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18 décembre 2010

La Zone Euro s'apparente de plus en plus à un Club de Pays en faillite !



Éditorial de Lucienne Magalie Pons

La vision du chef de Gouvernement Luxembourgeois  Jean Claude Junker sur la crise de la Zone Euro reflète en très peu de mot ce que les européens de l'UE constatent tous les jours , voici ce qu'il en dit :  "La crise de la zone euro n'est pas la conséquence d'un excédent mais d'un déficit d'intégration et de coordination au sein de l'UE, déclare-t-il, en reprochant ouvertement à ses homologues leur 'mauvaise gestion de la crise de l'euro', et 'l'attention démesurée qu'ils accordent à leur propre agenda de politique intérieure', c'est-à-dire leur populisme.

On rappellera aussi par ailleurs une récente déclaration de Vernon Smith prix Nobel d'économie, lors de sa  visite  en Pologne : 'Je ne comprends pas pourquoi un pays qui aspire à la liberté et à l'indépendance tient absolument à adhérer à la zone euro.' Ces réflexions ne concernent  en outre pas seulement la Pologne mais aussi l'Estonie par exemple, qui aura l'honneur à partir du 1er janvier de  rejoindre le Club des pays en faillite, appelé 'zone euro'. Je ne sais pas si ceux qui qualifient l'Union européenne de modèle quasi socialiste ont raison. Il faut quand même rappeler que les moyens de production ne sont pas entre les mains de l'UE. Mais je sais avec certitude que l'on a là une organisation de désespérés politiques qui, pour sauver peut-être de nobles idées, sont capables de sacrifier les droits de ses membres sur l'autel communautaire." 

Ces deux appréciations décrivent parfaitement la comédie politique que nous livrent fréquemment le couple  franco-allemand pour se faire mousser en nous jetant de la poudre au yeux



 REVUE DE PRESSE :


SOURCE : EURO/TOPICS


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Revue de presse européenne du 17/12/2010


À LA UNE

Linie

L'UE s'entend sur une sortie de crise

Pour protéger l'euro, le sommet européen à Bruxelles a adopté jeudi un mécanisme de crise permanent. Si les commentateurs demandent d'une part des mesures de soutien comme l'introduction des euro-obligations, ils critiquent de l'autre les atteintes à la souveraineté des Etats membres.

Corriere della Sera - Italie

Un tranquillisant inefficace

Le nouveau mécanisme de crise permanent présente des carences importantes, estime le quotidien libéral-conservateur Corriere della Sera : "La création d'un 'système permanent de réponse aux crises devra nécessairement aboutir à une intervention systématique en faveur des pays menacés de faillite, ouvrant la voie à l'émission d'euro-obligations. Si c'est la perspective qui se dessine, le mécanisme présent au moins trois défauts. Le premier, c'est que ce système ne supprimera qu'en 2013 l'actuel fonds provisoire d'aide aux finances publiques des pays de la zone euro. … Ce report permet de s'interroger sur l'efficacité de son organisation et pourrait inciter les investisseurs à se débarrasser sur-le-champ des obligations les plus problématiques. … Cela renforce en outre le second problème : les règles visant à déterminer l'insolvabilité d'un Etat seront 'adaptées au cas par cas'. … Une marge d'appréciation large et préoccupante, surtout si c'est le fruit d'un compromis entre partenaires litigieux, en raison de situations économiques diverses. Le troisième défaut est une conséquence directe du second : la marge d'appréciation empêche la définition de règles stables et d'interventions systématiques." (17.12.2010)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse
» Constitution de l´UE, » Budget, » Europe
Tous les textes disponibles de » Marcello Messori

Kurier - Autriche

Juncker a raison

Lors du sommet européen à Bruxelles, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement se sont entendus sur un mécanisme de crise permanent pour la zone euro. L'UE est toutefois loin d'être sortie d'affaire, estime le quotidien Kurier : "Après tout le battage des dirigeants et leur pusillanimité, le sommet engendre un compromis sur les mécanismes de crise de l'UE. On peut se demander si celui-ci stabilisera l'euro et l'Union monétaire sur la durée. Pas seulement parce que le marché continue de spéculer contre l'euro, mais parce que la question de la survie de l'UE n'est pas encore élucidée : … Il est étonnant que ce ne soit plus - comme avant - les grands qui répondent à cette question dans l'UE, mais le chef de gouvernement d'un petit pays : le chrétien-démocrate luxembourgeois Jean-Claude Juncker. La crise de la zone euro n'est pas la conséquence d'un excédent mais d'un déficit d'intégration et de coordination au sein de l'UE, déclare-t-il, en reprochant ouvertement à ses homologues leur 'mauvaise gestion de la crise de l'euro', et 'l'attention démesurée qu'ils accordent à leur propre agenda de politique intérieure', c'est-à-dire leur populisme. Juncker a raison, son appel à davantage d'Europe devra être entendu au plus tard lors de la prochaine crise." (16.12.2010)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse
» Politique Européenne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Margaretha Kopeinig

Wprost Online - Pologne

L'UE rogne la souveraineté de ses membres

Les décisions du sommet européen privent les Etats membres d'une part de leur souveraineté, critique Sebastian Stodolak dans l'édition en ligne du magazine d'information Wprost : "On comprend mieux désormais ce que voulait dire le professeur et prix Nobel d'économie Vernon Smith, lorsqu'il déclarait récemment lors de sa venue en Pologne : 'Je ne comprends pas pourquoi un pays qui aspire à la liberté et à l'indépendance tient absolument à adhérer à la zone euro.' Ces réflexions ne concernent en outre pas seulement la Pologne mais aussi l'Estonie par exemple, qui aura l'honneur à partir du 1er janvier de rejoindre le Club des pays en faillite, appelé 'zone euro'. Je ne sais pas si ceux qui qualifient l'Union européenne de modèle quasi socialiste ont raison. Il faut quand même rappeler que les moyens de production ne sont pas entre les mains de l'UE. Mais je sais avec certitude que l'on a là une organisation de désespérés politiques qui, pour sauver peut-être de nobles idées, sont capables de sacrifier les droits de ses membres sur l'autel communautaire." (17.12.2010)
» article intégral (lien externe, polonais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse
» Politique Européenne, » Politique Economique, » Pologne
Tous les textes disponibles de » Sebastian Stodolak

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