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22 décembre 2010


Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia et le vice-Premier ministre Wang Qishan, mardi  21 décembre à Pékin lors des discussions commerciales annuelles entre la Chine et l'Union européenne.

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Editorial de Lucienne Magalie Pons 

Selon le Financial Times du Mercredi 22 décembre,   la Chine s'est engagée,  lors de ces discussions, à prendre de nouvelles initiatives "concertées" pour appuyer la stabilisation financière de l'Europe en citant de hauts fonctionnaires européens.

Le vice-Premier ministre Wang Qishan a  assuré  que Pékin ne ménagerait pas son soutien aux mesures de stabilisation financière prises par l'Europe "si nécessaire", écrit le quotidien.

Ndlr : hélas oui ce sera nécessaire si les pays Européens continuent à se tirer dans les pâtes en adoptant la politique de l’autruche tout en continuant à  plonger leurs becs  dans le  « caca  européen »,  en s’en rapportant à la modification du Traité de Lisbonne qui ne saurait intervenir avant 2013.

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L’oracle de Cassandre : La Chine profite  du « caca européen »   depuis pas mal de temps, et  les autruches européennes consentantes ne peuvent se prévaloir de leurs propres turpitudes, elles subissent et s’écrasent  en  espérant de la part de la Chine,  quelques  promesses de commandes dont les hypothétiques signatures  n’interviendront que quand  elles seront à sec, endettées jusqu’au cou , à genoux,  dans la position de mendiants tendant leur sibylles trouées.

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.Aide-mémoire :

La Chine couvre l’Europe de  son « chapeau financier »  en profitant de ses faiblesses,  autrement dit  elle  profite de la crise pour s’installer  sur les marchés  Européens

La crise financière permet  à la Chine, qui dispose de 1900 milliards d'euros de réserves de change, des perspectives d'investissements appréciables

Son premier ministre, Wen Jiabao,  déclarait début Octobre à Athènes : que la Chine voulait  «faire un grand effort pour soutenir les pays de la zone euro

En Grèce, les Chinois, qui ont créé un fonds de 3,6 milliards d'euros pour aider les armateurs, se sont engagés à racheter des obligations dès que le pays reviendra sur les marchés financiers.

Ils attendent le moment propice pour à faire de même en Espagne  et au Portugal.

En Irlande, autre pays  touché par la crise, ils promettent de construire un centre de fabrication de produits locaux, évalué à 48 millions d'euros, dans la ville d'Athlone, qui pourrait créer 8000 emplois.

«La percée africaine était guidée par l'accès aux ressources énergétiques et aux matières premières. «  Mais la logique qui guide les entreprises chinoises en Europe est une logique de conquête de marchés», analyse Selon  Olivier Monange, associé du cabinet français DS Avocats, implanté en Chine depuis 1986.

Jin Qinglin, le président du CCPPC (Comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois), a entériné  récemment à Varsovie deux grands accords commerciaux, l'un entre le producteur polonais de cuivre KGHM et China Mine Metal, l'autre entre le chimiste Ciech et Sinochem Plastics. 

Les Chinois, qui travaillent déjà sur un tronçon de l'autoroute entre Varsovie et Berlin, sont intéressés par tous les chantiers d'infrastructures du pays.

 Ils sont intéressés aussi  par les projets destinés à relier l'Allemagne à la Turquie ou à la Macédoine, ils ont l’œil sur tous les projets européens, qu’il s’agisse des routes, des voies ferrées, des ports, ils ont l’œil sur tout, rien ne leur échappe,   rien ne leur échappe, c'est le cas aussi du terminal cargo qu'ils souhaitent construire à Rome.

La  manœuvre politique  de la Chine  est de se rapprocher des pays forts de l'Europe, plus particulièrement de l’Allemagne, avec l’intention  d'avoir une influence sur les politiques économiques de Bruxelles.

En même temps, la Chine aux dents longues  et à la bourse pleine à craquer  ne chôme pas, elle continue à acheter   les obligations d'État des pays européens en difficulté, et  diversifie son portefeuille Bruxelles.

Sa tactique consiste à faire passer au second plan  la pression des Occidentaux qui veulent qu'elle réévalue au plus vite sa monnaie, le yuan.

Selon  l’analyse d’Olivier Monange, associé du cabinet français DS Avocats, implanté en Chine depuis 1986 : …..«La percée africaine était guidée par l'accès aux ressources énergétiques et aux matières premières ….mais  la logique qui guide les entreprises chinoises en Europe est une logique de conquête de marchés»,

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