Bref aperçu !
Il est trop tôt après le Meeting « Géant » de Villepinte qui vient de se terminer pour rédiger un Éditorial de fond , assorti de commentaires, nous n’avons d’ailleurs pas trouvé encore à télécharger toutes les interventions et encore moins dans son intégralité le discours du candidat Nicolas Sarkozy.
Nous nous bornerons donc à relater pour le moment très résumé, sommairement le strict minimum d’après des notes que nous avons prises en regardant LCP qui a retransmis en direct ce meeting depuis pratiquement son ouverture et aussi d’après des radios que nous avons écoutées simultanément.
Vers 1 heure moins le quart, d’après ce que nous avons entendu ou vu, avec quelques minutes de coupures de temps en temps pour nous détendre, l’ambiance commençait à battre son plein une heure déjà avant l’heure prévue pour le discours de Nicolas Sarkozy, dans le parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis où une masse de militants agitait des drapeaux tricolores de toutes parts, et où fusaient des messages de mobilisation diffusés par les hauts parleurs.
Les commentateurs meublent l’attente de l’ouverture en commentant La "France forte" de Nicolas Sarkozy et en informant qu’il devrait aujourd'hui revenir sur les nombreuses annonces et propositions et annonces qu'il a énumérées depuis le début de sa campagne et les rendre plus audibles pour les Français et ils avancent qu’il voudra aussi convaincre qu'il est « le seul homme "fort" de cette campagne à pouvoir conduire le destin d'une "France forte", son slogan électoral. »
Nous nous branchons aussi sur Internet de temps en temps et nous tombons sur une reprise d’un extrait de de dépêche de l’Agence AFP , reprise par site, qui relate l’opinion d’une sympathisante parisienne qui a fait le déplacement à Villepinte : "Ca va être très dur! " - "Il y a cinq ans, il y avait une vague Sarkozy, c'était magique", confient-elle, ……. "Cette fois-ci, ce n'est pas mission impossible mais je connais mon histoire de France, ça va être très dur ! Il faut être honnête, la dynamique est en face... Hollande est malin, il ne fait pas de faute".
Ca commence à prendre tournure, vers 13 h. , le Premier Ministre François Fillon monte à la tribune, fait une apparition pour commencer à chauffer la salle, ceci suscite différentes réactions sur les réseaux sociaux internet ( Nous y reviendrons dans notre éditorial que nous ne publierons pas avant demain, afin de nous ménager le temps de réflexions nécessaire)
Vers 13 h . 10 , Bernadette Chirac apparaît à la tribune prend le micro, dans un court message elle évoque "devant tant d'incertitudes", l'importance de "l'expérience, le dynamisme et la ténacité de Nicolas Sarkozy" et indique : « Dans cette bataille, je me place résolument à ses côtés »
Sur une radio (je ne sais plus laquelle, nous zappons beaucoup) , François Bayrou juge que le meeting géant de Villepinte est "indécent", car il s'agit de "l'argent des Français"…
Sur l’écran, nous apercevons des célébrités dans la salle venus apporter leur soutien au candidat de l’UMP, notamment les »étoiles engagées » Emmanuelle Seigner, Jean d'Ormesson, et l’indécollable Enrico Macias, d’autres encore, tous scotchés UMP, mais aussi l’acteur Gérard Depardieu que nous citons en particulier pour souligner sa déclaration sous les applaudissements de la salle : "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy,- avec Carla Bruni, - est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé, en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête »
Carla Bruni-Sarkozy est aussi là assisse aux premiers rang à côté d’Edouard Balludur , auprès des Ministres et des cadres UMP, Rachida Dati n’est pas loin .
C’est le tour de François Fillon de venir animer la salle (vers 13 h 35) il pousse à la tribune un témoignage poignant de fidélité : "Non Nicolas, tu n'es pas tout seul!", il évoque à plusieurs reprises le cœur de la France, le cœur de la république, le cœur qui bat …, devant une salle qui l’ applaudi à tout rompre., et il assure que François Hollande est un "champion du dénigrement". … (là encore nous analyserons son discours dans notre prochain éditorial)
Après ces différentes interventions, la salle est maintenant au plus hot, - chauffée à blanc disent les commentateurs - , et c’est Henri Guaino qui maintenant s’emploie à faire flamber la foule, avant l’ entrée en piste de Nicolas Sarkozy qui ne saurait tarder.
Tout prêt de 14 heures, la sono se déchaîne à plein volume, un morceau solennellement théâtral se fait entendre , tous comprennent que l’entrée de Nicolas Sarkozy est imminente, et effectivement l’homme du jour, arrive souriant et se dirige en traversant une partie de la salle, serrant des mains en série , à droite, à gauche, jusqu’à la tribune, pendant que la foule pousse des cris de joie sur son passage.
14 heures, Nicolas Sarkozy accède à la grande scène et commence à évoquer ses souvenirs du mois de mai 2007 …… "Je me souviens de ce mois de mai où les Français m'ont choisi président de la République. C'était il y a 5 ans, c'était hier" … c’était il y cinq minutes, c’est maintenant … ( ndlr : et hop un grand auto-coup de gomme sur le candidat, c’est le Président qui s’exprime pour la suite, comme si rien ne s’était passé, comme s’il était déjà dans un deuxième mandat), pour la suite on remarquera ses propos à l’accent gaulliens, ses références à de Gaulle, Pompidou, Seguin , … il passe un certain moment à exhumer du passé les fantômes du Gaullisme et le survivant Chirac, pour se placer sous leur aura et ressurgir comme l’héritier légitime actuel du gaullisme , et comme à son habitude il se replace au centre du discours pour énumérer tout ce qu’il a compris au cours de son mandat, et insister sur le poids et la responsabilité de la fonction.
Ensuite un moment d’humilité, Nicolas Sarkozy a compris bea ucoup de choses, mais il a aussi appris, d’après lui, l’humilité …, et quand il explique que l’hypocrisie et a lâcheté lui sont interdites, l’auditoire galvanisé crie et scande « On va gagner ….. on va gagner …. On va gagner … »
Sourire ému de remerciements de l’orateur candidat …
Ndlr : » j’ai compris, j’ai appris ….. », tout indique qu’il a passé cinq ans comme en formation fonctionnelle au long cours pour comprendre et apprendre et qu’il serait prêt maintenant à fonctionner s’il était réélu, mais si nous extrapolons un peu en supposant qu’il soit réélu, nous pouvons craindre qu’il recommence à comprendre et à apprendre encore puisque tout change au fil des jours..
Il faut maintenant entrer dans le vif du sujet, Nicolas Sarkozy quitte son introspection, pour s’intéresser aux Français… , il « sait « ce que les Français exigent , d’après lui « Les Français exigent la récompense du mérite, la récompense de l’effort, … »
Applaudissements redoublés des militants dans la salle ;;;
Suivent des justifications des différents thèmes de campagnes qu’il a déjà abordé dans les médias et dans les réunions depuis son entrée officielle en campagne, … les référendums, la réforme de la fonction publique, la lutte contre les communautarismes etlcertains corps intermédiaires, lutte contre l’injustice, il énonce aussi l’importance des principes et de « la vérité » son discours se politise , il revendique d’ avoir tout donné à la France …. "Je me suis engagé, je vous demande de me croire, comme jamais je m'étais engagé avant dans ma vie".
Encore un tonnerre d’applaudissement à tout rompre et des "Nicolas! Nicolas ! Nicolas ….
Il revient sur son « apprentissage « pour dire qu’il veut faire bouger les choses, en formulant une profession de foi en lui-même et de confiance dans le génie de la France : . "J'ai tiré les leçons des réussites et des échecs. Et je n'ai rien perdu de ma foi, je n'ai rien perdu de mon envie de faire bouger les choses, je n'ai rien perdu de ma confiance dans le génie de la France".
Il martèle - "La grande leçon que je tire de ces cinq années, c'est que l'immobilisme est interdit", pour entrer en matière dans un thème sur l’Europe qui semble novateur.
Il prévient : ."L'Europe doit reprendre son destin en mains sinon elle risque la dislocation", il évoque la crise économique, le besoin d'une Europe solidaire et unie. Face aux crises … "Il est temps de tirer la leçon de toutes ces crises. L'Europe ne doit plus être une menace mais une protection".
Il soutient que "l'Europe ne peut pas être la seule région du monde à si mal défendre ses frontières, ses intérêts et ses citoyens" …. . Pour y remédier, Nicolas Sarkozy envisage une révision des accords de Shengen.
Intarissable sur ce thème Nicolas Sarkozy explique longuement que les accords de Shengen doivent être révisés.
.Nicolas Sarkozy aussi de la souffrance des individus face à la crise économique après avoir dit un peu avant avoir « compris » « qu'au yeux des Français, "il n'y a pas que l'argent qui compte", et il déclare maintenant ( ndlr : en parenthèse) au titre du besoin d'une Europe réformant son libre-échange, qu'"il y a des hommes qui souffrent, il n'y a pas que le commerce".
Peu après il fait flotter le souvenir de De Gaulle ……. , il estime que … : "Si le général de Gaulle n'avait fait ce qu'il a fait et dit ce qu'il a dit, l'Europe ne serait pas ce qu'elle est" ..
.( ndlr : . pour confirmer au passage semble- t-il, - s’ il en était besoin - , son appartenance à la droite française)
Vient ensuite un thème lié sur la défense de la sidérurgie affectée ces derniers mois par des plans sociaux, et sur la défense du nucléaire national.
"La sidérurgie n'est pas un secteur du passé", affirme-t-il en promettant : "je défendrai avec la même force l'industrie nucléaire".
……
Il évoque plus tard la justice en se plaçant du coté de la victime : - "Je veux que la victime puisse donner son avis sur la sanction et la décision de libération", plaide Nicolas Sarkozy, a qui prône un système judiciaire plus proche et à l'écoute des victimes de la délinquance et de la criminalité.
Il ne manque pas souvent de décocher un coup de griffe ou une attaque contre la gauche, en parlant des banlieues , dans le fil du discours, il accuse la gauche d'avoir "abandonné" les banlieues.
Les banlieues et la gauche - Dans le flot du discours, une attaque contre la gauche, qu'il accuse d'avoir "abandonné" les banlieues.
C’est la fin , le candidat UMP termine en lançant sa supplique :
"Aidez-moi, nous avons deux mois!" …..
Nicolas Sarkozy, toujours sur scène s’éloigne du pupitre-prompteur pour chanter, debout et seul sur scène, la Marseillaise avec les tous les militants et participants.
Il est ensuite temps de descendre rejoindre la foule , il embrasse son épouse Carla-Bruni-Saekozy, Bernadette Chirac, les ministres, les cadres UMP, les personnalités notoires, puis il traverse la foule suivit de son épouse, on les applaudit, ils serrent des mains, c’est terminé, les militants reste un moment après la sortie du président- candidat et des personnalités, puis commencent lentement à quitter la salle.
Pour eux, la fête est terminée pour aujourd’hui.
Des journalistes interviewent des cadres politiques, Jean François Coppé pour ne citer que lui s'exclame: "c'est le discours qu'on attendait", il est "absolument magnifique". "Je pense que les deux mois qui nous séparent de la présidentielle vont être absolument déterminants.
Ndlr : Il ne suffit pas de penser et de parler ….. Qui vivra verra … !
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Ci-dessous quelques vidéos,- nous publierons la vidéo de l’intervention de Nicolas Sarkozy dès que possible :
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Premières réactions Médiatiques
Europe1 -
Nicolas Sarkozy a présenté deux grandes mesures à Villepinte. Europe1.fr vous a fait vivre le meeting. Nicolas Sarkozy a présenté dimanche devant plus de 70.000 militants deux grandes mesures de son programme . Le président-candidat a annoncé qu'il ...
EN DIRECT. Sarkozy à Villepinte : "Nous avons deux mois !"
Le Point -
Le président-candidat a tenu le meeting le plus important de sa campagne, dimanche. Va-t-il convaincre les indécis ? Voici les temps forts du discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte, dimanche. 15 h 10 - Après la Marseillaise, Nicolas Sarkozy descend ...
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