article de lucienne magalie pons
Jacques Chirac sera bientôt fixé sur son sort
Ca recommence !
Le Procès Clearstream nous à tenu en haleine, il y avait de quoi, mon équipe et moi-même commencions à envisager quelques jours de pause, eh bien nos perspectives d’évasion se sont évaporées et nous voilà tenus en haleine par une ancienne affaire qui remonte à la surface, en effet nous apprenons que Madame la juge Xavière Simeoni doit décider cette semaine si elle renvoie ou non l'ancien président Jacques Chirac, le toujours chichi-chéri des Français, devant le tribunal correctionnel dans l'affaire des chargés de mission de la ville de Paris qui remonte au temps canonique, où dans une France plus sereine qu’aujourd’hui, il occupait le siège de Maire de Paris, Paris cette capitale tant convoitée par des politiques de toutes tendances arrivistes.
La décision de la juge Xavière Simeoni devrait intervenir «au plus tard vendredi, le jour où elle prendra ses nouvelles fonctions à la cour d'assises»
J’avais oublié le fond du dossier mais sauf erreurs de mes neurones, il s’agirait d’emplois présumés de complaisance ou présumés fictifs.
L'ancien président de
Monsieur Jacques Chirac à l’époque avait admis avoir «souhaité ou autorisé» lorsqu'il était maire, les recrutements de chargés de mission car, et considérés qu’ «ils étaient légitimes autant que nécessaires» et s’était défendu qu’« Il n'y a eu aucun détournement de fonds publics, puisque ces emplois étaient nécessaires au bon fonctionnement de la ville de Paris, et qu'ils ont été autorisés par délibération votée par le conseil de Paris».
Mais comme un serpent de mer ce dossier qui se trouvait en demi-sommeil dans l’océan des affaires politico- tacticienne remontait à la surface pour tâter si le moment se montrait propice à une nouvelle apparition sur la scène judiciaire.
C’est ainsi que fin septembre, les vacances terminées, le parquet de Paris a requis un non-lieu général pour l'ancien président et la vingtaine de personnes mises en examen. Il a en effet estimé que «sur les 481 chargés de mission recensés par l'information judiciaire, le plus grand nombre avait occupé un emploi bien réel», le parquet avait considéré également que les faits antérieurs à 1992 étaient prescrits et que l'information n'avait pas permis de caractériser l'infraction pour les faits postérieurs.
Madame la juge Simeoni peut maintenant décider de suivre ces réquisitions et d'ordonner un non-lieu pour tout ou partie des mis en examen ou au contraire délivrer une ordonnanc les renvoyant devant le tribunal correctionnel.
Parmi les présumés bénéficiaires de ces emplois présumés de complaisance, un ancien préfet est soupçonné d'avoir bénéficié d'un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris, mais selon des sources proches du dossier, il s'agirait du seul contrat signé de la main de Jacques Chirac.
Alors selon la décision que prendra Madame
Un petit excès de complaisance qui n’a procuré qu’un certain confort à un ancien Préfet et un emploi à un chauffeur, est-ce vraiment condamnable ?
ooOoo
Qui est qui ?
Madame Xavière Simeoni est juge d'instruction au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.
En juin 2006, elle remplace Dominique de Talancé dans l'instruction de l'affaire des frégates de Taïwan en co-saisine avec Renaud van Ruymbeke.
Distinction :
Le 12 avril 2009, elle est promue au titre de Chevalier de
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Jacques Chirac, homme d’Etat Français, est né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris.
Il est Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976 puis, inaugurant la première cohabitation, celui du socialiste François Mitterrand de 1986 à 1988, Jacques Chirac est sous
Député de la 3e circonscription de
Maire de Paris entre 1977 et 1995
22e Président de
Il est aussi le fondateur de deux partis politiques : le Rassemblement pour
Il siège aujourd'hui au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit depuis la fin de son second mandat de chef de l'État.
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