Jeudi 16 Décembre :
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU s’état déjà déclaré inquiet des violences en Côte d'Ivoire, en appelant toutes les parties prenantes ivoiriennes à rester calmes et à éviter tout acte provocateur.
Les membres du Conseil ont prévenus toutes les parties prenantes qu'elles seront tenues pour responsables des attaques contre les civils et seront traduites en justice, conformément au droit international et au droit humanitaire international.
Vendredi 17 décembre :
A l’issue du Conseil Européen le Président Nicolas Sarkozy a sommé Laurent Babgo Gbagbo de quitter immédiatement le pouvoir en rappelant que le candidat défait pourrait être traduit devant le tribunal pénal international.
« Laurent Gbagbo doit se plier sans délai au verdict des urnes sous peine d'encourir des sanctions européennes et d'avoir affaire au tribunal pénal international, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy. Le président ivoirien sortant et son épouse "ont leur destin entre leurs mains", a dit le chef de l'État français lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen. Si Laurent Gbagbo n'a pas quitté "avant la fin de la semaine" le poste qu'il continue d'occuper "en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions" européennes, a ajouté Nicolas Sarkozy.
"Est-ce qu'il veut laisser l'image d'un homme de paix ? il est encore temps, mais le temps presse et il doit partir", a affirmé le président français. "Ou est-ce qu'il veut laisser l'image de quelqu'un qui a fait tirer sur des civils parfaitement innocents ? Et, dans ce cas-là, il y a des juridictions internationales comme la Cour pénale."
Le Président Français a précisé que ce n'était pas seulement la position de la France mais aussi celle l'Europe "unanime", des États-Unis et du Conseil de sécurité des Nations unies. "Il n'y a pas d'autre possibilité pour Laurent Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu'il usurpe", a-t-il insisté.
Le Conseil européen a confirmé vendredi dans ses conclusions la détermination de l'UE à prendre de telles mesures "contre ceux qui continueraient à faire obstruction à la volonté souveraine exprimée par le peuple ivoirien". Le Conseil Européen a rappelé aussi que la Cour pénale internationale peut poursuivre les personnes responsables d'actes de violence, comme ceux qui ont fait jeudi au moins une vingtaine de morts à Abidjan.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé vendredi que le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie", mettant en garde contre toute attaque des troupes des Nations unies présentes sur place.
Vendredi, lors de sa conférence de fin d’année, le secrétaire général de l'ONU, Monsieur Ban Ki-moon, a adressé un message au président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, en déclarant que ce dernier doit s'écarter du pouvoir et permettre à son successeur élu, Alassane Ouattara, d'exercer ses fonctions.
"Les efforts de Laurent Gbagbo et ses partisans pour conserver le pouvoir et ignorer la volonté du peuple ne peuvent être laissés sans réponse. Je l'appelle à se retirer et à permettre à son successeur élu de prendre ses fonctions sans entrave supplémentaire", a déclaré Monsieur Ban lors de sa conférence de fin d'année.
Mettant en garde contre toute action "visant à entraver les activités de l'ONU" Monsieur Ban Kimon a averti que "toute attaque contre les forces de l'ONU sera perçue comme une attaque contre la communauté internationale …. "Gbagbo doit s'écarter du pouvoir, toute autre solution serait une parodie à la démocratie et à l'état de droit", a martelé le chef de l'ONU, en rappelant que dans les circonstances d'instabilité actuelle en Côte d'Ivoire, les deux parties, doivent "éviter les provocations où une nouvelle escalade de la violence". "Les résultats de l'élection sont connus. Il y a eu un gagnant clair. Il n'y a pas d'autre choix", a conclu le chef de l'ONU.
Alassane Ouattara doit être autorisé à entrer en fonctions après sa victoire lors du scrutin du 28 novembre, a dit Monsieur Ban Kimon lors d'une conférence presse, ajoutant que "toute autre solution serait une parodie de démocratie et de l'état de droit".
Les casques bleus de l'Onu resteront en Côte d'Ivoire - Fil news ...
- 09:3517 déc. 2010 ... Pour y accomplir leur mandat en dépit du retrait exigé par Laurent Gbagbo, les casques bleus de l'Onu resteront en Côte d'Ivoire, ...
lci.tf1.fr/.../les-casques-bleus-de-l-onu-resteront-en-cote-d-ivoire-6190616.html
lci.tf1.fr/.../les-casques-bleus-de-l-onu-resteront-en-cote-d-ivoire-6190616.
Samedi 18 Décembre :
Mais en dépit de tous les avertissements de la Communauté internationale et de l’ONU, la situation restait très tendue, dans la nuit de vendredi à samedi, le siège de l'Onuci a essuyé des tirs de la part d'"hommes armés vêtus de tenues militaires"
Pour Charles Blé Goudé « la récréation est terminée ….., on va libérer totalement le pays » a déclaré le leader des « jeunes patriotes » partisans de Laurent Gbagbo, et il a appelé Samedi le peuple "à s'apprêter à livrer" le "combat" contre le camp d’Alassane Ouattara.
"Nous allons défendre la dignité et la souveraineté de notre pays jusqu'à la dernière goutte de notre sueur" …….. « Je demande à tous les Ivoiriens de s’apprêter à livrer ce combat a déclaré Charles Blé Goudé, ……. "Gbagbo n'est pas le sous-préfet de Sarkozy", et celui-ci "devra passer sur nos corps pour s'attaquer à Gbagbo", a martelé Charles Blé Goudé, surnommé «le général de la rue », qui avait été le meneur de violentes attaque anti-françaises en 2003/1004 à Abidjan.
Il a appelé un rassemblement des "jeunes patriotes" pour samedi après-midi dans le quartier pro-Gbagbo de Yopougon à Abidjan, afin de nous "mettre en ordre de bataille à travers tout le pays….
Peu après, Laurent Babgo dans un communiqué du samedi 18 décembre, lu par Jacqueline Lohouès Oble, porte parole du gouvernement Babgo à la Télévision d’Etat Ivoirienne, il « exige » le départ de la mission Onuci de l'ONU dans le pays et de la force militaire française Licorne : "Le président de la République de Côte d'Ivoire vient de demander le départ immédiat du territoire ivoirien de l'Onuci et des forces françaises qui la soutiennent, cela implique que le gouvernement ivoirien s'oppose d'ores et déjà au renouvellement de cette opération qui expire [lundi] 20 décembre 2010."
Dans ce communiqué "le gouvernement ivoirien considère que l'Onuci a largement failli à sa mission en posant des actes qui ne sont pas conformes à son mandat ".
Le texte accuse les troupes étrangères d'avoir soutenu les forces nouvelles, alliées au rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara et la radio Onuci-FM, de s'être "érigée en relais médiatique" des partisans de M. Ouattara, "en diffusant à longueur de journée des émissions appelant à la haine, au non-respect de la décision du Conseil constitutionnel et à la désobéissance civile »
De son côté la Cédéao (Communauté économique des états d'Afrique de l'ouest) a demandé vendredi par écrit au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo de transférer "immédiatement" le pouvoir au "président élu" Alassane Ouattara, a annoncé le chef de la diplomatie du Nigeria.
Vendredi, Odein Ajumogobia, Chef de la Diplomatie du Nigéria, a annoncé que le président nigérian Goodluck Jonathan, actuel président de la Cédéao (15 Etats membres) a envoyé une lettre au nom de l'organisation régionale à Laurent Gbagbo qui lui a été remise par un haut représentant de la Cédéao et le président de la commission de l'Union Africaine Jean Ping.
Avant de se rendre vendredi à Abidjan, M. Ping avait fait un détour par Abuja pour s’entretenir avec le président nigérian qui lui avait confié cette lettre qui "reconnait Alassane Ouattara comme président-élu".
"Cette lettre réitère la détermination de la Cédéao et de toute la communauté internationale à ce que le président Gbagbo transmette immédiatement le pouvoir au président-élu Ouattara et évite le retour imminent d'un conflit sanglant et inutile", a ajouté le ministre nigérian.
Par ailleurs, ….."Le président Jonathan a offert son aide pour la réinstallation de M. Gbagbo et sa famille dans l'intérêt de la paix et de la stabilité de la Côte d'Ivoire ainsi que de la sécurité de tous les citoyens et personnes y résidant", a poursuivi le ministre.
ooOoo
Rappelons que le Lundi 13 décembre, Lundi, les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé lundi d'imposer des sanctions ciblées contre Laurent Gbagbo et ses proches. Cela consisterait à interdire de visa vers l'Union européenne les personnes faisant obstruction au processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire et à geler leurs avoirs.
Selon une source diplomatique, une liste de 19 dirigeants ivoiriens et de proches existerait déjà. Elle comporte le nom de Laurent Gbagbo, L'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Pologne souhaitent que cette liste soit confirmée en l'état lundi prochain, lors d'une réunion technique à Bruxelles. "Le contenu en sera déterminé en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain et des responsabilités de chacun", a expliqué jeudi la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages.
· Côte d'Ivoire : des hommes armés ont tiré sur des casques bleus Radio Chine Internationale - Il y a 15 minutes L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a indiqué que l'un de ses véhicules qui effectuait une patrouille de routine à Abidjan, ... ![]() |
►
· Côte d'Ivoire : un leader pro-Gbagbo appelle à libérer "totalement ... Radio Chine Internationale - Il y a 7 minutes "L'ONU a démontré qu'elle n'est pas une force de paix en Côte d'ivoire. On leur demande gentiment et poliment de partir", a t-il soutenu, sous des cris ... La Côte d'Ivoire se prépare au combat - Afrik.com Le camp Gbagbo lance un appel au combat - Radio-Canada Un leader pro-Gbagbo appelle les ivoiriens à être prêts au combat - Le Post (Blog) Connectionivoirienne.net - AFP Autres articles (59) » |
·
Côte d'Ivoire: appel au calme de l'UE Le Figaro - Il y a 1 jour La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a mis en cause aujourd'hui la "responsabilité" dans la crise en Côte d'Ivoire de ceux qui s'opposent à ... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire