Je ne sais pas si Monsieur Nicolas Sarkozy en visite très matinale ce matin à Rungis l’était en sa qualité de Président de la République où en candidat à l’élection présidentielle 2012, peu importe, laissons de côté pour le moment les études savantes sur le profil de Janus et les interprétations symboliques du miroir à double face de côté, pour ne voir en lui qu’un seul et même homme politique puisqu'il tient partout le même discours en l'adoptant aux circonstances.
Monsieur Nicolas Sarkozy est arrivé à 6 h 15 au marché d’intérêt national de Rungis à la rencontre des bouchers principalement et il faut bien noter qu’il s’agit d’une visite politique qui peut tout autant s’inscrire dans un agenda de président en fonction que dans un agenda de candidat, en effet il a estimé notamment que «la polémique» déclenchée par la présidente du Front National sur la viande halal n'avait pas lieu d'être
«La polémique n'a pas lieu d'être. On consomme chaque année en Ile-de-France 200 000 tonnes de viande et il y a 2,5% de viande casher et halal» sur ce total, a fait valoir Monsieur Nicolas Sarkozy , en arrivant au pavillon des volailles et viandes de boucherie.
Ce n’est pas nouveau, comme toujours, chaque fois qu’il le peut, Monsieur Sarkozy très politiquement dogmatique a tenu à célébrer la valeur « travail »
Ce n’est pas nouveau, comme toujours, chaque fois qu’il le peut, Monsieur Sarkozy très politiquement dogmatique a tenu à célébrer la valeur « travail » : "Je vais à la rencontre des gens qui travaillent, qui travaillent dur", a déclaré le chef de l'Etat ".......
«Ici, les gens travaillent dur et se donnent du mal. Il faut les respecter», a-t-il déclaré en entrant dans les salles réfrigérées des grossistes en viande.
«Ici, les gens travaillent dur et se donnent du mal. Il faut les respecter», a-t-il déclaré en entrant dans les salles réfrigérées des grossistes en viande.
D’après les médias la visite s’est déroulée dans le genre d’ambiance qui meuble ce genre de déplacement populaire, des patrons et des employés aussi on pu parler au Président et lui faire part de leurs avis, certains le félicite pour la réforme de l’apprentissage, un vendeur de bœuf considère qu’il « faut remettre les gens au travail » et que les 35 heures « c’est des conneries » «Courage»,«on vous soutient», lui lance-t-on à plusieurs reprises. On le félicite également pour sa réforme de l'apprentissage. «Il faut remettre les gens au travail»,
C’est assez curieux de constater que ceux qui sont au boulot voudraient travailler encore plus de 35 heures et de plus veulent remettre les gens au travail …., comme s’il suffisait de le dire …
«Votre plan de formation pour les apprentis est très bon! Le problème, dans nos métiers, c'est qu'on n'a plus de jeunes. On ne va pas faire que des informaticiens!», a opiné un boucher «d'origine polonaise», comme il a tenu à le faire ressortir à plusieurs reprises en racontant l’histoire de sa vie en raccourci : «J'ai commencé à travailler à 13 ans et demi. J'ai 58 ans ans, ici, c'est la vie, je gagne bien. Je ne vais pas partir à la retraite à 60 ans!»
Espérons que ce travailleur acharné qui n’a pas l’air de vouloir décrocher a pu aussi vivre autrement qu’en décrochant des carcasses et qu'en tranchant de la viande , au moins pour respirer et profiter à l’extérieur des halles et ensuite de Rungis sur ce qui se passe de plus festif dans la vie
Après le boucher d’origine polonaise, un employé que les médias disent ivoirien arrive près du Président , lui aussi à son mot à dire … «Merci pour votre courage dans la crise ivoirienne» apprécie-t-il, ……. «Maintenant vous avez un président que vous avez choisi», Monsieur Sarkozy explique avant, «c'était inadmissible».
Ainsi il est sur et certain maintenant que Monsieur Sarkozy a un président ivoirien qu’il a choisi… on s’en doutait un peu, mais on ne peut plus en douter puisque cet employé ivoirien a affirmé en deux mots ce que les journalistes pendant tous les mois qu’a duré la crise ivoirienne n’osaient dire clairement.
Au passage le Président est encouragé « courage, on vous soutient. », certains réclament une photo avec lui, et d’autres se bousculent un peu pour lui serrer la main.
Cependant, il est à regretter qu’au cours de sa visite à Rungis, deux jeunes se soient trouvés là et que l’un des deux se sont crus autorisé à fanfaronner avec une vulgaire familiarité : «Et Carla, elle est où? C'est elle qu'on voulait voir», le mieux eut été de ne pas répondre à cet effronté, mais Monsieur Sarkozy a répondu indirectement à des journalistes … «Carla voulait venir mais avec la petite, ce n'était pas possible», en allusion sa dernière-née Giulia, née en octobre dernier.
Tout de même les nurses ne sont pas payées pour ne rien faire, Madame Carla Bruni-Sarkozy qui a récemment confié dans une interviewe, qu’elle se couchait tous les soirs et se réveillait tous les matins avec le Président, n’auraient pas été en peine pour l’accompagner, si elle avait souhaité, mais ce que nous pouvons comprendre c’est qu’elle se réserve essentiellement pour des réunions de campagne, et d’autre part on peut penser aussi que de visiter très tôt le matin des carcasses de viande et des volailles mortes ficelées mortes sur des étals n’est pas spécialement réjouissant pour une femme délicate, et peut même vous atteindre le moral pour toute la journée et vous dégoûter de la viande pour un bon bout de temps , et on ne pas peut lui en tenir grief.
Au cours de sa visite à Rungis, Monsieur Sarkozy a prévu de prendre un petit déjeuner avec des professionnels représentatifs des différents métiers de boucherie.
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