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24 mars 2012

Marine Le Pen le 22 mars en visite sur invitation chez les Postiers à Ttilport en Seine et Marne

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Jeudi 22 mars, Marine Le Pen a rendu visite lors d'un déplacement à Trilport (Seine-et-Marne), à un collectif de postiers qui lui avait envoyé une lettre d’invitation, en janvier, tout comme à cinq autres candidats, pour les alerter sur leurs conditions de travail.

Selon les postiers, Marine Le Pen est la seule à avoir répondu.

Ce collectif qui se présente comme « apolitiques et non syndiqué » représente 18 agents sur 20 au bureau de Trilport, dont certains d'entre eux sont cependant d’autre part syndiqués à la CGT, FO ou à encore à SUD, comme l’un d’entre eux Jean-Charles Ferrat, qui a dit avoir sa carte à SUD.

Au cours de cette visite on pouvait voir derrière les membres du Collectif notamment deux banderoles, sur l’une était écrit "Respect du postier = respect de l'usager" et sur l’autre Sur l'autre, "Suicides, stop plus jamais à la poste".

Dans une lettre du collectif lue jeudi après midi pendant la visite de Marine Le Pen, le représentant du collectif , après avoir remercié la présidente du FN de s’être rendue à leur invitation et déploré que "la vie et l'avenir des postiers ne suscite pas plus d'intérêt parmi les autres candidats à la présidentielle, a développé leurs revendications portant sur les conditions "déplorables" de travail, comme "les restructurations, délocalisations, les heures supplémentaires gratuites, les sanctions sans motifs", "le harcèlement d'entreprise" et "les pressions quotidiennes pour atteindre des objectifs inatteignables".

Jean Charles Ferrat, a aussi remis à Marine Le Pen neuf lettres, pour chacun des autres candidats à l'élection, et une autre adressée à Jean-Paul Bailly, PDG de la Poste, afin de les alerter sur leur sort.

Pendant la lecture de la lettre du collectif, Marie Le Pen s’est montrée très attentive, prenant la parole à son tour elle a développé ses propositions en faveur de la défense du service public et dénoncé la logique de "privatisation et de libéralisation" engagé depuis une "vingtaine d'années", notamment sous la gauche : "Il faut mettre fin d'urgence à cette dérive, a-t-elle souligné au cours de son intervention.

Elle a précisé notamment, "On voit bien que la manière dont est gérée ces déplacements d'hommes comme si c'était des machines entraîne une énorme souffrance, d'autant que c'est cahotique."

"Il faut geler immédiatement la libéralisation, ne pas se soumettre au diktat de Bruxelles. Arrêter toute nouvelle privatisation, même partielle", a déclaré la candidate à la présidentielle, tout comme le redéploiement de la Poste et son retour à un statut d'établissement public. "Il faut un retour des bureaux de Poste dans la ruralité", a ajouté Mme Le Pen, pour qui "la Poste est une fierté française".

Un représentant du Front de gauche qui se trouvait sur les lieux a essayé d’apostropher Marine Le Pen, pendant cette visite, et notamment pendant l’intervention de Marine Le Pen qui ne s’est pas laissé démonter et l’a très vite et vivement " retourné à l'envoyeur", à l'adresse de Melenchon, , entre parenthèse, avant de poursuivre son intervention.

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ci-dessous extrait du "retour à l'envoyeur"


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