Monsieur de Villepin, interrogé Lundi Matin sur RMC par Jean-Jacques Bourdin, a fait un tour d’horizon complet sur les sujets d’actualité, la Côte d’Ivoire, l’Afghanistan, la politique Française et Européenne, une parenthèse sur les 500 signatures, la pertinence de ses analyses et de ses réponses sur toutes les questions abordées que la diplomatie en politique étrangère est un facteur de paix et doit primer sur toutes les « phrases qui ne sont pas suivies d’effet »
Dans le court résumé qui suit nous retiendrons on avis sur le sujet d’actualité le plus dramatique qui préoccupe actuellement la Communauté Internationale et l’ONU : La Côte d’Ivoire :
Dominique de Villepin souhaite que la France et l’Union Européenne envoient un représentant en Côte d’Ivoire, pour négocier sur place.
« Seule la diplomatie, avec des gens courageux, peut réussir »
« Inquiet de voir la montée des tensions » en Côte d’Ivoire, l’ancien Premier ministre explique : « la communauté internationale ne peut pas se contenter de faire des phrases, qui ne sont pas suivies d’effet. Il n’y a qu’une solution pour cela : il faut aller sur le terrain. L’Union africaine a envoyé un médiateur, Dabo Mbeki, l’ancien Président sud-africain ; il faut que la communauté internationale, à travers les Nations Unies, il faut que la France, avec l’Europe, envoie sur place, un représentant capable de mener une négociation […] qui sauve la face et donne une place à chacun. J’ai conduit cette négociation en 2002-2003, de façon réussie, puisque nous avons, sans trop d’encombre, éviter la guerre civile.
Quand tout est bloqué, seule la diplomatie, qui s’engage sur le terrain avec des gens courageux, est capable de tisser une solution. Ça implique d’aller sur place. […] Je ne crois pas à la logique de l’ultimatum. »
Pour les autres questions voir la vidéo
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