Faut-il rallumer le Feu … heu… heu ….de l’Identité Nationale, de l’immigration, de la sécurité ?
Faut-il envisager des primaires ou pas ?
Faut-il envisager des primaires ou pas ?
Tels sont les tourments qui secouent comme dans un bouillon de culture politique les neurones des responsables du Gouvernement et du parti UMP 18 mois avant les élections présidentielles.
La confusion la plus totale règne au Gouvernement et pire encore entre le Gouvernement et la majorité présidentielle et ses partis centristes associés, c’est sans doute ce qu’ils appellent l’unité et « agir ensemble ». Pour le moment c’est dans la contradiction permanente que l’Unité se dissous et les médias en rajoute encore !
Un exemple, pour endiguer la montée du Front National, qui inquiète tout autant le Gouvernement et l’UMP, il y a une différence de vue dans la méthode à appliquer entre le Secrétaire Général de l’UMP Jean François Copé et le Premier Ministre François Fillon.
Position Copé :
Jean François Copé souhaite que la droite ratisse large, en relançant le débat sur l’immigration, sur l’identité nationale et sur la sécurité, trois thèmes dont Marine le Pen, Vice Présidente du FN, fait sa vitrine politique et qui ne laissent pas indifférent l’opinion publique dans laquelle ils trouvent un large écho.
Concernant le débat sur l’identité nationale Jean François Copé en marge du dernier Conseil National de son parti avait déclaré à la presse : "Je pense que c'est un grand débat, un débat nécessaire qu'il nous faudra immanquablement reprendre, c'est essentiel".
Monsieur Jean François Copé pourtant savait très bien que le débat sur l’identité nationale avait échoué à tel point que le ministère de l’immigration et de l’Identité nationale n’a été repris comme tel dans le Gouvernement Fillon3
Faut-il voir dans les déclarations de Jean François Copé un désaveu de la politique gouvernementale menée par François Fillon ou plus simplement une ligne de marquage délimitant la politique du parti de celle menée par le Gouvernement ?
Point de vue de certains Ministres :
Toujours est-il que précédant les déclarations du Premier Ministre, qui ne devait intervenir que trois jours plus tard, un « ministre »* s’était confié à une agence de presse en déclarant à propos de la relance du débat sur l’identité Nationale préconisée par Jean François Copé : "Je ne vois pas ce que ça peut amener" ……. "Il faut être très, très prudent sur ce sujet. Ça peut permettre de gagner quelques voix sur le FN mais aussi d'en perdre dans l'électorat centriste.(1)
1) D’autres Ministres chuchotent tout bas ce que le « ministre »à confié à l’agence de presse
Point de vue parlementaire :
Bernard Accoyer, président UMP de l'Assemblée nationale a opiné en écho : "A partir du moment où le débat s'est plutôt mal passé, je ne vois pas bien l'intérêt de le relancer", fait-il valoir.
Mise au point de François Fillon :
Cette divergence de stratégie entre François Copé et le Premier Ministre est un accroc à l’unité d’opinion politique tant souhaitée derrière Nicolas Sarkozy « candidat naturel à la présidentielle » comme l’avait qualifié François Fillon il y a quelques mois déjà.
Le lendemain de ce que l’on peut appeler « la mise au point » de François Fillon, le Ministre du Budget François Baroin, porte parole du Gouvernement, à l’issue du Conseil des Ministres, a estimé de la responsabilité l'UMP de remettre sur la table un sujet empoisonné, et il considère que : …. "Cette question (ndlr : de l'identité nationale), pour le gouvernement, dans sa construction et son architecture ministérielle, est derrière nous".
Pour le reste nous assistons à des atermoiements des Centristes à se regrouper entre eux ou pas, a rester dans l’UMP ou pas, les conditions de maintient ou de retrait ne sont pas clairement exprimées et on a l’impression de voir se jouer un vaudeville alimentée par contorsions politiques diverses que les médias avec une exagération qui leur est habituelle qualifient de « coup de théâtre »dont le dernier en date est le ralliement de Rama Yade à Jean Louis Borloo.
Madame Rama Yade qui nous a habitués à l’entendre dire et ensuite se contredire sous pression de ses supérieurs ministres alors qu’elle était encore au Gouvernement vient de rejoindre le Parti Radical Jean Louis Borloo (ndlr : ça promet des moments jouissifs en matière de déclarations politiques intempestives au sein du PR ! !) mais d’après ses récentes déclarations elle applaudit toujours Nicolas Sarkozy : « il a gagné contre tous les conservatismes, y compris dans son propre camp, parce c’est un progressiste »
A noter que l’'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports, qui vient de tourner le dos à l'UMP pour rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo, est moins tendre pour Jean-François Copé, qu'elle accuse de se tromper de stratégie et de brûler les étapes.
"Nous ne sommes pas encore en 2017", a-t-elle rappelé jeudi sur Europe 1. "La prochaine échéance, c'est 2012, c'est Nicolas Sarkozy."
Ambiance générale :
Plusieurs centristes persistent à vouloir se présenter aux élections présidentielles, ils n’ont pas finit de s’arracher la cravate jusque là, lequel remportera la course à l’Elysée ? Jean François Copé et François Fillon se positionnent différemment par rapport aux thèses du Front national, alors que les observateurs évoquent la « cata » d’un 2012 avec un socialiste face à un candidat du FN au second tour.
En invitant à rallumer les feux d'un été sécuritaire au cours duquel Nicolas Sarkozy avait provoqué un tollé en liant immigration et délinquance, Jean-François Copé a pris un risque.
Pour conclure nous voilà bel et bien déjà plongés abusivement, plusieurs mois à l’avance dans une campagne présidentielle qui démarre sur les chapeaux de roues dans la confusion la plus totale dans une UMP qui abrite plusieurs chapelles en son sein « UMP pure et dure », « mouvements centristes » , « mouvement Raffarin « « adeptes Jean-François Copé » « adeptes Fillon » pour des fidèles divisés qui se promettait d’agir ensemble dans l’Unité ça fait vraiment désordre, sans compter les UMP-Villepinistes qui font de la résistance.
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Rama Yade se rallie à Jean-Louis Borloo - LeMonde.fr
- 09:05
15 déc. 2010 ... Sur Europe 1, Rama Yade explique avoir rejoint le Parti radical en raison du ... Jean-Louis Borloo et Rama Yade, à la sortie de l'Elysée, ...
www.lemonde.fr/.../rama-yade-rallie-jean-louis-borloo_1454011_823448.ht
www.lemonde.fr/.../rama-yade-rallie-jean-louis-borloo_1454011_823448.ht
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1 commentaire:
Le fait d'avoir ramené le mandat présidentiel à 5 ans, a quelquechose de pervers, car la campagne pour les présidentielles démarre trop tôt, à mi-mandat, laissant peu de place à l'action. L'avantage, quand le président est mauvais, on s'en libère plus vite.
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