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Neige en IdF : Sarkozy reconnait des lacunes
envoyé par BFMTV. - L'info video en direct.
Mardi, le Président Nicolas Sarkozy après une réunion de travail avec les autorité indiennes rentrait a Paris, Mercredi, il tenait le Conseil des Ministres à L’Elysée, Jeudi il recevait pour un déjeuner de travail Monsieur Bachar Al Assad , Président de la République arabe syrienne, ce même Jeudi il recevait à 17 heures le rapport sur la justice sociale et la mondialisation des mains de Madame Christine Boutin en présence de Monsieur Muhammad Yunnus , prix Nobel de la Paix, Vendredi il quittait Paris pour le 13me conseil des ministres Franco-allemand qui se tenait à Fribourg (Allemagne)
Pendant toute cette semaine en dépit d’un agenda très chargé, Nicolas Sarkozy ne s’est pas départi un instant d’une attitude « zen » probablement puisée en Inde.
En effet , en dépit des évènements climatiques qui ont affectées la France, il a laissé le soin au Premier Ministre, aux ministres et Secrétaires d’Etat qui nous expliquaient en pédalant dans la choucroute les intempéries qui s’étaient abattues brusquement sur la France étaient inattendues, imprévisibles tout en accusant la Météo de ne pas les avoir alerté, ce qui avait déclenché des démentis de la part du coupable désigné et des polémiques sans fin sur la pluie, la neige , le verglas et les milliers d’automobilistes bloquées pendant plus de 24 heures en Ile de France ,qui plus est dans la nuit abandonnés, sans aucun secours de la part des services publics responsables.
Il avait même toléré sans intervenir que le Premier Ministre rappelle à l’ordre quelques députés UMP mécontents des débats budgétaires et autres joyeusetés telles que la question des conflits d’intérêts qui avaient été qualifiés d’ « inconséquence gouvernementale «
On a souvent reproché au Chef de l’état d’être omniprésent sur tous les fronts et d’agir à la place du Premier Ministre et des Ministres, et bien non, cette fois le Président de la République a rempli ses fonctions présidentielles à la lettre, en lâchant la bride sur le cou du Gouvernement, et pour être justes reconnaissons qu’il n’a pas toujours tort de les laisser dans l’ombre de leurs cabinets pour agir à leur place.
Il est évident que lorsque ces Messieurs se sont trouvés livrés seuls en face de leurs responsabilités, ils n’ont pas su y faire face et qu’ils ont patinés sans protection dans des glissades médiatiques dont certains d’entre eux n’ont pas encore fini d’évoluer.
Il est certain que le Président qui était tenu de remplir ses obligations avec toute la courtoisie politique qui s’imposait ne pouvait se permettre de planter Angela Merkel sur le Parvis de la Cathédrale de Fribourg et officier seule ensuite au Conseil des Ministres pour revenir ici en France freiner les ministres français dans leurs élans ou leur tirer les oreilles comme ils l’aurait mérité.
Finalement c’est de Fribourg ou régnait l’ambiance chaleureuse de l’accueil franco-allemand, en dépit d’un froid de canard et de quelques mini groupes de constestaires français, que Nicolas Sarkozi est intervenu dans l’intention de calmer les acrobaties ministérielles françaises et de geler les polémiques canardières, et là encore, chapeau, il a fait preuve d’une zen attitude qui resteront à inscrire dans les annales de son quinquennat.
Il s’est bien garder de tancer les Ministres ou d’accuser la Météo.
"J'ai conscience que beaucoup de Français ont connu de grandes difficultés"…"la chancelière (Angela Merkel) me disait d'ailleurs les difficultés qu'avaient connu beaucoup d'Allemands dans la même situation météorologique particulière"
Nicolas Sarkozy certainement très averti des effets du réchauffement climatique à contrario, a reconnu vendredi un "décalage" dans la réaction de l'Etat aux intempéries qui ont semé la pagaille en Ile-de-France et a promis de réunir la semaine prochaine les services concernés pour essayer d'en comprendre les raisons …… "Ce que nous allons essayer de comprendre dans les quelques jours qui viennent, c'est pourquoi, quand il y a des circonstances météorologiques un peu particulières, nos services fonctionnent bien mais avec un décalage de deux ou trois jours", en précisant qu'il ne mettait "absolument pas en cause leurs compétences".
N’est-ce pas merveilleux ? On aurait pu craindre qu’il en profite pour nous expliquer savamment qu’il s’agissait des effets imprévus d’un Réchauffement climatiques à contrario, comme les experts du Giec s’efforcent de le démontrer chaque fois que leurs prédictions sont battus en brèche. Eh bien non…. Son zen actuel et son habilité politique on dut lui dicter de ne pas s’embourber dans de telles explications …Passons ! …
Puisque la Chancelière Allemande a parlé de « la même situation particulière » il ne pouvait s’agir pour nous que de « circonstances météorologiques un peu particulières"
Restons zen face à l’adversité et souhaitons que les circonstances météorologues ne deviennent pas brusquement très particulières, avant que l’Etat et le gouvernement en aient compris les raisons, d’autant que les services de l’Etat « fonctionnent bien mais avec un décalage de deux à trois jours » ! Le temps de mourir de froid bloqués dans la neige !
Selon le Figaro.fr : Monsieur Nicolas Sarkozy a tenu aussi à rendre hommage aux fonctionnaires qui ont fait tout ce qu’ils ont pu pour éviter les désagréments des usagers à propos de l' "épisode neigeux ...."
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