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Aujourd’hui, François Hollande et tous les Dirigeants des partis de gauche européens étaient réunis au Cirque d'hiver, à Paris, sur le thème de la "Renaissance pour l'Europe", un évènement organisé par la Fondation Jean-Jaurès
A moins de 40 jours du premier tour de l’élection Française, les Dirigeants socialistes européens sont venus soutenir François Hollande, notamment l'Italien Massimo D’Alema, l'Allemand Sigmar Gabriel, le Hongrois Sergei Stanishev Président du Parti socialiste européen, Martin Schulz le Président du Parlement européen, , le Président du groupe social et démocrate au Parlement européen Hannes Swoboda
Le Premier ministre belge Elio Di Rupo n'a pas pu répondre présent pour cause de deuil national et la réunion a débuté par une minute de silence.
Au premier rang, devant un auditoire de 1500 personnes environ, sont présents notamment Lionel Jospin, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Jean-Christophe Cambadélis.
Derrière le pupitre les dirigeants socialistes européens se succèdent, tous dénoncent l'Europe dominée par une "finance sans règle" et visent le traité européen et comptent sur François Hollande pour »‘redonner espoir au peuple européen », et tous rappellent aussi qu4 ils sont là pour soutenir François Hollande pour l'élection présidentielle.
"En tant que président du parlement européen, je n’ai institutionnellement pas le droit mais j’ai un ami que j'aime beaucoup …., et je lui souhaite plein de succès : il s’appelle François Hollande", a déclaré Martin Schulz, président du parlement européen.
Dans son intervention François Hollande en parlant de l’Europe plaide pour "une Europe plus solide, solidaire et sociale" , il présente de nouveau son pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance, et répète sa volonté de renégocier le traité européen "qui porte le nom de stabilité, mais qui est d'austérité » a-t-il dit.
(Rappelons que le candidat à la présidentielle avait déjà livré ses grandes orientations sur ce thème, lors de ses déplacements à Berlin, Bruxelles Rome, Madrid et Londres.
Dans son intervention François Hollande a assuré accepter "la discipline, la gouvernance", mail il veut "de nouvelles capacités pour agir", il souhaite mettre en place pour faire repartir la croissance de nouveaux instruments, notamment pou un rôle accru de la Banque centrale européenne, la mise en place d'euro-bonds et la taxe sur les transactions financières, différente de celle de Nicolas Sarkozy : "avec une assiette large, couvrant tous les échanges, tous les produits dérivés, appliquée à autant de pays qui le voudront".
Il vise les conservateurs … "Leur bilan est lourd", dit Hollande, qui souligne que "l'Europe traverse la plus grave crise de son histoire, crise financière, politique, économique, et même institutionnelle pour ne pas dire existentielle".
"Ne laissez jamais dire que les conservateurs gèrent bien leurs pays respectifs, ne les laissez jamais penser qu'ils savent mieux que les progressistes réduire les dettes, maîtriser les dépenses et limiter les hausses d'impôt !" insiste-t-il devant un auditoire converti.
Il évoque aussi Angela Merkel, David Cameron et Mario Monti, qui ne l'auraient pas reçu, car ils soutiennent Nicolas Sarkozy... "J'ai vu la Sainte-Alliance..." a-t-il- ironisé à ce sujet.
Finalement, François Hollande résume : "Jamais une élection présidentielle française n'aura eu un tel enjeu : permettre l'alternance en France et lever une espérance en France. L'alternance au service de l'espérance, la France au service de l'Europe."
Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, rappelle : "Nous sommes dans un moment où l'histoire se noue : les trois pays fondateurs de l'Union européenne vont connaître des élections (*), nous avons là une occasion historique d'ouvrir un nouveau cycle après la vague bleue qui a déferlé en Europe."
(*) Elections présidentielle en France en Mai 2012, législatives en Juin 2012, - puis ensuite en 2013 élections en Italie et en Allemagne
Hannes Swoboda résume le message de la matinée : "Avec François Hollande, on va redonner espoir au peuple européen." Pour remplir cette lourde mission, l'intéressé plaide pour une Europe "plus solide, plus solidaire et plus sociale".
Pour en savoir plus :
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