21 février 2012

Monsieur Nicolas Sarkozy visitait le marché d'intérêt national de Rungis ce matin

Éditorial de lucienne magalie pons

Je ne sais pas si Monsieur Nicolas Sarkozy en visite très matinale ce matin à Rungis l’était en sa qualité de Président de la République où en candidat à l’élection présidentielle 2012, peu importe, laissons  de côté pour le moment les études savantes  sur  le profil de Janus  et  les interprétations symboliques  du miroir à double face de côté,  pour ne voir en lui qu’un seul et même homme politique puisqu'il tient partout le même discours en l'adoptant aux circonstances.



Monsieur Nicolas Sarkozy est arrivé  à 6 h 15 au marché d’intérêt national de Rungis  à la rencontre des bouchers principalement et il faut bien noter qu’il s’agit d’une visite politique qui peut tout autant s’inscrire dans un agenda de président en fonction que dans un agenda de candidat, en effet il a estimé notamment  que  «la polémique» déclenchée par la présidente du Front National  sur la viande halal n'avait pas lieu d'être

«La polémique n'a pas lieu d'être. On consomme chaque année en Ile-de-France 200 000 tonnes de viande et il y a 2,5% de viande casher et halal» sur ce total, a fait valoir Monsieur Nicolas Sarkozy , en arrivant   au pavillon des volailles et viandes de boucherie.

Ce n’est pas nouveau, comme toujours, chaque fois qu’il le peut,  Monsieur Sarkozy très politiquement  dogmatique  a tenu à célébrer la valeur  «  travail » 


Ce n’est pas nouveau, comme toujours, chaque fois qu’il le peut,  Monsieur Sarkozy très politiquement  dogmatique  a tenu à célébrer la valeur  «  travail »  : "Je vais à la rencontre des gens qui travaillent, qui travaillent dur", a déclaré le chef de l'Etat ".......

 «Ici, les gens travaillent dur et se donnent du mal. Il faut les respecter», a-t-il déclaré en entrant  dans les salles réfrigérées des grossistes en viande.

D’après les médias la visite  s’est déroulée  dans le genre d’ambiance qui meuble ce genre de déplacement populaire, des  patrons et des employés aussi on pu parler au Président et lui faire part de leurs avis,  certains le félicite pour  la réforme de l’apprentissage,  un vendeur de bœuf considère qu’il « faut remettre les gens au travail » et  que les 35 heures « c’est des conneries » «Courage»,«on vous soutient», lui lance-t-on à plusieurs reprises. On le félicite également pour sa réforme de l'apprentissage. «Il faut remettre les gens au travail»,

C’est assez curieux de constater que ceux qui sont au boulot voudraient travailler encore plus de 35 heures  et de plus veulent remettre les gens au travail ….,  comme s’il suffisait de le dire  …

«Votre plan de formation pour les apprentis est très bon! Le problème, dans nos métiers, c'est qu'on n'a plus de jeunes. On ne va pas faire que des informaticiens!»,  a opiné un  boucher «d'origine polonaise», comme il a tenu à le faire ressortir à plusieurs reprises en racontant l’histoire de sa vie  en  raccourci  : «J'ai commencé à travailler à 13 ans et demi. J'ai 58 ans ans, ici, c'est la vie, je gagne bien. Je ne vais pas partir à la retraite à 60 ans!»

Espérons que ce travailleur acharné qui n’a pas l’air  de vouloir   décrocher a pu aussi vivre autrement qu’en décrochant des carcasses  et qu'en tranchant  de la viande , au moins pour respirer et profiter  à l’extérieur  des halles et ensuite de Rungis  sur ce qui se passe de plus festif  dans la vie


Après le boucher d’origine polonaise, un employé que les médias disent ivoirien   arrive près du Président , lui aussi à son mot à dire … «Merci pour votre courage dans la crise ivoirienne» apprécie-t-il, ……. «Maintenant vous avez un président que vous avez choisi», Monsieur Sarkozy explique avant, «c'était inadmissible».

Ainsi il est sur et certain maintenant que Monsieur Sarkozy a un président ivoirien qu’il a choisi… on s’en doutait un peu, mais on ne peut  plus en douter puisque cet employé ivoirien  a affirmé en deux mots ce que les journalistes pendant tous les mois  qu’a duré  la crise ivoirienne  n’osaient  dire clairement.


Au passage le Président est encouragé «  courage, on vous soutient. », certains réclament une photo avec lui, et  d’autres  se bousculent un peu   pour lui serrer la main.



Cependant, il est à regretter  qu’au cours de sa visite à Rungis, deux jeunes   se soient trouvés là  et que  l’un des deux  se sont crus autorisé  à  fanfaronner  avec une vulgaire familiarité  : «Et Carla, elle est où? C'est elle qu'on voulait voir», le mieux eut été de ne pas répondre à cet effronté, mais Monsieur Sarkozy  a répondu   indirectement à des journalistes … «Carla voulait venir mais avec la petite, ce n'était pas possible»,  en allusion sa dernière-née Giulia, née en octobre dernier.

Tout de même les nurses ne sont pas payées pour  ne rien faire, Madame Carla Bruni-Sarkozy qui a récemment confié dans une interviewe,  qu’elle se couchait tous les soirs et se réveillait tous les matins avec le Président, n’auraient  pas été en peine  pour l’accompagner, si elle avait souhaité, mais ce que nous pouvons comprendre c’est qu’elle se réserve essentiellement  pour des réunions  de campagne,  et d’autre part on peut penser aussi  que de visiter  très tôt le matin   des carcasses de viande et des volailles mortes  ficelées mortes  sur des étals  n’est pas spécialement réjouissant pour une femme délicate,   et peut même vous atteindre le moral  pour toute la journée et vous dégoûter de la viande pour un bon bout de temps ,   et on ne pas  peut lui en tenir grief.


 Au cours de sa visite à Rungis,  Monsieur Sarkozy a prévu de prendre un petit déjeuner avec des professionnels représentatifs des différents métiers de boucherie.

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