1/ Carla Bruni Sarkozy
Jeudi 8 mars, Alessandra Sublet et toute l'équipe de « C à Vous » recevaient Carla Bruni-Sarkozy l‘épouse du Président sortant.
Qui a vu Carla Bruni en exercice de Top Modèle et de Chanteuse il y a quelques années, qui a pu admirer ses toilettes et accessoires plus élégants les uns que les autres qui l’a depuis son mariage avec Nicolas Sarkozy jusqu’à sa grossesse, qui a pu admirer ses toilettes et accessoires plus élégants les uns que les autres, est bien surpris maintenant de voir son visage et corps élargis et les vêtements simples, pour ne pas dire ordinaires, qu’elles arborent maintenant.
Cette métamorphose qui ferait passer Carla-Bruni Sarkozy pour une femme du peuple, convient sans doute à Nicolas Sarkozy, lequel comme on le sait fait des pieds et des mains pour ramener à lui les voix de ceux ce qu’il considère comme « des gens faisant partie de l’immense majorité silencieuse » dont il se réclame comme ses partisans..
C’est ainsi que dans l’Emission C à vous Carla Bruni s‘est présenté dans une ambiance conviviale, et dans un décor de plateau des plus sommaire consistant en une cuisine ou officiait Babette prolongée par une petite salle où se trouvait une table et quelques chaises.
Nous voulons bien que Carla Bruni et son époux visent à se rapprocher de « ces gens qui font parti de l’immense majorité silencieuse » dont son époux s’est réclamé (ndlr : récemment) mais tout de même banaliser et niveler par le bas à ce point l’apparition sur l’écran de l’épouse du Président de la République sortant, confine à la provocation.
D’autant que cette prétendue majorité silencieuse n’est qu’une vue de l’esprit présidentiel, en fait la population française ne correspond pas à cette image globale uniforme et silencieuse, ce qui justement caractérisent les français c’est que chacun d’entre eux se distingue par son allure particulière et des propos et des goûts libérés tout à fait originaux, ce qui est reconnu dans le monde entier même si ça ne plait pas à tout le monde.
Quand à être « une majorité silencieuse » comme le dit Nicolas Sarkozy, c’est parce qu’il n’a jamais voulu l’entendre, il l’a pourtant entendu à Bayonne, mais depuis il a pris ses précautions pour que ça ne se reproduise plus.
Pour en revenir à C à vous, Carla Bruni en arrivant sur le plateau a offert en toute simplicité des livres à Alessandra Sublet, notamment un ouvrage sur la maternité « L'éloge des mères », une attention charmante puisque Alessandra Sublet est enceinte.
L’émission s’enchaîne, une petite séquence dans la partie cuisine dans laquelle Babette s’active pour préparer le repas qui réuniront plus tard tous les participants, on parle cuisine, Carla Bruno avoue qu’elle cuisine à la maison : "Je cuisine pour mon fils, pour mon homme." , mais on apprend qu’elle ne cuisine jamais à l'Élysée, elle n'oserait pas .
Alessandra Sublet prend ensuite des nouvelles du bébé Sarkozy la jeune Giulia, (ndlr : dont la population française est censurée de sa photo), Carla Bruni indique qu’elle se porte bien et elle revient à expliquer ce que nous savons déjà , à savoir qu’elle ne veut pas la montrer : "Je rechigne un peu à parler de ma fille, c'est comme ouvrir une porte, c'est très dangereux, ce n'est pas fait pour des enfants, et ce n'est pas un dû et un devoir de montrer ses enfants. Je ne montre pas les miens, et j'ai le droit. "
Ndlr : personne ne le lui conteste le droit qu’elle revendique et cet épisode sans aucun intérêt aurait pu ne pas être évoqué à l’écran, mais c’était sans doute le moyen de rappeler que Carla Bruni est une épouse mais aussi une « mère », une femme conventionnellement complète en quelques sorte, une image qui doit compter dans la campagne à mettre en évidence, puisque Nicolas Sarkozy a dit il y a quelques jours : » Maintenant j’ai une famille solide, une femme et des enfants … », oui mais avec Carla sa dernière épouse, les deux précédentes sont aussi les mères des enfants précédant Giulia, et ce n’est pas de maintenant qu’il a une famille, traversière certes, mais une famille tout de même.
Après ces séquences au niveau des casseroles, du livre de « l’éloge de la maternité, des couches, et du danger des caméras pour les enfants présidentiels, on passe à un morceau de choix, son homologue Michelle Obama qui entre autres œuvres caritative ou humanitaire , s’occupe de lutter contre l’obésité infantile, Carla Bruni est admirative et parle de l’américaine en la décrivant spontanée et dynamique, et en comparant la liberté de Michelle Obama à la sienne elle avoue :
: "J'aimerais bien pouvoir faire les choses sans que ce soit toujours mal pris." Elle rappelle ensuite qu'en France, le statut de la « première dame » n'est pas reconnu, contrairement aux États-Unis où la femme du président possède un cabinet à elle. "Moi si je prend quarante personnes à l'Élysée, je suis morte" dit-elle.
Vient le moment de casser la croute, tout le monde s’installe autour de la table, à la bonne franquette et on parle rimes et musique.
Carla Bruni parle de son enfance et nous apprenons qu’elle écrit toujours en rimes depuis son enfance, et que c’est à l’âge de 17 ans qu’elle est allé voir, comme fan, Louis Bertignac, à l’époque guitariste du groupe « Téléphone » , la carrière de chanteuse de Carla Bruni démarre peu après avec un premier album, pour lequel le musicien Louis Bertignac a effectué « un travail de délicatesse » souligne Carla Bruni très admirative.
On grignote, apparemment Babette est une cuisinière hors pair, Carla Bruni est les participants dégustent et se délectent tout en parlant, pendant que défilent des photos sur un écran secondaire, ont voit Carla dans toute son ancienne splendeur de mannequin en toilette de prestige, mince comme un fil, et soudain elle déclare -"Là je les sens les dix kilos en trop" - "Je n'ai pas la grossesse maigre" …. , (Ndlr : effectivement elle a bien épaissie, et il en reste quelque chose encore …puisque que Giulia Sarkozy est née depuis un peu plus de 4 mois.)
L'interview reprend, cette fois ce sont les médias en général qui en prennent plein les quenottes, notamment l’hebdomadaire « Marianne ».
Carla Bruni parle des articles que Marianne avait écrits soulevant la possible implication de sa fondation dans un scandale financier. "On est sous l'égide de la fondation de France, tout est faux", se défend-elle avec un regard incisif.
Moment d’attendrissement, elle est invitée à rappeler son plus beau souvenir en tant que « première dame ». Elle raconte sa rencontre avec Nelson Mandela. Carla Bruni l'admire, elle évoque avec une émotion particulière son propre son rôle : "C'est une aventure extraordinaire, ça serait un peu tiré par les cheveux de s'en plaindre."
J’ai oublié dans le cours de l’intervention la séquence visite en Angleterre, l’évocation de la Reine d’Angleterre et du Prince consort son époux, Carla Bruni juge que ce sont des gens courtois bien éduqués … etc… comme elle l’a fait aussi pour Michelle Obama.
Dans toutes ces circonstances où elle se trouve en visite d’Etat, pour répondre à une question à savoir « son moment le plus stressant » Carla Bruni répond "Oh mais je stresse à chaque fois, j'ai peur", mais au-delà de son stress, elle ressent une grande joie à vivre ces situations inédites.
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Il y a eu aussi une séquence sur les intentions politiques de Nicolas Sarkozy , lequel avait déclaré le matin à JJ Bourdin sur RMC Info et BFM TV qu’il arrêterait la politique s’il n’était pas réélu le 6 Mai.
Nous avons volontairement isolé cette séquence pour bien en saisir la quintessence volatile.
Interrogée à ce sujet sur France V , l’épouse du Président a fait entendre qu’elle comprenait , dans cet éventualité, son envie de changer de vie.
Par le passé Carla Bruni à titre personnel avait confié aux médias qu’un seul mandat présidentiel, en tant qu’épouse, lui suffirait.
Mais cette fois l’enjeu se présente à courte échéance et Carla Bruni-Sarkozy, semble craindre avec un certain humour noir, qu'un éventuel second mandat ne soit fatal à son époux, «un homme qui donne tout». «J'ai peur qu'il meure, tout d'un coup» a-t elle redouté …
«J'ai peur pour lui ….. J'ai peur pour sa santé, ça paraît bête, mais parce qu'il se donne tellement à fond, il ne se ménage pas du tout. Il a un sens du devoir, Nicolas, inimaginable …. » …., «Il a un sens du devoir qu'il emmène à la maison le soir, qui est tout le temps là» ………., «Il n'arrête jamais, il ne coupe jamais, il travaille tout le temps. Il travaille, je ne sais pas, vingt heures par jour».
«Donc j'ai peur qu'il meure, tout d'un coup, qu'il tire trop sur la corde», a-t-elle ajouté en riant.
Puis plus sérieusement elle a expliqué : «Il sera obligé d'arrêter la politique» «C'est inhérent à la fonction, mais tout ne le monde ne l'a pas fait comme ça, et tout le monde ne le fera pas comme ça peut-être. Peu de gens ont sa force».
Priée aussi de commenter la déclaration matinale de Nicolas Sarkozy à JJ. Bourdin, Carla Bruni-Sarkozy a soutenu son intention :
«Mais attendez, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse après président de la République française? Vous voulez qu'il redevienne ministre, qu'il redevienne maire? Il ne peut pas. Donc il sera obligé d'arrêter la politique», a-t-elle déclaré en évoquant un deuxième mandat …… «Mon mari, c'est un homme qui donne tout, quand il le fait, il donne tout. Et donc il aura tout donné à son mandat ou à ses deux mandats, …. « Il donnera tout ce qu'il peut donner et après, je pense qu'il changera de vie», a-t-elle conclu en fin de séquence.
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Carla Bruni s’est livrée en un live inédit en interprétant « Déranger les pierres. », mais je n’ai pu trouver sur Internet un extrait vidéo sans défaut technique, ce qui m’a déterminé à ne pas le publier ici.
1/ Le Beau parleur d'Yssingeaux ...
Autour de la visite : avis et commentaires
Un homme averti en vaut deux, pour éviter la « chienlit » basquaise, la destination exacte du déplacement d’hier du Président sortant avait longtemps tenue secrète et dévoile pratiquement au dernier moment, quelques heures à l’avance.
Avant que le cortège de campagne n’arrive à Yssingeaux, les CRS étaient positionnés sur les ronds-points, l’accès à l’Usine Lejaby était coupé et le service d’ordre renforcé.
Nicolas Sarkozy tenait à aller ramasser les lauriers de la reprise de Lejaby dont il est inutile de rappeler ici dans le détail les conditions
Dans l’ensemble les médias écrivent que cette visite de courtoisie aux 52 ouvrières ex-Lejaby s’est bien déroulée, ce qui est vrai puisqu’il n’y a pas eu d’incidents sur les lieux mêmes, mais ils n’insistent pas trop sur le mécontentement ou l’indifférence de certaines ouvrières dont les propos sont à rechercher dans différents médias, presse et audio visuel, pour mesurer à quel point les ouvrières de Lejaby, reprises par un fournisseur de LVMH, étaient partagées l’opportunité de cette visite, certaines n’ étaient pas convaincues par la venue de Sarkozy. «Que voulez-vous que ça nous rapporte ?» disait l’une d’elle , …, «Le remercier ? Pourquoi ? On lui doit rien, on s’est battu, c’est tout. Il aurait été obligé de bouger de toutes les manières. Ne serait-ce que parce qu’Arnaud Montebourg a été le premier à venir», assure une autre.
Entendu hier sur une radio une ex-Lejaby qui affirmait qu’elle avait préféré renoncer à la formation qui lui était proposé après avoir lu son contrat, en effet à la lecture il lui est apparu qu’une clause, noyée parmi d’autres, stipulait que les salariées ( ndlr :reconverties au travail du cuir) serait tenues d’accepter toutes propositions de mutations dans d’autres usines situées dans d’autres localités ou régions.
Du fait, sa vie avec son mari et sa famille étant ancrée à Yssingeaux, où ils ont leur racine, elle a préféré « tout lâcher » et s’inscrire au chômage, et elle envisage avec sa prime de départ de créer sa propre activité.
Certaines ouvrières interrogées par des médias se montrent satisfaites et considérant que c’est une chance de retravailler elles disent qu’elles font tout pour s’adaptent à ces méthodes de travail du cuir qui leur paraissent inintéressantes, et bien sûr on peut bien les comprendre, mais pour d’autres plus critiques elles affirment qu’il leur est très dur d’abandonner leurs anciens reflexes de confection de la lingerie, et que c’est très difficile et pas évident d’acquérir en même temps une nouvelle formation, que c’est tout autre chose , et finalement certaines se demandent si elles vont pouvoir continuer.
Un ancienne ex-Lejaby, 35 ans de pratique dans la confection de la lingerie, a fait savoir : "A titre personnel, sa venue ne me fait ni chaud, ni froid. Mais c'est un honneur pour l'entreprise …Il avait promis de venir, il vient, au moins il tient sa promesse"
Pour d’autres, il ne saurait être question de remercier Nicolas Sarkozy, elles revendiquent qui si elles ne sont pas allées au chômage c’est grâce à elles, à leur ténacité et à leur lutte de plusieurs semaines
Bernadette Pessemesse, une représentante syndicale CGT, qui avait pris la tête du mouvement le dit franchement : «C'est la mobilisation qui nous a fait gagner la bataille" assène Bernadette Pessemesse, une représentante syndicale CGT qui avait pris la tête du mouvement."
Pour d’autres ouvrières qui abordent l’aspect politique de cette visite, il ne fait aucun doute que la visite de Nicolas Sarkozy en pleine campagne électorale n'a rien d'une coïncidence. Il vient "chercher des voix", dit l’une d’entre elles qui dit tout haut ce que ses collègues pensent tout bas, pour cette ouvrière "il n'a fait que son boulot, il est élu pour cela".
La visite :
A son arrivée, chacune des ouvrières est restée à son poste de travail et c’est le Président sortant qui a fait le tour des tables pour venir les saluer une à une avec une certaine précaution pour ne pas dire prudence.
Il échange avec les ouvrières, se montre intéressé par ce qu’elles font, demande si la reconversion dans la maroquinerie n’est pas «trop dure»……passe aux questions techniques «Et la colle, elle est spécifique ?», mais aussi il s’interesse aux blouse de travail ……«Et qui a choisi les blouses Vichy ?» demande-t- il, tout ça pour montrer que tout roule comme sur des roulettes dans le cadre d’une reconversion ‘réussie » grâce à la formation.
Un petit encart politique, près d’une table de travail, il parle de son idée de référendum sur les droits et devoirs des chômeurs, étendus en un droit à la formation. «C’est la réponse à la crise, affirme-t-il, il n’y a pas d’âge pour apprendre.»
Une ouvrière rétorque : «On n’a plus 20 ans.»
«Et moi, alors ?» répond le candidat, c ’est comme une nouvelle jeunesse, je suis sûr que, quand vous rentrez le soir chez vous, votre mari ou votre compagnon se demande si il n’y a pas quelque chose de changé en vous… Vous êtes formidables.», mais la table fait la moue.
A peu près les mêmes questions et les mêmes compliments de table en table ….. avec quelques variations .... «Vous avez meilleur moral que la première fois que je vous ai vues.» …. , et enfin il propose une photo.
Les ouvrières acceptent et le candidat UMP pose entouré d’ouvrières en reconversion dans le luxe
Le fond de l’affaire : promouvoir et généraliser la formation professionnelle
Pour Nicolas Sarkozy « la formation professionnelle « est la meilleure réponse à la crise.
"Vous êtes la démonstration que l'on peut apprendre à tout âge, dit-il, car ce n'est pas une question d'âge justement, mais de volonté."
Diversion, une employée prend des nouvelles de la petite Giulia. "Elle n'a pas dormi cette nuit" répond Nicolas Sarkozy.
Ndlr : réponse banale, tout le monde sait que les parents répondent presque toujours ça pour se faire mousser, pour jouer les victimes au grand cœur parental tout dévoué à leur progéniture.
Jusque-là les échanges ont été cordiaux, presque tirés au cordeau, rien ne déborde, nous supposons que Nicolas Sarkozy qui aiment la compagnie des femmes doit baigner dans l’huile , mais en arrivant à la table de Bernadette Pessemesse, Nicolas Sarkozy reconnaît la figure syndicale des ex-Lejaby, une femme de caractère, courageuse qui ne s’en laisserait pas conter… prudence… prudence… il s’agit de ne pas laisser se refroidir l’atmosphère, un rapide bonjour, quelques paroles brèves, le Président s’éloigne : "Il a eu de la chance de nous trouver sur son chemin, grâce à nous, il a compris que l'emploi devait être une priorité parmi les priorités", ironise Bernadette Pessemesse. "Qu'a-t-il fait depuis 5 ans pour les autres usines? Nous sommes en période électorale, c'est pour cela qu'il s'est penché sur notre sort."
Devant les journalistes, Nicolas Sarkozy tient à présenter son intervention désintéressée en extirpant le sauvetage d’Alsthom pour comparaison : "En 2004, quand j'ai sauvé Alstom, j'étais en campagne présidentielle? …. Non!", et alors que personne ne le relance, il s’engage en monologue comme pour se justifier …..: "Vous allez me dire que j'étais dans la perspective de 2007. Mais alors, soit je fais quelque chose, et on me dit que ce n'est pas bien; soit je ne fais rien, et on me dit que ce n'est pas bien non plus".
Laurent Wauquiez, élu dans le département, en long blouson rouge dont la couleur provoquerait la fureur d’un taureau s’il s’en trouvait un dans le coin, était au côté de Nicolas Sarkozy tout au long de cette visite et en conclusion il fait remarquer "Les ex-Lejaby ont donné une belle leçon à tout le monde"
Ndlr : Ce sera pour ainsi dire le « mot de la fin » de Lejaby, sans jeu de mot s’il vous plait !
Pour être juste il faut dire que quelques rares ouvrières se sont montrées « enthousiastes, d’après les médias qui rapportent que l’une d’elles s’est rapproche pour figurer sur la photo avec Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez, elle trouve que "C'est normal qu'il vienne, c'est l'aboutissement d'un combat".
Une de ses collègues moins avancée est plus ou moins d’accord "Il a participé à sa façon, alors ce n'est pas illogique qu’il vienne", opine-t-elle.
Mais de là à voter pour lui? …, . est-elle- interrogée …… "C'est personnel" tranche-t-elle.
Le beau parleur :
A la sortie de l’usine, une ouvrière reconnaît que «rencontrer un président est quelque chose d’important dans une vie». Mais elle reconnaît aussi que c’est «C’est un beau parleur» tout en affirmant que «lui ou un autre, ça ne changerait pas grand-chose». Elle aussi sait déjà pour qui elle va voter, mais refuse de le dire aux médias.
Le cortège du candidat est parti pour rejoindre Saint- Juste- Saint- Rambert ou le candidat Nicolas Sarkozy est attendu par quelques 3000 militants UMP et sympathisants, la déléguée syndicale CGT distribue des tracts aux journalistes, encore présents sur le site de l’Usine, sur lesquels on peut lire «Nous refusons cette récupération qui veut faire oublier son bilan catastrophique pour l’emploi. Monsieur Sarkozy, vous n’êtes ni le sauveur ni le défenseur des droits de la femme.»
2/ le Meeting de Saint-Just-Saint Rambert
2/ le Meeting de Saint-Just-Saint Rambert
Après avoir visité l’Usine ex- Lejaby et courtisé politiquement les ouvrières en cours de formation professionnelle à la maroquinerie de luxe, Nicolas Sarkozy rejoignait avec son cortège Saint Just-Saint Rambert où il s’est exprimé lors d’une réunion publique devant 3000 militants UMP et sympathisants.
"La France est à un tournant, a constaté le président sortant, …., soit elle prend la voie du progrès, du travail, [soit elle dit] oui à tous les corporatismes, au partage du temps de travail, aux 35 h, et dans ce cas, ce sont vos enfants qui le paieront cher."
Là encore toujours les mêmes imprécations politiques qu’il devient superflu de commenter … elles finiront par glisser comme des gouttes de pluie sur un carreau de vitres et n’intéresseront plus personnes tant elles se répètent avec quelques variations de forme comme le boléro de Ravel (voir la vidéo ci-dessous)
Il faut noter que des affrontements en amont du meeting ont éclatés entre des manifestants, notamment membres de la CGT d’après les médias
Quelques 200 à 300 manifestants étaient venus pour exprimer leur opposition à la politique quinquennale de Nicolas Sarkozy.
Les CRS les ont violemment exclus du parking de la salle où se déroulait le meeting , notamment les CRS ont chargé ces manifestants pour les repousser à plusieurs centaines de mètres de la salle. A plusieurs reprises, ils ont utilisé des gaz lacrymogènes et distribués des coups de matraques aux manifestants les plus actifs.
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Le matin Nicolas Sarkozy s'était offert Bourdin sur BFM TV/RMC, encore des propositions tournant autour de ses terrains de prédilections avec aussi des propositions qui seraient pour certaines plutôt du ressort de l'intendance, mais sans trop de chiffrage et moyens d'y parvenir, mais ce qui a fait le scoop de la journée du Jeudi 8 mars c'est sa déclaration par laquelle il a affirmé que s'il n'était pas réélu il quitterait définitivement la vie politique.
Les cadres de l'UMP risquent donc s'il n'est pas réélu de se trouver encore en plus grande difficulté pour les élections législatives de Juin s'il perdent leur idole et toutes ses relations de chefs de Groupes et d'entreprises qu'ils n'auront plus les moyens de "faire parler" en leur faveur.
Nous n'épiloguerons pas davantage sur cette émission Bourdin and Co au demeurant dans la ligne de cet animateur qui pose des questions hot pour fournir à ses interlocuteurs politiques que ces chaînes soutiennent les moyens d'y répondre à leur avantage. Vous trouverez la vidéo ci-dessous .
Reportage vidéo: (nous regrettons de n'avoir pu télécharger une vidéo de la visite de courtoisie ( et de passage de pommade) aux ouvrières ex-Lejaby)
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Discours de Nicolas Sarkozy à Saint... par NicolasSarkozy
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