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03 mars 2012

Nicolas Sarkozy en Réunion de campagne à Bordeaux ce Dimanche 3 mars n'a pas amélioré son discours

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour le moment nous trouvons navrant  que Nicolas Sarkozy s’obstine à  faire  encore une fois  un discours de campagne qui trouve son fondement dans des polémiques récurrentes ou ambiantes,  en agitant des craintes et des peurs,  pour d’une part justifier ses propositions sujettes à réactions par ses imprécisions, pas assez développées, et que d’autre part  il persiste à  tirer sur   François Hollande et l’opposition sans s’apercevoir qu’il tire à blanc.


Une stratégie offensive  qui on le  pressent  bien  à la longue implosera  d’elle-même faute d’arguments, puisque de l’autre côté l’opposition est décidée à ne pas envenimer la campagne en réponse à ses attaques en préférant  développer  dans ses meetings des thèmes qui lui donne le moyen  de critiquer  par des preuves  le bilan  quinquennal du Président sortant., comme elle vient de le faire aujourd’hui en Meeting à DIJON , par la voix de différents orateurs et naturellement celle de François Hollande.

Nicolas Sarkozy en réunion  de campagne ce Samedi 3 mars   à Bordeaux,  a  lancé  une série de proposition sur la justice et l'immigration, notamment en  écho à la polémique déclenché par Claude Guéant sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et  la viande halal 

La veille, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait déclaré: "Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent par exemple obligatoire la présence de la nourriture halal dans les repas des cantines



. Document sonores :


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.  Petit résumé de ses déclarations et  propositions :
  
    -  "Reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, halal ou non. Je souhaite l'étiquetage des viandes en fonction de la méthode d'abattage".
 
 
 …. "donner le droit de vote aux étrangers, séparer le droit de vote de la citoyenneté, de la nationalité, c'est porter atteinte à la République. C'est ouvrir la voie au vote communautaire. C'est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire".

A noter que  Nicolas Sarkozy  veut  "réduire le nombre des arrivées sur notre territoire et   mettre des conditions au regroupement familial: un travail, un logement décent, l'engagement à apprendre le français".

Aspect judiciaire lié à l’immigration :  

Le volet judiciaire a  été abordé, avec la volonté qu'un "condamné ne puisse pas bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les 2/3  tiers de sa peine".

Nicolas Sarkozy propose  d'étendre les jurys populaires à la mise en détention provisoire et l'application des peines", et a aussi  déclaré  que "l'obligation de réparer le dommage" devait être une "priorité de la politique pénale des mineurs".

 

Autre proposition en matière de justice, celle de créer "un droit d'appel des victimes pour les décisions des cours d'assises, pour la détention provisoire et l'exécution des peines".

"C'est un sujet très délicat et je mesure le bouleversement qu'il introduira dans notre justice, et pourtant je propose de l'instaurer,   a-t-il insisté   …  La victime a le droit de donner son avis sur la remise en liberté de celui qui en a fait une victime".
 

Enfin ses critiques contre  ses bêtes noires prioritaires, François Hollande et le PS,  ont ressurgies  dessus dans  son intervention, notamment :

Nicolas Sarkozy a visé  François Hollande sans le nommer :  "Quand on propose un taux d’imposition de 75  pour faire payer les riches et que l'on explique le lendemain que cela - je cite - 'n'a pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'État, donc à faire payer un seul euro aux riches, je dis que c'est du cynisme'.

Ndlr : même si c’était vrai, la proposition de François Hollande aurait un effet moralisateur, ce  qui n’est pas la tasse de thé préférée de  Nicolas Sarkozy.   

Il est revenu sur les incidents survenus lors de visite mouvementée de Jeudi à Bayonne, …. "Ils  s'imaginent qu'ils vont gagner par la violence et par l'intimidation, ils se trompent  ….. Honte à ceux qui se sont joints aux séparatistes basques, petite minorité animée d'une haine aveugle contre la France et prête à tout".

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