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12 octobre 2009

Piston, passe droit, le système républicain est ébranlé par le favoritisme que pratique ouvertement Nicolas Sarkosy

article de lucienne magalie pons
suivi de la revue de presse

Article :



Unanimement les magazines et les quotidiens soulignent les excès d’un pouvoir personnel et de son clan rapproché, qui commence à « faire grincer des dents » même dans les rangs de ses propres troupes.

Divergences de vue et polémiques ne sont plus contenues entre eux et émergent au grand jour. Enfin les pressions et les moyens médiatiques mis en œuvre pour protéger les faiblesses des hommes et des femmes du sérail font ressortir l’injustice de ces traitements de faveur, auxquels viennent s’ajouter des pistons présidentiels professionnel et fonctionnel qui s’étendent du cercle familial le plus proche jusqu’ aux amis personnels, avec pour seul critère l’aptitude à servir les intérêts moraux et politiques du Chef et de son clan sans justification du mérite et du savoir faire et même de l’expérience des pistonnés..


Jusqu’à quand pourront-ils maintenir l’opinion publique qui gronde ?



Je vous présente ci-dessous une Revue de presse qui figure sur le site Nouvelobs.com



Revue de presse du site Nouvelobs.com :

Jean Sarkozy, Frédéric Mitterrand... ça tangue à droite


NOUVELOBS.COM | 12.10.2009 | 10:14


Les éditoriaux de la presse française commentent, lundi 12 octobre, les remous suscités à droite par, notamment, l'affaire Mitterrand et la candidature de Jean Sarkozy à L'Epad



L'HUMANITE

Maurice Ulrich

"La politique française serait-elle entrée dans des zones marécageuses ? (...) un climat lourd, un air délétère. Coups tordus, sex and the city, fils à papa... C'est évidemment une opportunité pour le FN de refaire parler de lui. Il n'y a pas manqué. Et voilà donc qu'on en oublierait la crise. Que sont nos milliards d'euros donnés aux banques devenus ? Où en est la vertueuse traque des fraudeurs du fisc abrités par les paradis fiscaux lancée par le ministre du Budget ? Où en est la régulation d'un capitalisme pourtant sur la sellette il y a encore quelques mois ? Quelles sont les mesures énergiques du gouvernement face aux licenciements ? Où sont les grandes batailles du ministre Christian Estrosi dont le dernier coup d'éclat a été l'annulation jeudi dernier d'une réunion avec les représentants des salariés de l'usine Sodimatex au motif qu'ils entravaient la libre circulation de la direction ? C'est plus facile, bien entendu, de dénoncer les méthodes des victimes que de remettre en cause les patrons licencieurs."


LA MONTAGNE

Daniel Ruiz

"C'est un parcours d'obstacles mal aisé qui attend Nicolas Sarkozy pour sa seconde partie de mandat. (...) Les piliers de la majorité, surtout les barons nostalgiques du RPR, ont de plus en plus de mal à supporter les diktats de la technostructure présidentielle qui décide de tout, au mépris parfois des règles de fonctionnement des institutions. Les propos du secrétaire général de l'Élysée et la polémique sur la népotique désignation de Jean Sarkozy à la présidence de l'établissement public de la Défense laisseront dans les rangs des électeurs plus de traces que l'affaire Polanski-Mitterrand. (...) son ouverture réduite aux nominations de Rocard ou d’ Evin n'est plus qu'un braconnage qui fait grincer des dents dans ses troupes. (...) Le cocktail des réformes mal ficelées et des polémiques n'est pas le programme électoral dont rêvaient, pour aller aux régionales, les listes de la majorité par ailleurs peu convaincue de l'intérêt du discours gauchisé et de la soudaine obsession de tout repeindre en vert."


LE TELEGRAMME

Christine Clerc

"Aujourd'hui, de plus en plus d'élus de la majorité sont déboussolés - surtout quand, après leur avoir fait voter au pas de charge les tests ADN applicables aux immigrés, le gouvernement et le Président décident de ne pas appliquer la loi. Quant aux électeurs de droite, hier encouragés à accueillir les lepénistes et à pourchasser les délinquants sexuels, ils ne comprennent pas pourquoi, soudain, un ministre nommé Mitterrand les invite à la clémence en faveur du "grand artiste" Polanski ou de deux jeunes violeurs condamnés à huit ans de prison à la Réunion. Bref, quand l'ouverture devient grand écart, tout le système se fragilise. Ni de gauche ni de droite, "Fred", le bateleur dépourvu d'expérience politique et de réseaux solides, est le premier touché. Il serait trop facile d'accuser ces "chiens" de journalistes ! Celui qui a nommé Frédéric Mitterrand ministre de la Culture aurait dû savoir que la seule faveur du Prince ne suffisait plus à protéger ses amis et ceux de Carla du feu qu'il a lui-même attisé."


LA REPUBLIQUE DU CENTRE

Jacques Camus

"Jean Sarkozy, 23 ans, encore étudiant en droit, a bien de la chance d'être le fils de son père (...) c'est d'abord à cette prestigieuse hérédité qu'il va devoir sa probable nomination, en décembre prochain, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense. (...) Un " État Sarkozy " prendrait-il le relais de l'ancien " État RPR " ? Le soupçon de népotisme entache en tout cas la démarche. Elle conduit à s'interroger sur l'impartialité du chef de l'État dans la conduite des affaires du pays qui prennent un peu trop l'allure d'une affaire de famille. Dans de récents dossiers sensibles, on a vu combien le cercle familial et les réseaux d'amitié, autour de Carla Bruni-Sarkozy notamment, conduisaient l'Élysée à agir selon son bon plaisir. Le revirement sur les tests ADN, ou la généreuse protection dont bénéficie Frédéric Mitterrand, s'inscrivent dans cette affirmation d'un pouvoir personnel volontiers provocateur, assumant le risque de malmener les alliés traditionnels.


LE REPUBLICAIN LORRAIN

Philippe Waucampt

"La crise offrait une occasion en or de remettre de la politique dans l'économie. Au bout du compte, cela s'est fait sur les bords. (...) Tout cela crée un climat de désenchantement dont le soin mis par Nicolas Sarkozy à éviter Gandrange fournit la plus criante illustration. Aux roulements de mécaniques sur les sites difficiles ont succédé ces voyages Potemkine au cours desquels on s'exprime devant un public sélectionné. Dans un tel contexte, l'affaire Frédéric Mitterrand n'est pas de nature à rapprocher le chef de l'Etat de son électorat. Pas plus qu'elle ne contribuera à raviver la flamme d'une majorité à qui l'ouverture est restée sur l'estomac. S'ajoute à cela une précarisation de Nicolas Sarkozy sur ce qu'il avait érigé en fond de commerce afin de mieux siphonner les voix du Front National : la lutte contre la délinquance, dont les résultats incertains relativisent la solidité de son bilan sécuritaire et fissurent une crédibilité assise sur le retour du volontarisme en politique."


L'EST REPUBLICAIN

Chantal Didier

"IL ne sera pas dit que Nicolas Sarkozy recule. Ajournée l'automne dernier, la réforme des lycées est réinscrite dans le programme gouvernemental (...) avec la volonté de démontrer que le pouvoir ne cède pas devant les manifestations des lycéens. De nombreux députés de la majorité souhaitent, sinon une pause, du moins une respiration qui permettrait de mettre en perspective les multiples actions du pouvoir. Ils ont peu de chances d'être entendus, Nicolas Sarkozy restant convaincu que le mouvement perpétuel est le meilleur moyen d'échapper à l'artillerie lourde de l'opposition. Les réformes vont donc continuer à se succéder, y compris sur des sujets aussi lourds que les collectivités territoriales, les retraites, la fiscalité locale. Le chef de l'Etat devrait toutefois veiller à satisfaire davantage aux attentes d'une majorité qui ne se retrouve pas toujours dans ses choix. Rouvrir le chantier des lycées, c'est emprunter un chemin plus convenu. Surtout si les enseignants protestent."


plus d'informations :

La réponse de Jean Sarkozy

TF1 - ‎Il y a 1 heure ‎
"Quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué", déclare le conseiller général UMP, répondant aux critiques de la gauche sur son arrivée à l'Epad. Alors que la polémique enfle, le principal intéressé était resté jusqu'ici très discret. ...




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