02 octobre 2009

Criminels sexuels : la castration chimique est insuffisante ...

article de lucienne magalie pons

Je ne suis pas assez informée dans ce domaine, et je ne m’étendrai pas sur des sujets dont les experts spécialisés débattent avec beaucoup plus de connaissance que moi. Mais je tiens à m’exprimer sur les faits de sociétés selon ma propre réflexion.


Trop souvent les médias relatent des polémiques, en évitant soigneusement de relater les faits et de donner une opinion morale, sans doute de peur, dans cette époque de censure larvée, de prendre une position tranchée qui pourrait déplaire aux uns ou aux autres.


Je veux parler des déclarations faites tout récemment par Frédéric Lefebvre, Madame Alliot Marie et Brice Hortefeux à la suite du crime odieux qui a été commis ces jours derniers et dont Marie Christine H. à été victime de la part d’un récidiviste.


Par ces déclarations, Monsieur Lefebvre prône la castration chimique, Madame Alliot Marie entend faire renforcer ce moyen insuffisant, qui existe déjà, par des mesures législatives mieux adaptées et Brice Hortefeux prétend que ce crime aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens.


Ce qui a eu pour effet de faire surgir des protestations et des polémiques dans des milieux judiciaires et médiatiques, là où au contraire, même si la formulation de ces déclarations pouvait choquer, il eut fallut écouter, entendre, réfléchir, se réunir, débattre et comprendre avec sérieux et responsabilité fonctionnelle, au lieu de s’affronter.


Dans le contexte de laxisme généralisé et permissif qui règne dans notre société en matière de pratiques sexuelles ,ou toute sorte d’incitations visuelles et auditives sont proposées , sans aucune censure, par la publicité, la presse et l'audio visuel, aussi bien qu'en matière de luxure et de perversion, un individu doit garder le recul moral nécessaire pour résister et ne pas se jeter à corps perdu dans la débauche ( pour ne pas dire dans la luxure) , mais il existe des individus impulsifs sexuellement, qui en en raison de leur fragilité physiologique et psychologique, sont encore plus excités par l’ambiance régnante et finissent par passer à l'acte.


L’état se doit de protéger la société contre ce genre de délinquants criminels, mais pas seulement en considération de leurs actes, mais en prenant en compte aussi les dérives de la société.


Réduire ou anéantir leurs pulsions sexuelles par traitement chimique n’est qu’un palliatif insuffisant, une perversion, un désir de violence ou de de faire du mal, de détruire , de tuer, de sources psychologiques obsessionnelles, sont tout autant dangereux , et même sans pulsions sexuelles, certains individus passent à l’acte et tuent.


Le cas est très complexe.


C’est à l’Etat de mettre en œuvre tous les moyens préventifs et curatifs, en confiant au préalable, à une commission composée des chercheurs expérimentés, savants psychiatres, psychologues, médecins, sociologues et juristes… afin qu’ils se concertent en commun pour proposer des solutions, loin de toute polémique, et aboutissent à des conclusions, afin que le législateur puisse légiférer en toute connaissance de cause.


Personnellement je serais pour une condamnation à perpétuité, assortie d’une assistance psychiatrique et/ou psychologique à vie. Mais moi je ne suis pas savante, il s’agit là de mon opinion, et j’ai bien conscience qu’elle est trop tranchée. Je compte donc sur le Pouvoir de mon pays pour qu’il prenne ses responsabilités, au lieu de s’égarer en déclarations et polémiques.


C’est en effet à l’état d’envisager les moyens judiciaires, légaux, médicaux, sociaux etc… à mettre en œuvre, pas seulement des mesures de privation de liberté et d’amoindrissement physique, telle que la castration chimique, mais surtout un traitement psychologique obligatoire continu, et un contrôle judiciaire à vie avec obligation de se présenter aux autorités de contrôle, de même pour leur complice (femme ou homme) le cas échéant, afin de prévenir toute récidive.


J’ai voulu, en m’exprimant maladroitement et durement, j’en suis sûre, faire part de mon écœurement par rapport à ce crime, dont même Brice Hortefeux prétend qu’il aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens. Il est donc temps d'agir.


Enfin pour conclure j’émets le vœux que les pseudo-philosophes, journalistes, écrivains qui s’épanchent dans des articles et des livres sur leurs propres perversités morales ou sexuelles, de même que les artistes au cœurs sensibles particulièrement tourmentés, et leurs amis politicards du même acabit, bien trop souvent fragilisés moralement par les excès de plaisirs en tout genre, notamment sexuels, qu’ils pensent tous pouvoir s’accorder sans dommage pour leur image et en toute impunité, au-delà des normes de comportement que respecte pourtant le commun des mortels, s’abstiennent de plaindre les délinquants sexuels et de les défendre par un excès irresponsable de compassion de classe tout a fait ignoble.


La clémence, le laxisme, la compassion ne peuvent s'employer au détriment d'une victime et de la société.


En écrivant ces lignes je ne peux m’empêcher de penser au sort tragique d’Anne Lorraine Schmitt qui, souvenez vous, a été violée et tuée le 25 novembre 2007 dans un Wagon de RER, par un récidiviste.

Le meurtrier présumé d’Anne-Lorraine Schmitt avait déjà été condamné en 1996 pour l’agression d’une étudiante en 1995. Cette précédente victime (qui a échappé à la mort) s’était retrouvée seule dans un wagon du RER D avec son agresseur qui avait sorti un Opinel et l’avait forcée à lui pratiquer une fellation.

Comme il en était à son premier viol, le juge d’instruction avait proposé de «correctionnaliser» le dossier, comme s’il s’était agi d’une « simple » agression sexuelle, mais l’étudiante lui avait répondu : «Je ne suis pas vindicative mais je tiens à ce que cet homme soit jugé aux assises.»

. L’agresseur s’était présenté comme un pauvre type, qui avait cédé à une pulsion mais le regrettait, il n’avait pas de petite amie et affirmait avoir fréquenté des prostituées à Paris. Il était venu à l’audience entouré par une famille d’origine arménienne, qui avait spontanément payé les dommages et intérêts.

La peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – apparaît clémente : les faits avaient été banalisés par la cour, comme si le fait d’être contrainte à une fellation n’était pas un viol. La justice, y compris les experts, semblait alors penser qu’il n’y avait pas de risque de récidive, en ne comprenant pas qu’un type qui utilise un couteau pour s’attaquer à une femme est dangereux, même s’il assure sa défense en se présentant avec le profil bas d’un pauvre type et finalement la peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – fût on peut le dire trop " clémente"


Résultat : Onze ans plus tard l’agresseur de l’étudiante récidivait en violant et tuant Anne Lorraine Schmitt dans un wagon de RER.


Pour plus d'informations ,

ci-dessous "Revue de Toile" :



3 commentaires:

jLouis a dit…

j'apporte mon soutien à ton article Lucienne..... j'ai écouté encore ce matin, un journaliste sur une radio nationale et les commentaires de nombreux fidèles de cette radio intervenir pour exprimer le raz le bol de cette société laxiste. On a parlé de ce criminel relâché comme un animal dangereux pour bien sûr recommencer car peut on soigner ces malades et peut on prendre le risque de les reintegrer dans la société.
Mais hélas, d'autres sont moins malades semble t-il et aussi dangereux. Un cousin témoignait sur un jeune voyou tué par la police alors qu'il venait de cambrioler et se sauvait convaincu de son impunité.
On veut payer les enfants pour aller à l'école maintenant alors que des citoyens se mettent à patrouiller la nuit tout prés de Paris pour sauvegarder leur voiture des flammes.
On marche sur la tête et la justice ne fonctionne que pour des personnes comme nous car nous avons peur de dépasser sur la route la vitesse autorisée de 1 ou 2 kms sous peine d'amendes ou de retrait de points.
Que faut il faire, rester spectateurs et attendre les deux alternatives possibles aujourd'hui qui me déplaisent vers lesquelles on semble s'acheminer: l'autorité impitoyable ou la fin de notre france.

Lucienne Magalie Pons a dit…

Réponse à jLouis

Merci jLouis d'approuver mon opinion, je viens encore de prendre connaissance dans l'actualité de deux cas, pour l'un il s'agit d'un récidiviste qui vient de commettre un nouveau viol sur une personne qu'il connaissait et qui ne se doutait pas de ce qui devait lui arriver, pour un premier forfait il avait bénéficié d'une peine clémente et ensuite d'une remise de peine.

et un autre cas encore plus tragique ou une très jeune fille de 13 avait été violée, mis au monde l'enfant seule qu'elle a étranglé à la naissance, et je crois que le violeur est recherché.

J'ai entendu sur RMC ce matin une interview du Professeur DEBRE qui depuis deux ans a présenté officiellement un texte de loi pour assortir la castration chimique de mesures obligatoires et d'une surveillance judiciaire et d'un contrôle policier, plus rigoureux que ceux qui existent de nos jours, eh ! bien les pouvoirs public n'ont pas réagit
actuellement au lieu de s'occuper de gouvernance le pouvoir exécutif se lance dans une campagne politique sous couvert de prononcer en annonces des avantages aux uns et aux autres, dont en définitive ils ne verront pas la couleur.

je ne sais pas jusqu'à quand les citoyens vont supporter ce vaudeville quotidien politicien, mais le jour où il se réveilleront ça va faire mal!

sortilege a dit…
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