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15 décembre 2010

Georges Tron se glorifie d'être dans la majorité .. et alors ? une redomontade de plus !

Éditorial de lucienne magalie pons


Georges TRON reçu par Michel FIEL dans l'émission OUI/NON  mérite  la médaille des  bénis OUI-OUI "sarkozystes".

Une fois de plus il a distillé son fiel contre Monsieur de Villepin,   pour Georges TRON être un ami n'empêche pas d'avoir des idées politiques différentes. Ce qu'il oublie c'est que quand on est un ami ça n'autorise pas à casser du sucre en public contre "son ami", ne serait-ce que par respect et par pudeur. Or il ne manque jamais une occasion de le faire.

Georges TRON  a raconté  qu’il s’agissait d’une question personnelle de différence d’analyse politique, pour lui la difficulté c’est de montrer à  Dominique de Villepin qu’on peut faire un  choix  différent en restant ami,  il lui aurait écrit pour  l'en persuader , pour lui Dominique de Villepin s'écarte de la majorité mais il a beaucoup insisté en se glorifiant « Moi je suis de la majorité … »

Et alors,  sa position dans la majorité lui donne-t-elle en prime le droit de dicter sa conduite à Dominique de Villepin ? 

Georges TRON oublie aussi que Monsieur de Villepin ne s'est jamais autorisé à critiquer son entrée au Gouvernement.

D'autre part ,  Georges TRON  a remis  sur le tapis l'affaire de la condamnation des policiers et se permet de donner son avis piétinant lui aussi  plus le principe constitutionnel  de séparation des pouvoirs.

Pour  le secrétaire d'État à la Fonction publique  : "la Police est troublée par un verdict qui va au-delà de la requête du Parquet".

Il a aussi évoqué  sa commune de Draveil et le repas des Anciens, mais il n’a pas évoqué les très forts remous qui secouent son conseil municipal au sujet du départ d’une commissaire police.

Il n'a pas été questionné par Michel  Fiel sur cette affaire  gênante, mais il aurait pu profiter d’être à l’écran pour la tirer au clair.

Pour information voici de quoi il s’agit :

Certains élus de Draveil soupçonnent Georges Tron  d’avoir usé de sa fonction de secrétaire d’Etat pour faire partir sa commissaire de police.  Lundi soir  en conseil municipal, la conseillère municipale d’opposition MoDem Fabienne Sorola et son homologue PS Daniel Groiselle ont interpellé le maire UMP sur le départ de la patronne des policiers, qualifié d’« aussi précipité qu’inexpliqué ».  Fabienne Sorola a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Georges Tron récuse ces soupçons  même s’il reconnaît qu’il y a eu « beaucoup d’incidents » avec cette jeune femme de 29 ans et que « les choses ne se passaient pas (...) comme elles auraient dû se passer ».

 Pour Georges Tron député-maire de Draveil cette mutation est « normale ». Il ajoute que les commissaires précédents « sont aussi restés environ deux ans en poste ».

 La jeune femme était bien notée par sa hiérarchie — elle est sortie 7e de sa promotion — et  des collègues  son élogieux à son sujet : « C’est une flic remarquable, courageuse, qui a le sens du service public et qui manie professionnalisme et humanisme », a déclaré  un ancien formateur. Fabienne Sorola a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Serge Poinsot, le maire UMP de Vigneux-sur-Seine, lui aussi défend  la fonctionnaire, qui a autorité sur sa commune. Dans une lettre adressée au préfet, cet élu énonce la « brutalité » du départ de cette « fonctionnaire exemplaire et appréciée de tous », mutation qu’il qualifie de « limogeage déguisé ».

 De son côté Jean Marc Bailleul  secrétaire général du Snop (Syndicat national des officiers de police),  souligne  que « l’affaire de Draveil est connue de tous » et assure que « Georges Tron est intervenu pour que la commissaire parte ».

A Draveil tout le commissariat est monté au créneau. Une pétition signée par près de 80 policiers a été envoyée au directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Les signataires s’étonnent de cette mutation « dont le bien-fondé leur échappe ». « Du jamais-vu », analyse un haut fonctionnaire…

« C’est révélateur », estime Jean-Marc Bailleul, qui  s’insurge contre l’ingérence des élus dans le commissariat de leur ville. « Ce ne sera pas la première fois qu’il y a des interventions d’hommes politiques pour obtenir le départ d’un fonctionnaire de police. »



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