Un homme de 24 ans d’origine maghrébine (se réclamant d'Al-Qaïda ) ,d’après ce que j’ai pu entendre très tôt ce matin sur les radios, soupçonné d’être le tueur des sept personnes abattues à Toulouse et Montauban depuis le 11 mars, soit 3 militaires parachutistes et en dernier lieu Lundi 19 mars au lycée-collège de confession juive Ozar-Hatorah de Toulouse où il a abattu un Rabbin enseignant , ses deux enfants et une jeune enfant fille du Directeur, a été localisé et se trouve cerné depuis 3 heures du matin mercredi (ce jour) dans un petit immeuble dans le quartier résidentiel de la Cote pavée du Mirail à Toulouse.
Le suspect est retranché dans un appartement situé au 1er étage de cet immeuble et s’y trouverait avec son frère, ils ne détiendraient pas d’otages, d’après les radios il tire sur les forces de l’ordre et il y aurait eu un ou deux policiers blessés mais pas gravement.
Des ambulances et des voitures de secours ont été prévues sur les lieux.
L’opération s’annonce très difficile du fait de la configuration des lieux, mais cette intervention très matinale avait été minutieusement préparée par une réunion opérationnelle de travail dans la nuit à la préfecture de Toulouse..
Des policiers portant des casques et des gilets pare-balles sombres ont délimité un large périmètre de sécurité autour de ce quartier, pas très éloigné des lieux de la tuerie de lundi, a constaté un reporter sur place. .
Des appartements voisins ont été fouillés par les forces de l’ordre et les reporters ont vu un homme recouvert d’une couverture emportés par la police, sans pouvoir dire de qui il s’agissait, mais bien sûr il ne s’agissait pas du suspect toujours encerclé par les forces du Raid.
La police souhaite également entendre la mère du suspect, selon - « une source proche de l'enquête » -, citée par les radios, en vue d’engager des négociations pour que le suspect se rende, car il convient de l’arrêter vivant pour la suite de l’enquête et sa remise en justice pour qu'il réponde des actes criminels dont il serait présumé coupable
Vers 5 h. 30, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est annoncé par les reporters comme attendu sur les lieux de l’opération.
D’après les reportages radio qui retransmettaient les informations de leurs correspondants sur les lieux, nous avons pu entendre vers 5 h 45 heures du matin le bruit des coups de feu nourris, repris ensuite quelques minutes plus tard, mais les reporters n’ont pu savoir s’il provenait du tireur ou des forces de l’ordre.
D’après les reporters, les enquêteurs paraissent confiants sur le fait que ce suspect soit bien l’auteur des assassinats de sept personnes, trois parachutistes à Toulouse et Montauban les 11 et 15 mars ? et un rabbin enseignant, ses deux enfants et une fillette devant le lycée collège de confession juive à Toulouse le 19 mars.
. Au cours des reportages, le profil du suspect se dessine peu à peu, nous avons entendu qu’il serait âgé de 24 ans, d’origine maghrébine, dans « la mouvance de la guerre sainte, qu’il aurait participé au jihad, qu’il aurait séjourné dans les zones troublées à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan dans des zones d'Al-Qaïda et d’après les reporters, dans sa discussion avec le RAID il se revendique d’Al-Qaïda », toujours selon la source « proche de l’enquête, le suspect « fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont qui ont toujours été une inquiétudes pour les services »
De même source, "Il était dans le collimateur de la DCRI (la Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats. La police judiciaire a alors apporté un élément très précieux qui a boosté l'enquête".
Note : s’il était dans le collimateur nous ne savons pas s’il a été interrogé ou filé, en tout cas il faudrait le savoir… pour y voir plus clair.
S'il est confirmé que ce suspect est bien des sept assassinats de Toulouse et Montauban, et de nouveau Toulouse, on ne peut que regretter que le plan Vigipirate écarlate n’ait pas été actionnée dés le premier meurtre dont a été victime un militaire parachutiste à Toulouse, soit le 11 mars, cela aurait peut-être évité le pire dramatique de la suite.
(Les services de Renseignement occidentaux estimaient récemment à quelques dizaines ces jeunes djihadistes de retour des zones troublées à la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan, dont quelques-uns en France.)
Le passage à l'acte terroriste de la part de ces individus a toujours été considéré comme la principale menace constituée par ces djihadistes.
L’intervention du Raid en cours à Toulouse se déroule alors que doivent être célébrées les obsèques militaires des parachutistes à Montauban ce mercredi après-midi, en présence du Président de la République et de cinq autres candidats à la présidentielle.
A l’heure où nous terminons notre Éditorial nous ne savons pas la progression de l’intervention mais nous allons immédiatement nous rebrancher pour connaître la suite et si le suspect a été arrêté ou s’il résiste encore.
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