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15 mars 2012

Les ArcelorMittal manifestent à Paris - Nicolas Sarkozy leur répond de la Marne

Éditorial de lucienne magalie pons



Des échauffourées ont opposé  ce jeudi à la mi-journée quelque 200 métallurgistes de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) aux forces de l'ordre, devant le QG de Nicolas Sarkozy, après ces incidents  et les métallos ont décidé de boycotter la rencontre proposée lundi à l'Elysée.

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Venus pour défendre l'avenir de leur usine de Moselle, 200 salariés en colère sont arrivés à 12 heures dans le XVe arrondissement, à proximité du QG de campagne de Nicolas Sarkozy.

Partis vers 7 heures de Lorraine,  les quatre autocars affrétés par l'intersyndicale CFDT-CGT-FO avaient été escortés par les CRS depuis le péage autoroutier de Marne-la-Vallée.

 En arrivant à Paris   les métallos ont été aspergés de gaz lacrymogène et refoulés vers le pont Mirabeau par des CRS qui les attendaient  à proximité du QG de campagne de Nicolas Sarkozy dans le XV°  arrondissement de Paris.

Après ces incidents  avec les forces de l’ordre,  ils ont   fait savoir qu'ils refusaient de rencontrer Nicolas Sarkozy lundi à l'Elysée. «On n'a jamais dérapé, on est reçu avec des gaz lacrymogènes. On n'ira pas à l'Elysée lundi», a expliqué Edouard Martin, responsable CFDT .

 «Nous ne sommes pas venus dans un esprit d'affrontement mais dans un esprit de dialogue, faire de la pédagogie sur la situation de notre usine», a  précisé  Edouard Martin.

Les  organisations syndicales ont fait savoir qu'elles refusaient de se rendre à l'Elysée lundi où une rencontre était prévue avec le président. «Les actions vont maintenant se durcir puisque Sarkozy nous prouve qu'il est le candidat de la fermeture et non de l'ouverture», a aussi déclaré  le responsable CFDT Edouard Martin.

La CGT et FO ont confirmé de leur côté   la même décision.

Après  ces  incidents, les manifestants  se  sont rendus à pieds à la Tour Eiffel ont quitté la rue  où ils ont déployé une banderole proclamant «l'acier lorrain vivra».

Edouard Martin a expliqué  «Le symbole de la France, c'est la tour Eiffel. Or, l'acier de la tour a été forgé en Lorraine» ;

 Les «métallos» ont indiqué aussi vouloir se rendre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) au siège d'ArcelorMittal France.

Ce  matin Nicolas Sarkozy avait quitté son QG peu avant l'arrivée des manifestants, vers 11h30, pour se rendre dans la Marne.

 A sa sortie, il avait indiqué : «Il y a 17 millions (d'euros) d'investissements qui viennent d'être décidés et qui ont commencé à être réalisés». «Ce ne sont pas seulement les salariés d'Arcelor Mittal qui comptent. Ce sont les salariés de toute la sidérurgie»

A son arrivée dans la Marne dans l'après-midi, où il s'apprêtait à visiter une fonderie, Nicolas Sarkozy a  accusé la CGT de jouer un rôle politique et a  qualifié les incidents du matin de «petite manœuvre» de syndicalistes : . «Ce n'était pas des ouvriers, c'était un petit nombre de syndicalistes. Les syndicats doivent défendre les intérêts des salariés, pas faire de la politique [...] Que la CGT ne pense pas qu'elle a un rôle politique à jouer dans cette campagne, ça ne lui va pas, ce n'est pas bien. Que les syndicalistes défendent les syndiqués et ne fassent pas de politique et la CGT se portera mieux [...]. Je dis aux vrais salariés de Florange, ceux qui travaillent, que je suis à leur disposition.» a déclaré Nicolas Sarkozy.

Au cours de l’interview,  Nicolas Sarkozy  s’est distingué une fois e plus  à sa façon en traitant   un journaliste  de « couillon » 

En effet,  Nicolas Sarkozy, interrogé par un jeune  journaliste de LCI sur la nécessité d'envoyer les CRS face aux ouvriers de Florange à Paris,  s’est encore distingué :

 « Qu'est-ce que vous voulez que j'ai à foutre de ce que vous me dites ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. », ….,   et de s'emporter  quelques secondes plus tard, « Quel couillon va ! » à la grande stupéfaction  des journalistes présents autour de lui.

Mais peu après il a du retrouver ses esprits  puisqu’il a jugé bon   de s'excuser  auprès du jeune journaliste. « Oh pardon !» a-t-il dit.


Après  ces  incidents, les manifestants  se  sont rendus à pieds à la Tour Eiffel ont quitté la rue  où ils ont déployé une banderole proclamant «l'acier lorrain vivra».

Edouard Martin a expliqué  «Le symbole de la France, c'est la tour Eiffel. Or, l'acier de la tour a été forgé en Lorraine» ;

 Les «métallos» ont indiqué aussi vouloir se rendre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) au siège d'ArcelorMittal France.

Revue de Presse : 

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Après les incidents devant son QG, Sarkozy s'en prend à la CGT

Le Parisien -
Les syndicats d'ArcelorMittal de Florange, qui avaient promis de devenir le «cauchemar du gouvernement» si les deux hauts-fourneaux de l'aciérie, en sommeil depuis plusieurs mois, n'étaient pas remis rapidement en route, tiennent leur promesse.

Par ailleurs, selon le journal le Monde,  (cliquez sur le lien actif bleu pour  lire l’article),   les témoignages d'artistes se multiplient en faveur des sidérurgistes en grève : Thomas Bedos,  Bernard Lavilliers,  Jane Birkin, Josiane Balasko, La Grande Sophie, Béatrice Dalle, Agnès Jaoui, Antoine de Caunes, Louis Chedid , Nicoletta… etc….au total, une cinquantaine de chanteurs et comédiens se sont manifestés ces derniers jours.

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