Le trafic aérien reprend, la SNCF reste perturbée
Météo France nous a dressé le 25 décembre un tableau de la situation météorologique en amélioration. "Les faibles chutes de neige encore observées en mi-journée vont continuer à s'affaiblir cet après-midi, pour disparaître en soirée en s'éloignant vers la Suisse et la Forêt-Noire".
En conséquence « Bison futé » est moins sévère dans ses recommandations et alertes, les dernières alertes de vigilance orange ont été levées samedi peu après 14 heures dans les sept derniers départements de l'est de la France qui y étaient encore soumis.
Nous apprenons par les médias que le trafic reprend normalement dans les moyens de transports aujourd’hui 25 décembre.
N’allez pas imaginez qu’il s’agisse d’un tour de force des responsables des moyens de transports, ce retour progressif à la normale revient à une amélioration du temps ni plus ni moins.
Des personnels de la Société des aéroports de Paris (ADP) ont parcouru les terminaux 2F puis 2D pour distribuer des boîtes contenant des jouets et les passagers ont pu assister à une messe catholique célébrée sur place.
Voici très résumé ce qu’il faut entendre par »le trafic reprend normalement dans les moyens de transports « :
Services aériens :
200 personnes ont passé le réveillon de Noël dans l'aérogare, contre 2 000 la veille, après l'annulation vendredi de 670 vols en raison d'un manque de liquide de dégivrage qui a valu de vives critiques à la société Aéroports de Paris (ADP), qui gère la plate-forme aéroportuaire.
Des personnels de la Société des aéroports de Paris (ADP) ont parcouru les terminaux 2F puis 2D pour distribuer des boîtes contenant des jouets et les passagers ont pu assister à une messe catholique célébrée sur place
Ces jours derniers déjà en pleine confusion, les responsables des compagnies aériennes aériens et ceux des aéroports s’accusaient les uns contre les autres pour les désorganisations et désordres engendrés par des circonstances météorologiques exceptionnelles, auxquels les uns autant que les autres n’ont pas su faire face, par ailleurs le Secrétaire d’Etat aux transports Thierry Mariani en soulignant les difficultés météorologiques tentait de congeler le poisson en glissant qu’il n’y avait pas de pagaille et que tout circulait normalement . Tout en reconnaissant que les aéroports manquaient de glycol, il expliquait que les pays d’Europe s’étaient jetés sur le glycol et qu’une usine fabrication de ce dégivrant était en grève chez nous, pour promettre enfin Vendredi, en parenthèse, qu’une fois les évènement passés, il s’informerait pour faire découvrir les responsables ou les coupables de ces imprévoyances.
Le directeur exécutif d'Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, lui aussi avait déploré vendredi les difficultés d'approvisionnement en glycol, liquide nécessaire pour le dégivrage des avions, estimant que c'était "peu admissible »
Ces critiques visaient la société Aéroports de Paris (ADP), qui gère la plate-forme aéroportuaire.
"Depuis que Roissy existe, on n'a jamais vu ça", s'était défendu, sur RTL, le Président Directeur Pierre Graff, d'ADP et en qualifiant de "circonstances exceptionnelles" les chutes de neige qui ont perturbé le trafic, il avait assuré que les réserves menaçaient de s'épuiser mais qu'il n'y avait pas eu une pénurie totale.
Pour résoudre les problèmes de dégivrage, ADP a dû faire venir vendredi du glycol des Etats-Unis par avion.
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Vendredi Le Secrétaire d’Etat aux transports Thierry Mariani se trouvait en visite à Roissy, et Samedi, c’était au tour de la ministre des transports et de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, de se rendre en visite à Roissy.
Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé une "mission d'inspection" au sujet du manque de glycol, dont les premiers retours sont attendus pour le 10 janvier. "Je veux savoir si nous avons été en situation de risque de pénurie ou si nous avons été réellement en situation de pénurie" après la modification des plans de vols de la journée de jeudi, a insisté Madame Kosciusko-Morizet.
Par ailleurs la ministre a estimé qu' "il n'était pas normal que certaines compagnies et en particulier certaines 'low-cost', n'assument pas leurs responsabilités dans la prise en charge de leurs voyageurs".
Transports Ferroviaires
Pour la SNCF quant on sait que même en temps « normal » des trains accusent des retards plusieurs fois par semaine à l’arrivée et au départ « pour des raisons techniques indépendantes de leur volonté », on peut comprendre qu’un réseau ferroviaire de quelques milliers de kilomètres est très difficile à entretenir, sous la neige et avec le froid, qui viennent aggraver les fréquentes « raisons techniques indépendantes de leur volonté », la maintenance SNCF n’a rien à voir avec un défaut d’approvisionnement comme dans les transports aériens, et samedi 25 décembre le trafic reprenait son cours « normal » à part quelques retards sur plusieurs lignes vers l'Est et le Sud-est.
Circulation sur les routes :
Selon le Centre national d'information routière (CNIR), samedi matin la circulation revenait à la normale, le trafic était "fluide sur les axes routiers et autoroutiers du réseau francilien" et en province, "la circulation s'écoulait normalement tant aux abords des grandes agglomérations que sur les axes de transit".
Deux axes dans le Nord restaient coupés dans les deux sens samedi matin en raison de la présence de congères : la N2 entre Le Plessis-Belleville et Vauciennes, dans l'Oise et l'Aisne, et sur la N25, au niveau d'Arras (Pas-de-Calais).
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