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11 février 2012

Grèce : approbation du plan d'austérité par le Gouvernement grec

Éditorial de lucienne magalie pons

Dans une Grèce en chaos social et en pleine crise politique, le gouvernement grec ( dont les ministres du parti d’ extrême droite et une ministre socialiste ont démissionné hier pour protester contre les mesures de rigueur projetées) a approuvé dans la nuit de vendredi à samedi le plan d'austérité exigé par l'Union Européenne et le FMI pour débloquer une nouvelle aide à la Grèce lui permettant d'éviter un défaut de paiement en mars, a indiqué le bureau du Premier ministre grec Lucas Papademos. "Il y a eu une approbation unanime" de l'accord qui sauvera la Grèce d'un défaut désordonné en mars, a précisé à l'agence de l’AFP le bureau du Premier ministre Lucas Papademos.

De son côté l'agence Athens News Agency (ANA) a indiqué que l'accord a été transmis au Parlement (grec) pour qu'il se prononce dimanche par un vote, les porte-parole du gouvernement n'ont pas pu être joints par les médias pour confirmer cette information.

Les mesures d'austérité ont provoqué depuis déjà 3 jours des manifestations et mouvements de protestation et deux grèves générales cette semaine.

Le Premier ministre grec Lucas Papademos avait prévenu que la Grèce se trouvait dans un moment de responsabilité historique et prévenu vendredi les membres de la coalition contre un risque de "chaos incontrôlé" en Grèce sans un accord sur le plan d'austérité, après la démission des six ministres opposés aux mesures de rigueur exigées par l'UE et le FMI.

M. Papademos a prévenu que la Grèce se trouvait dans "un moment de responsabilité historique".

"Je suis pleinement conscient que ce que vous devez décidez est douloureux", avait-t-il déclaré à l'adresse des responsables politiques, en ajoutant "la faillite de la Grèce n'est pas une option que nous pouvons nous permettre".

D’après le Premier Ministre Lucas Papademos, si leur pays renonçait aux efforts demandés par les bailleurs de fonds et acceptait un défaut de paiement désordonné, l'Etat serait "incapable de payer les salaires, les pensions et de maintenir des services de base comme les hôpitaux et les écoles"


Reste que même s’il est probable que le Parlement grec entérine le plan d’austérité, le sort de la Grèce et son maintien dans la zone euro demeurent incertains, certains aspects négatifs sont soulignés par des observateurs.

Certains font ressortir que la population est déjà pressurisée et qu’il est prévisible que les manifestations et les grèves vont se multiplier, et se demandent comment la Grèce en crise sociale et politique avec un Gouvernement affecté de la démission de plusieurs de ses ministres, pourrai supporter et traverser cette cure d’austérité .

Selon le porte-parole du gouvernement, Pantélis Kapsis, il faut encore trouver "600 millions d'euros, dont 325 millions seront obtenus par des abaissements de retraites", mesure très contestée.

D’après des chiffres figurant dans un projet d’accord qui avait été transmis au FMI, une « source gouvernementale » a estimé que le PIB de la Grèce devrait se contracter de 4% à 5% cette année au lieu des 2,8% prévus.

Selon des médias qui reprennent en partie des informations de l’Agence Reuters, au sein même de la BCE les avis divergent sur les modalités d’une aide à la Grèce.

L’Agence de notation Standards et Poor’s avait prévenu dans le courant de la semaine passée que les pertes de 70% acceptées par les créanciers privés ne seront pas suffisantes pour parvenir à un niveau d'endettement suffisant pour la Grèce.


D’après Citigroup, la Grèce a 50% de chances de quitter la zone euro….

Revue de Presse :

Athènes approuve le nouveau plan d'austérité

Radio-Canada -
Le gouvernement de coalition grec a approuvé le projet de loi sur le nouveau plan d'austérité de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, vendredi, alors que plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale et ...

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