Éditorial de lucienne magalie pons
En effet, Jeudi après-midi, un accord sur les mesures d'austérité avait été trouvé « in extrémis » entre les trois partis de la coalition au pouvoir (le Pasok, le parti socialiste de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou ; le parti d'extrême-droite Laos et le parti conservateur du Premier ministre Lucas Papademos).
Il fallait faire vite : une réunion de l'Eurogroupe avait lieu à Bruxelles pour le déblocage de 130 milliards d'euros, nécessaire pour éviter un défaut de paiement le 20 mars. Mais la décision a été reportée au 15 février. En effet la zone euro s’est avisée de réclamer en garantie davantage de mesures d’austérité et Athènes est mise en demeure, pour ainsi dire, de trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour que l’aide de 130 milliards d’euros qui lui était promise soit effectivement débloquée
Athènes devra trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour être renflouée.
On a vraiment l’impression que certains pays de la zone d’euros font tout pour se débarrasser de la Grèce en la précipitant d’ultimatum en ultimatum dans une faillite que certains estiment inévitable , d’après certains médias la réticence des partis grecs à valider un plan d’austérité aurait porté à son comble la défiance de la zone euro, dont certains pays n'excluent plus d'abandonner le pays à son sort.
Cette nouvelle exigence de la zone euro bloque tout !
Mais le pire c’est qu’à Athènes, le Gouvernement grec se retrouve en crise sociale et politique .
En effet alors que les athéniens manifestent dans certains points stratégiques, le Parti d'extrême droite Laos a réagi en retirant son soutien au programme d'austérité demandé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international et trois ministres sur quatre ont démissionné du Gouvernement de coalition.
Le chef du parti d'extrême-droite Laos, Georges Karatzaferis a déjà annoncé qu'il ne voterait pas le nouveau train de mesures qui vont être présentées au parlement. «Je ne peux pas voter ce plan d'austérité qui humilie le pays ……… ce n'est pas la bonne solution», a-t-il expliqué… et trois des quatre ministres d'extrême-droite ont démissionné dans la foulée.
Même sans le Laos, qui ne compte que 16 députés, Lucas Papademos disposerait encore d'une majorité pour faire voter ce plan mais le risque est grand que la coalition continue à tanguer, soulignent les médias.
D'autant que la veille, les socialistes avaient tardé à donner leur aval, en déplorant la baisse des retraites complémentaires
La ministre socialiste, adjointe aux Affaires européennes, Mariliza Xenoyannakopoulou, cadre et député du parti socialiste Pasok, a elle aussi annoncé sa démission du gouvernement en réaction au nouveau plan de rigueur.
.
Dans le même temps, le centre d'Athènes reste paralysé par une grève générale de 48 heures, à l'appel des deux principaux syndicats du pays qui refusent ce nouveau plan d’austérité qui, selon eux, «va être le tombeau de la société grecque».
Aujourd’hui le centre de la capitale est bloqué par les débrayages dans les transports en commun et le ralentissement du fonctionnement au des services publics.
Queslques 7000 manifestants réunis place Syntagma se sont heurtés avec la police qui a riposté par des tirs de gaz lacrymogènes à des jets de pierres et de cocktails Molotov d'un groupe de manifestants.
Des dizaines d'employés du ministère des Finances ont aussi décidé d’une «occupation» des locaux, situés sur la place. . Mais le premier syndicat de police a exprimé sa volonté de ne plus agir contre ses "frères". Ce syndicat accuse le FMI et la Commission européenne de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale.
Au port du Pirée, où la grève bloquait les bateaux à quai , environ 2000 salariés des chantiers navals et dockers ont manifesté aussi
Dans la ville d’Athènes, une autre manifestation rassemblait, dans le calme et la discipline, quelque 10 000 militants communistes du Front des travailleurs Pame à Athènes.
Ces troubles sociaux devraient s’aggraver Dimanche quand tous les contestataires appelés par leurs syndicats et mouvements politiques afflueront devant le parlement qui devrait entériné le plan d'austérité.
Jeudi dans la journée nous avions poussé un « Ouf » de soulagement en nous fiant aux déclaration émanant tant du Président de la BCE,Mario Draghi, que du Premier Ministre Grec Lucas Papademos, selon lesquels un accord sur les mesures d'austérité avait été été trouvé entre les trois partis de la coalition au pouvoir (le Pasok, parti socialiste de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou, le Laos parti d'extrême-droite de Georges Karatzaferis et le parti conservateur du Premier ministre Lucas Papademos).
En effet, Jeudi après-midi, un accord sur les mesures d'austérité avait été trouvé « in extrémis » entre les trois partis de la coalition au pouvoir (le Pasok, le parti socialiste de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou ; le parti d'extrême-droite Laos et le parti conservateur du Premier ministre Lucas Papademos).
Il fallait faire vite : une réunion de l'Eurogroupe avait lieu à Bruxelles pour le déblocage de 130 milliards d'euros, nécessaire pour éviter un défaut de paiement le 20 mars. Mais la décision a été reportée au 15 février. En effet la zone euro s’est avisée de réclamer en garantie davantage de mesures d’austérité et Athènes est mise en demeure, pour ainsi dire, de trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour que l’aide de 130 milliards d’euros qui lui était promise soit effectivement débloquée
Athènes devra trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour être renflouée.
On a vraiment l’impression que certains pays de la zone d’euros font tout pour se débarrasser de la Grèce en la précipitant d’ultimatum en ultimatum dans une faillite que certains estiment inévitable , d’après certains médias la réticence des partis grecs à valider un plan d’austérité aurait porté à son comble la défiance de la zone euro, dont certains pays n'excluent plus d'abandonner le pays à son sort.
Cette nouvelle exigence de la zone euro bloque tout !
Mais le pire c’est qu’à Athènes, le Gouvernement grec se retrouve en crise sociale et politique .
En effet alors que les athéniens manifestent dans certains points stratégiques, le Parti d'extrême droite Laos a réagi en retirant son soutien au programme d'austérité demandé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international et trois ministres sur quatre ont démissionné du Gouvernement de coalition.
Le chef du parti d'extrême-droite Laos, Georges Karatzaferis a déjà annoncé qu'il ne voterait pas le nouveau train de mesures qui vont être présentées au parlement. «Je ne peux pas voter ce plan d'austérité qui humilie le pays ……… ce n'est pas la bonne solution», a-t-il expliqué… et trois des quatre ministres d'extrême-droite ont démissionné dans la foulée.
Même sans le Laos, qui ne compte que 16 députés, Lucas Papademos disposerait encore d'une majorité pour faire voter ce plan mais le risque est grand que la coalition continue à tanguer, soulignent les médias.
D'autant que la veille, les socialistes avaient tardé à donner leur aval, en déplorant la baisse des retraites complémentaires
La ministre socialiste, adjointe aux Affaires européennes, Mariliza Xenoyannakopoulou, cadre et député du parti socialiste Pasok, a elle aussi annoncé sa démission du gouvernement en réaction au nouveau plan de rigueur.
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Dans le même temps, le centre d'Athènes reste paralysé par une grève générale de 48 heures, à l'appel des deux principaux syndicats du pays qui refusent ce nouveau plan d’austérité qui, selon eux, «va être le tombeau de la société grecque».
Aujourd’hui le centre de la capitale est bloqué par les débrayages dans les transports en commun et le ralentissement du fonctionnement au des services publics.
Queslques 7000 manifestants réunis place Syntagma se sont heurtés avec la police qui a riposté par des tirs de gaz lacrymogènes à des jets de pierres et de cocktails Molotov d'un groupe de manifestants.
Des dizaines d'employés du ministère des Finances ont aussi décidé d’une «occupation» des locaux, situés sur la place. . Mais le premier syndicat de police a exprimé sa volonté de ne plus agir contre ses "frères". Ce syndicat accuse le FMI et la Commission européenne de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale.
Au port du Pirée, où la grève bloquait les bateaux à quai , environ 2000 salariés des chantiers navals et dockers ont manifesté aussi
Dans la ville d’Athènes, une autre manifestation rassemblait, dans le calme et la discipline, quelque 10 000 militants communistes du Front des travailleurs Pame à Athènes.
Ces troubles sociaux devraient s’aggraver Dimanche quand tous les contestataires appelés par leurs syndicats et mouvements politiques afflueront devant le parlement qui devrait entériné le plan d'austérité.
REVUE DE PRESSE
TF1 - Tandis que la troïka devient de plus en plus persona non grata en Grèce, les 4 ministres du LAOS, parti d'extrême droite, ont présenté vendredi leur démission du gouvernement de coalition et le leader du parti a annoncé qu'il s'opposera au plan de ... |
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