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23 février 2012

Nicolas Sarkozy le 23 Février à Lille est venu parler à la France qui travaille !

Éditorial de lucienne magalie pons

Décidément on ne peut plus en douter,  Nicolas Sarkozy est obsédé par le "travail" , en effet  ce candidat à la Présidentielle 2012  fait du "travail"  de discours en discours son fer de lance  et son terme porteur  contre l'assistanat.

".... Je suis venu parler à la France qui travaille ..." , a déclaré le président sortant devant une foule de militants UMP et sympathisants endimanchés qui agitaient des drapeaux et qui avait pris un ou deux jours de congé ou de vacances pour venir l'assister.

Finalement ce que l’on peut dire des interventions de Nicolas Sarkozy , depuis sa déclaration de candidature, c’est qu’elles n’évoluent pas sur d’autres propositions que celles qu’il a déjà dévoilées, mais qu’elles se renforcent de contraintes et de sanctions qu’il se propose de mettre en œuvre contre « l’assistanat » qu’il fustige en se présentant comme le défenseur de la France qui travaille.

Jeudi soir à Lille  il  a joué devant son public UMP et ralliés, soit 10.000 personnes selon les organisateurs   son rôle de  défenseur de la France qui travaille, un thème qui lui avait valu une parti de son succès en 2007/

Tout de même si l’on considère que 10.000 personnes s’étaient déplacées pour le soutenir on peut remarque que ça fait 10.000 journées de travail perdues aujourd’hui en France

On peut faire remarquer au passage que  les français  depuis 2007 ont pu « apprécier » d’eux même leur difficulté en matière d’emploi et de chômage et ce n’est pas  sur ce thème qu’on arrivera à leur jeter de la poudre aux yeux, puisque entre autre preuve de leur méfiance,  le président sortant reste à la traîne dans les sondages

Ce n’est pas en agrémentant ses interventions de réminiscence de sa campagne de 2007, ou encore de son discours de Toulon en 2009,  en partant à la reconquête des ouvriers en glorifiant « la France qui travaille »  et en la dressant  contre l’assistanat  en déplorant  la dé valorisation du travail, qu’il parviendra  à dresser les français les uns contres les autres  échaudés par cinq ans d’injustice économiques , sociales et fiscales.

Bien sûr il lui reste une frange  de partisans  UMP,  ses  conservateurs  dévoués,  autrement dit  son électorat  le plus conservateur qui tient à ses privilèges et tient  aussi à  son profit  et ses revenus tirés  du travail  des  travailleurs,   et  il lui reste aussi les militants UMP cette masse  clientéliste   des élus de droite, mais il est bien évident que pour passer au second tour Nicolas Sarkozy a besoin d’ un  reports de voix en masse très important. 

En entendant Nicolas Sarkozy dénoncer    la dévalorisation du travail  et l’assistant on s’imaginerait  qu’un autre président que lui-même en serait responsable, on est en pleine fiction politicienne.

Nicolas Sarkozy a ressorti aussi des serpents de mers qui ressurgissent périodiquement de la mare de ses discours , il a  notamment réitéré ses propositions sur l'encadrement des revenus des dirigeants d'entreprise, sur  l'interdiction des "parachutes dorés" et "retraites-chapeau".


Il a proposé  'une augmentation de salaire net  pour les plus bas revenus en développant un artifice qui consisterait à supprimer   la Prime pour l'emploi , la suppression des charges sociales sur les bulletins de paye des salariés ,  soit 6millions de salarié  concernés, pour établir in fine  l'alignement de la fiscalité des dividendes sur celle du travail.

Il a estimé que  sa proposition  aboutirait à  une augmentation "de près de 1.000 euros par an" du salaire net au niveau du smic et non plus en moyenne pour  sept millions de bénéficiaires potentiels.

Autrement dit environ 67 euros par mois ( mais selon le calcul des experts en réalité l’augmentation ne serait que de trois euros par mois en moyenne, voir les réactions en revue de presse) .

De même, a-t-il précisé que le maintien du revenu de solidarité active (RSA) pour les personnes sans emploi serait subordonné à une évaluation tous les 18 mois et non tous les ans, comme il l'avait dit mercredi soir sur France 2.

"Je ne resterai pas les bras croisés s'il y a une chance, même minime, de sauver un emploi", a promis le chef de l'Etat, qui en a a profité  pour accuser  les socialistes et leur champion d'être "obsédés par le développement de l'assistanat" et "l'entretien d'une clientèle" : "Eux ils parlent à des castes, moi je veux parler au peuple de France."a-il dit.

Il a tout de même du toupet pour ne pas dire du culot d’accabler ainsi les socialistes et leur champion en les accusant  injustement de développer l’assistanat, et de parler à des castes

 …Par ailleurs il a encore   accusé François Hollande d'avoir négocié des accords "misérables" avec les écologistes, de ne pas supporter la critique et de "manquer de courage" et de nouveau   il a reproché  aux socialistes de s'être abstenus cette semaine lors du vote du Mécanisme de stabilisation européen (MES) censé prévenir dans la zone euro des crises comme celle de la dette souveraine grecque.

"L'abstention c'est une fuite, c'est un refus d'assumer ses responsabilités", a-t-il  martelé,  "L'abstention ne fabrique pas une France forte, elle prépare une France faible et une France faible ne peut pas protéger les Français."

Encore des accusations injustes, les députés socialistes ont parfaitement le droit de s’abstenir en Assemblée sur un projet  qu’ils n’approuvent pas et dont du reste ils ont  exprimé  clairement leur réserves  en séance à l’Assemblée Nationale.

Monsieur Sarkozy ne peut supporter que les députés exercent leur rôle législatif  en toute indépendance  de l’exécutif  alors qu’il devrait respecter lui le premier la séparation constitutionnelle des pouvoirs exécutif et législatif notamment. 

 Enfin pour terminer,  son appel désormais  habituel aux Français.. : "Aidez-moi à construire une France plus forte !"

A noter le retour de Madame Rachida DATI  a ses côtés, celle qui fut sa porte parole de campagne en 2007 et que son  éloignement de l’Elysée faisait penser à une disgrâce ,   était  venue à  Lille avec Nicolas Sarkozy  et  d’après les médias  elle «  a joué les vedettes américaines en prélude au discours du candidat »

  "La France n'a pas besoin d'un homme qui hésite, la France n'a pas besoin d'un homme qui craint la critique", a-t-elle déclaré à la tribune à propos de François Hollande, sous les acclamations de l'assistance.

 D’après Madame Rachida  "La France a besoin d'un homme qui défend son pays."et vous l’aurez compris pour elle et les militants UMP et ralliés cet « homme » ne peut être que Nicolas Sarkozy.

Ces gens là ignorent que nul n’est indispensable …

Madame Rachida Dati,  ancienne garde des sceaux, actuellement  députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris a  été une des premières reçues par le candidat à son QG, signe d'un retour en grâce.

"Nicolas Sarkozy rassemble tout le monde, la  présence de Rachida Dati à Lille montre qu'il compte sur elle", expliquait le ministre du Travail Xavier Bertrand dans le TGV qui amenait le chef de l'Etat et sa suite dans le Nord.

Une vraie partie de campagne ..

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Voici la vidéo de son intervention,  ce soir ou demain (selon nos disponibilités) nous actualiserons notre éditorial en publiant les réactions des autres candidats et hommes politiques  qui parlent  eux  a toute la population française,  à tous les français sans exclusion  discriminatoire  , à  ceux qui travaillent, à ceux qui sont au chômage privés d'emplois, à ceux qui sont en retraites, à  ceux  sont qui sont étudiants ,à  ceux qui sont privés d'études fautes de moyens, à   ceux qui souffrent, à ceux qui sont dans la rue, à tous les français sans exception. 



Discours de Nicolas Sarkozy à Lille par NicolasSarkozy



Le retour de Rachida :




petit potin ...

Pour le Meeting de Lille Madame Rachida Dati avait choisi de porter des bottes rouges


Madame Rachida Dati était du voyage, certains médias ont estimé que c'était un retour en grâce auprès du Président avec lequel elle ne s'affichait plus publiquement  depuis son départ du Gouvernement, d'autres ont estimé que c'était aussi un pied de nez de Sarkozy à Fillon.

 On sait en effet que Madame Rachida Dati n'entend pas céder à Fillon  et qu'elle maintient sa candidature aux  législatives pour la II° circonscription de Paris VII° , alors et même que François Fillon a été investit par l'UMP pour se présenter dans cette circonscription

Les médias ont aussi insisté sur l'élégance de Madame Rachida Dati pour ce déplacement, en citant notamment les bottes rouges à très hauts talons, "vertigineux"  citaient certains". 
Les deux politiques ont voyagé cote à cote dans le train


1 commentaire:

Lucie Rose a dit…

Tiens je ne savais pas que c'était des bottes! Mais bon sous le jean j'ai trouvé ça joli (et oui moi aussi j'ai regardé ça)
Quoi qu'il en soit c'est vrai, on ne peut pas dire que la valeur travail ai été épargnée du discours!

Lucie Rose, de http://girlyouwillbeawomansoon.blogspot.com