ne sommes pas un peuple de vengeance mais nous n'acceptons pas que des vies innocentes soient jetées par terre, assassinées", en rappelant qu'il était déjà en fonction lors des attentats de la rue de Copernic en 1980, et de la rue des Rosiers en 1982.
De nombreuses personnalités politiques sont rendues à la synagogue pour assister à cet office religieux, notamment le Président Nicolas Sarkozy en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler, Lionel Jospin, les ministres Valérie Pécresse, François Baroin, Eric Besson, Xavier Bertrand , le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, les socialistes Ségolène Royal et Pierre Moscovici.
Certains médias rapportent qu’à son arrivée Martine Aubry, accompagnée par Harlem Désir, a été reçue par quelques sifflets et qu'Eva Joly a été l'objet d'injures, certains la traitant d’antisémite, on ne peut que regretter ces accueils dans une circonstance aussi dramatique, même s’ils n’ont été le fait que de peu de personnes.
A sa sortie de la Synagogue François Hollande a déclaré "Ce n'est pas la classe politique, c'est la France qui est en solidarité, en émotion et en unité".
Plusieurs milliers de personnes n’avaient pu entrer dans la Synagogue, faute de place, et sont restées autour de l’édifice religieux, mais ensuite ils ont rejoint la marche silencieuse organisée, en hommage aux victimes de la fusillade de Toulouse, par l'Union des étudiants juifs de France. De leur côté, le Bureau National de vigilance contre l’antisémitisme, le MRAP et la Ligue des droits de l’homme avaient appelé à rejoindre la marche silencieuse
Cette marche silencieuse, de plusieurs milliers de personnes, reliait la place de la République à la place de la Bastille était partie vers 20h30 Les manifestants, souvent jeunes, brandissaient des drapeaux français en signe d'unité. Parmi eux se trouvaient les élus revêtus leur écharpe tricolore notamment Manuel Valls, Harlem Désir Bertrand Delanoë.
D’autres personnalités étaient reconnues dans la marche, notamment Bernard-Henry Levy
Certains médias rapportent que quand Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle a rejoint le cortège un moment il a été hué.. "J'ai mal", a déclaré Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme qui défilait avec son successeur Dominique Sopo. "Il faudrait arrêter de dresser les Français les uns contre les autres", a-t-il argumenté.
On ne là encore que regretter ces comportements contre Jean-Luc Mélenchon, l’argument de Fodé Sylla pourrait s’appliquer à d’autres personnalités politique. De plus il s’agissait d’une marche silencieuse et dans ce contexte Fodé Sylla et les siffleurs n’aurait pas du se permettre de troubler cet évènement qui n’avait pas le caractère d’une manifestation revendicative ou politique.
A Toulouse Les corps des quatre victimes, un adulte et trois enfants, sont restés dans l'école toute la journée pour une veillée funèbre en soirée, selon la tradition religieuse juive, "On lit des psaumes", a expliqué une mère de famille, en indiquant que les enfants sont tenus à l'écart. "C'est trop traumatisant pour les petits", a-t-elle ajouté.
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Ce qu’il faut retenir sur les fusillades mortelles de Toulouse et Montauban de la semaine dernière qui a tué des militaires, et de la fusillade mortelle de Toulouse du Lundi 19 mars au lycée collège Ozar-Hatorah qui a tué quatre personnes, ( dont trois jeunes enfants), de la communauté confessionnelle juive de Toulouse au lycée-collège Ozar-Gatorah à Toulouse
Nous commencerons par énoncer les malheureuses victimes par ordre chronologique des attentats meurtriers, dont la semaine dernière 3 militaires à Toulouse et à Montauban et le Lundi 19 Mars , à Toulouse 4 civils , de confession religieuse juive ( dont 3 jeunes enfants) , dont au total 7 victimes tuées.
1) Les militaires 3 parachutistes tués , 1 parachutiste grièvement blessé :
Abattu à Toulouse le 11 mars :
Imad Ibn Ziaten , de Normandie, d'origine marocaine, 30 ans, maréchal des logis chef du 1er RTP de Francazal, avait servi en Côte d'Ivoire, au Tchad et au Gabon depuis son engagement en 2004.
Abattus à Montauban le 15 mars
Abel Chennouf, 25 ans, originaire de Manduel (Gard), caporal , il avait cinq ans de service et avait été en Afghanistan et au Sénégal.
Mohamed Legouad, venu de Meyzieu (Rhône) première classe, qui allait avoir 23 ans, s'était engagé il y a moins de deux ans et était allé en Nouvelle-Calédonie en 2011.
(Grièvement blessé : Le soldat Loïc Liber, 27 ans, originaire de Guadeloupe, s'était engagé il y a cinq ans après un BTS d'électricité.)
2) Tués à Toulouse le 19 mars ;4 personnes de confession religieuse juive :
- un enseignant de religion juive de 30 ans
- ses deux enfants de 6 et 3 ans
- une fillette âgée de huit ans
( Grièvement blessé : un jeune homme de 17 ans)
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Dès Lundi 19 mars au matin à la suite du drame de Toulouse contre le Lycée Collège Ozar- Gatorah qui a coûté la vie à 4 personnes dont trois jeunes enfants, les mesures de sécurité et l’enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban dont les militaires avaient été victimes, a connu un nouveau développement, le Ministère de l’Intérieur a demandé aux Préfectures aux Préfectures de toutes la France de renforcer la surveillance et la vigilance notamment autour des lieux d’enseignements et de culte israélites.
Et Lundi soir le Président Nicolas Sarkozy a annoncé dans une allocution l'activation du plan vigipirate écarlate en Midi-Pyrénées, le degré maximal de ce dispositif, suite à la fusillade de Toulouse qui a coûté la vie à quatre personnes dont trois enfants lundi.
Des "gardes statiques" seront placés "devant tous les lieux de culte" et des "moyens exceptionnels" seront mobilisés "pour que nous puissions arrêter ce criminel", a dit le président..
Les médias rapportent aussi que le Parquet est saisi sur les fusillades meurtrières de Toulouse et Montauban.
D’après des indices, la piste d’un même tueur se confirme, espérons qu’avec les importants moyens et le déploiement du plan « Vigipirate écarlate « en Midi-Pyrénées il sera cerné et arrêté rapidement.
D’après des indices techniques et ses attaques ciblées contre des militaires français originaires du Maghreb et des personnes juives, le profil du meurtrier se confirme, espérons qu’avec les importants de sécurité mis en place et le déploiement du plan « Vigipirate écarlate » notamment en Midi-Pyrénées, le tueur sera cerné et arrêté rapidement.
Nous n’entrerons pas ici dans le détail sur les enquêtes en cours qui présument qu’il s’agit d’après les indices et témoignages d’un seul et même tueur pour tous les attentats de Toulouse et de Montauban, nous ne parlerons pas non plus de l’implication dans la politique Française en période de campagne présidentielle du dernier attentat meurtrier de Toulouse , la presse et les télévisions depuis hier les commentent abondamment, mieux que nous saurions le faire.
Simplement nous avons résumé l’essentiel, mais nous déplorons que le plan Vigipirate écarlate n’ai pas été déclenché dès la tuerie du premier militaire à Toulouse le 11 mars, cela peut-être aurait pu éviter les ignobles tueries du 15 mars à Montauban et du 19 mars à Toulouse qui a soulevé l’indignation générale.
Pour en savoir plus – Revue de Presse et reportage vidéo :
Articles de fond : Toulouse : minute de silence dans les écoles françaises
Toulouse et Montauban : "la même personne", "la même arme"- Fusillade devant une école à Toulouse : quatre morts
- Fusillade à Toulouse : le plan Vigipirate écarlate activé en Midi-Pyrénées
- Les communautés juive et internationale sous le choc
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