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26 décembre 2010

Côte d'Ivoire : La Cédéao presse Laurent Babgo de céder sa place à Alassane Ouattara

Éditorial de lucienne magalie pons

L’ONU reconnaît l’ambassadeur désigné par Alassane Ouattara
Les Nations unies ont confirmé lors d’une assemblée générale jeudi avoir reconnu Yossouf Bamba, l’ambassadeur nommé par Alassane Ouattara, comme représentant de la Côte d’Ivoire auprès de l’organisation internationale, indique Abidjan.net. (pour lire l’article de la Tribune de Genève cliquez sur le lien)


Youssouf Bamba désigné par Alassane Ouattara, a été confirmé  Jeudi passé par l’Assemblée Générale des Nations Unis comme représentant de la Côte d’Ivoire, Bamba avait été reconnu mercredi par les Nations unies comme le représentant de son pays auprès de l'organisation internationale par la Commission de vérification des pouvoirs de l'Assemblée générale.
                       
Alcide Djédjé ancien ambassadeur de Côte d’Ivoire, proche de Laurent Babgo qui avait quitté son poste il y a plusieurs semaines pour faire partie des conseillers du président sortant, vient donc de perdre son accréditation à l’ONU.

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La France estime que Babgo peut encore partir la tête haute …

Selon un  responsable français qui s’était  confié sous couvert d’anonymat à une agence de presse,  la France, les Etats-Unis  unis et  d'autres pays  auraient proposé de multiples options à Laurent Gbagbo pour qu'il quitte le pouvoir au lendemain de la présidentielle du 28 novembre. "On lui a tout proposé, il n'a rien accepté"

La France estime que Gbagbo peut encore partir la tête haute a estimé vendredi la Ministre  des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie écrit  la Tribune de Genève. « M. Gbagbo a encore la possibilité de sortir par le haut de cette situation, en reconnaissant ce que sont les résultats et en transmettant le pouvoir », a-t-elle déclaré.

La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot Marie,   interrogée  vendredi  sur RMC-BFMTV pour savoir si le gouvernement français avait proposé à Laurent Gbagbo de l'accueillir en France a notamment  répondu :

"M. Gbagbo a encore la possibilité de sortir par le haut de cette situation, en reconnaissant ce que sont les résultats et en transmettant le pouvoir" ……."Il a le droit d'avoir une sortie tout à fait honorable , éloigne


"Il n'y a pas de menace directe sur les Français ou les Européens", a aussi affirmé  Michèle  Alliot-Marie.

Environ 14.000 Français ou Franco-Ivoiriens sont enregistrés en Côte d'Ivoire. Près de 1.500 d'entre eux ont déjà  quitté le pays, certains médias affirment que  dans la plupart des cas c’est  pour les fêtes de Noël et de fin d'année et non en raison de menaces pour leur sécurité.

(Le porte parole du Gouvernement François Baroin  avait   recommandé mercredi aux Français « qui le peuvent »  de quitter "provisoirement" la Côte d'Ivoire.)

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La Cédéao demande formellement à Laurent Babgo de  céder sa place à Alassane Ouattara. En cas de rejet de cette demande non négociable,  la Cédéao n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien'

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va envoyer une mission en Côte d'Ivoire pour demander à Laurent Gbagbo de partir, a annoncé vendredi le  sommet des chefs d'états de la région à Abuja.   "Le sommet consent à faire un dernier geste à l'endroit de Monsieur  Gbagbo, en  l'exhortant à faire une sortie pacifique ….  A cet effet, les chefs d'états et de gouvernements ont décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Cote d'Ivoire"

 Dans  leur communiqué final , à l’issue du  sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) du vendredi 24 décembre,  les pays participants ont annoncé que la Cédéao allait d’abord envoyer des émissaires pour demander formellement à Monsieur Laurent Babgo de laisser sa place à Alassane Ouattara reconnu vainqueur des élections par la Communauté Internationale
   

Dans ce  même communiqué la Cédéao prévient : ‘En cas de rejet de cette demande non négociable, la Cédéao n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien'

 Les pays d'Afrique de l'Ouest ont aussi   menacé de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d'Ivoire lors des récentes violences.


"La conférence regrette le niveau excessivement élevé des perte en vies humaines enregistrées depuis le 7 décembre et avertit les responsables de ces actes qu'ils feront l'objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droit humains, dans les délais les plus rapides", assure le communiqué final du sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).


Gbagbo le Président sortant et son gouvernement  rejettent  les menaces de la Cédéao

« La menace brandie par les pays de l'organisation ouest-africaine Cédéao de recourir à la force pour obtenir le départ de Laurent Gbagbo de la présidence ivoirienne est  « inacceptable », a déclaré le porte-parole de son gouvernement, Ahoua Don Mello, en dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé par la France". Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao),  Ahoua Don Mello  a évoqué un risque de "guerre civile" si ce projet était mis à exécution.

"La Côte d'Ivoire est une terre d'immigration", a-t-il souligné, …  "Tous les pays (d'Afrique de l'Ouest) ont des ressortissants en Côte d'Ivoire, ils savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a-t-il  prévenu.


Situation économique et financière :   un coup de grâce pour Laurent Babgo :

Jeudi  réunis à Bissau, les ministres des Finances de l'Uémoa ont estimé qu’Alassane   Ouattara, reconnu président ivoirien à l'extérieur, était le seul habilité, au nom de son pays, a gérer les affaires financières liées à cette institution et à sa banque, la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

A  l'issue de la rencontre ils  ont indiqué dans un communiqué,  avoir demandé à la BCEAO "de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire d'effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom"

Laurent Gbagbo Président sortant et son gouvernement, dans un communiqué,  ont rejeté  vendredi comme "illégale" la décision de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) d'accorder à son adversaire Alassane Ouattara la gestion des comptes de la banque centrale ouest-africaine BCEAO.

 "Les décisions arrêtées par le Conseil des ministres" de l'Uémoa "sont illégales et hors de sa compétence", indique le communiqué du gouvernement lu à la télévision d'Etat RTI. Le Conseil des ministres "a outrepassé ses prérogatives statutaires en s'ingérant dans les affaires intérieures d'un Etat membre de l'Union" ;  Ce gouvernement estime que cette décision "vise à créer le désordre et à perturber la reprise de l'activité économique bien visible ces dernières semaines" en Côte d'Ivoire, ce qui risque, "si elle était effective", d'avoir "de graves conséquences économiques et financières pour l'Union toute entière ……"C'est pourquoi" le gouvernement "rejette les mesures annoncées par le conseil des ministres" de l'Uméoa et "en appelle au membres" de cette institution "afin qu'ils agissent dans la promotion de la paix et du respect de la légalité dans chaque Etat membre".…..            Le gouvernement "attire l'attention de la plus haute autorité de l'Union, en l'occurrence la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, sur l'impérieuse nécessité de maintenir les organes et les institutions" de l'Uémoa, "notamment la BCEAO, en dehors des conflits politiques pour leur permettre d'assurer en toute indépendance leur mission".  

Situation sur le terrain :

L'ONU a affirmé cette semaine qu'entre 'le 16 et le 21 décembre' elle avait reçu des informations 'sur 173 meurtres', dénonçant 'l'usage excessif' de la force par le camp Gbagbo

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) "a enregistré un total de 14.000 Ivoiriens réfugiés dans l'est du Liberia qui ont fui en raison des violences  post-électorales perpétrées dans leur pays  plus d’un  mois

L'agence onusienne a reçu des informations indiquant que certains éléments des Forces Nouvelles (FN) empêchaient des réfugiés de traverser librement vers le Liberia. "Cela oblige les réfugiés des villages de (la région de) Danane de dévier de leur route de près de 80 km vers le sud afin d'entrer au Liberia", a précisé le HCR qui a appelé à "protéger les civils".

Des  Ivoiriens  continuent de se diriger  vers le Liberia voisin pour échapper aux violences, mais  certains ont été empêchés par des groupes armés de traverser la frontière, a annoncé samedi l'ONU.

De son côté Alassane Ouattara  de l’hôtel du Golf à Abidjan,  où il est retranché avec son gouvernement,  à fait  une déclaration  appelant, l'armée régulière à assurer  sa  mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens'.Revue de presse étrangère :

Revue de presse Côte d’Ivoire :


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