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16 février 2012

Nicolas Sarkozy, candidat déclaré : tour d'horizon européen

Source EUROTOPICS

Revue de presse européenne du 16/02/2012

À LA UNE
Linie

Sarkozy débute une campagne difficile
Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé officiellement mercredi sa candidature aux élections présidentielles le 22 avril. Il est devancé dans les sondages par son adversaire socialiste, François Hollande. Pour certains commentateurs, l'éviction de Sarkozy serait une perte sur la scène internationale, tandis que d'autres le voient comme le symbole du déclin de la France, dont la politique restera déterminée par l'Allemagne après les élections.


The Times - Royaume-Uni
Injustement tombé en disgrâce
Les chances de réélection de Nicolas Sarkozy sont faibles même s'il a réalisé plus que beaucoup le pensent, estime le quotidien conservateur The Times : "Comparé à son bilan à l'extérieur de l'Europe, la gestion de Sarkozy dans la crise de la zone euro a été moins impressionnante. Mais il faut lui accorder qu'il a toujours poussé la chancelière allemande, Angela Merkel, vers une solution et que ses demandes d'augmenter l'intervention de la Banque centrale européenne ont été entendues. Parallèlement, il a été prêt à faire des compromis politiques difficiles pour faire avancer le processus. Sarkozy a été un ferme défenseur d'une libéralisation des marchés, dont l'économie française a grandement besoin, même si ses réussites n'ont pas toujours pu suivre ses propos. … Malgré tous ses défauts, la chute de Sarkozy serait une perte pour la scène internationale. S'il veut échapper à ce destin, il va devoir réaliser une dernière campagne grandiose." (16.02.2012)

» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Élections, » France

Lidové noviny - République tchèque
Sarkozy est le président du déclin
Nicolas Sarkozy a fait un bon départ en tant que président des Français mais a beaucoup perdu en stature et en image au cours de la crise, analyse le quotidien conservateur Lidové noviny : "Sarkozy a rapidement tenu ses promesses. Il a empêché que les syndicats ne paralysent le pays, a réduit les privilèges des fonctionnaires de l'Etat et des cheminots, et a réintégré la France au sein de la structure militaire de l'OTAN. Mais dans la crise financière, le courageux président de la réforme s'est transformé en politique pragmatique traditionnel. … Les forces de l'économie française s'amenuisant, il a remis les rênes à la chancelière allemande. Il a accepté un pacte budgétaire qu'il avait qualifié quelques jours auparavant d'attaque inacceptable contre la souveraineté française. Pour la majeure partie de la population, il est maintenant le président d'un déclin symbolisé par la perte du triple A et la relégation derrière l'Allemagne." (16.02.2012)


El País - Espagne
Merkel préside aux destinées de la France
Dans la campagne électorale pour les élections présidentielles françaises, les deux principaux candidats doivent être conscients que c'est l'Allemagne qui préside aux destinées de l'Europe, estime le quotidien de centre-gauche El País : "La crise économique et financière européenne transforme également les règles du jeu politique à l'intérieur du pays et contraint même Paris à reconnaître un état de fait : c'est Merkel qui détermine la marche à suivre, même si la France s'efforce de se présenter sous le jour le plus flatteur possible. Les candidats devraient en prendre note. …. Nicolas Sarkozy et François Hollande ne jurent que par un thème : l'Allemagne. Hollande se présente toutefois comme l'homme fort face à la chancelière. Ne disposant pas de remède miracle contre la crise de la zone euro, le candidat socialiste a juré une nouvelle fois qu'il serait en mesure de changer la relation avec l'Allemagne. Il a indiqué être capable de contraindre Merkel à renégocier le pacte de stabilité que celle-ci vient juste d'imposer à ses partenaires." (14.02.2012)


La Tribune - France
L'hyperprésident doit devenir un hypercandidat
Selon les derniers sondages, le président sortant, Nicolas Sarkozy, se trouve loin derrière son adversaire socialiste, François Hollande, qui l'emporterait au second tour avec 57 pour cent des voix. Les choses se compliquent pour le président Sarkozy, estime le journal économique en ligne La Tribune : "Le président sortant le sait, il ne peut guère compter sur son bilan pour rattraper le retard considérable qui le sépare, au premier, et surtout au second tour, de son rival socialiste. ... Le président-candidat de 2012 est-il capable de retrouver du crédit dans un pays anxieux face à la montée du chômage et de risques de toute nature ? C'est la vraie inconnue de la période qui s'ouvre. Il reste deux mois à Nicolas Sarkozy 'pour renverser la table', transformer l'hyperprésident en un hypercandidat. ... Candidat oui, mais pour quoi faire ? Faire ce qu'il n'a pas su, pas pu ou pas voulu faire quand il en avait le pouvoir ?" (16.02.2012)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Élections, » Politique, » France
Tous les textes disponibles de » Philippe Mabille

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