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23 octobre 2009

Le Procès Clearstream touche à sa fin : mes commentaires

article de lucienne magalie pons

Le Procès Clearstream touche à sa fin :

MES COMMENTAIRES

Avant d’épingler dans mes commentaires les avocats d’Imad Lahoud, de Gergorin, de Denis Robert, signalons un fait qui peut paraître surprenant, commis par le Conseil de JL Gergorin qui a déposé hier Jeudi au procès, une requête en annulation complète de la procédure , ce qui pour certains médias a pu passer comme un « scoop » inattendu ou sensationnel.

Le dépôt de cette requête, d’après moi, s’explique simplement par leur déception, puisque le Procureur, à requis contre Gergorin une peine supérieure à celle requise contre Monsieur de Villepin, et que la défense de Gergorin s’annonce difficile.

Toutefois sans prendre partie pour Gergorin et le tour de passe de sa défense, je reconnais que cette requête est bien fondée en droit puisque son conseil la fonde sur l'entretien télévisé accordé, le 23 septembre dernier des Etats-Unis à Laurence Ferrari, au cours duquel le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, partie civile, avait qualifié les prévenus de «coupables».

(Vous trouverez la relation complète de cette requête en début de l’article du blog 2Villepin.free.fr reproduit à la fin de mes commentaires)

Suite de mes commentaires :

Passons maintenant à mes commentaires sur la défense d’Imad Lahoud :

Comme on pouvait s’y attendre la défense d’Imad Lahoud que son avocat Olivier Pardo a plaidée est surtout et avant tout un réquisitoire, sans preuves, fondé sur les mensonges d’Imad Lahoud, contre Monsieur de Villepin.

D’abord les pleurnichages pour excuser les mensonges d’Imad, et en demander pardon, ensuite dans le cours de sa plaidoirie l’attaque et les charges contre Monsieur de Villepin en faisant références aux dires mensongers d’Imad Lahoud.

Olivier Prado à usé dans sa défense d’une pitoyable manipulation contradictoire, en effet cet avocat demande au tribunal, dans un premier temps , pathétiquement , pardon pour les mensonges d’Imad Lahoud son client, et dans un deuxième temps il charge contre Monsieur de Villepin en s’appuyant sur les dires du menteur Imad Lahoud, comme s’il s’agissait de dires sortis du puits de la « vérité » !

Là encore, on est présence d’une opération de sauvetage en défense d’Imad Lahoud qui n’est pas crédible, une défense qui ne tient pas la route et dont je souhaite qu’elle se casse la gueule d’elle-même dans ses contradictions mensongères.

Rappelons que le Parquet avait requis mercredi une peine de deux ans de prison ferme dont six mois avec sursis et 45.000 euros d'amende contre ce prévenu, devenu depuis l'affaire professeur agrégé de mathématiques dans un lycée parisien

Ndlr : sur Imad Lahoud : Alors qu’il avait été mis en cause avant Clearstream dans des escroqueries de grande envergure, alors qu’il a menti en se faisant passer pour une connaissance rapprochée de Ben Laden, qu’il a menti pour se faire passer pour l’ami ou le protégé de telles ou telles personnalités, qu’il a menti pour avoir prétendu avoir été reçu par telles ou telles personnalité , alors que l’accusation et ses avocats le reconnaissent comme un menteur, voire un mythomane, nous retrouvons Imad Lahoud présentement dans sa vie professionnelle comme Professeur de mathématiques dans un Lycée Parisien : on est en droit de supposer qu’ Imad Lahoud, pas encore blanchi, doit disposer de hautes protections au Ministère de l’Education Nationale, ou plus haut encore, pour occuper cette fonction, à mon avis il faudrait voir clair dans ses protections, les identifier et à mon avis on devrait enquêter dans les hautes sphères, pourquoi ne pas charger d’une enquête le célèbre Général Rondot qui d’après lui-même n’a pas une cervelle de pétoncle ? On n’aurait pas fini de s’éclater …..

Pour en revenir à notre Professeur de Mathématiques Imad Lahoud, c’est lui qui, selon l'accusation, a récupéré les documents authentiques de Clearstream en 2003 avant de les falsifier par l'ajout de centaines de noms, dont celui de Nicolas Sarkozy. Alors qu'il était mis en cause dans plusieurs dossiers d'escroquerie, il a aussi été recruté en 2003 ( sur les recommandations ou présentations du Général Rondot (par les services secrets français, auxquels il est parvenu un temps à faire croire qu'il avait rencontré Oussama ben Laden au Liban comme il l’avait fait croire au Général Rondot, roulé dans la farine pendant quelques temps par Imad, un Général Rondot qui a ce moment là avait pensé qu'en rencontrant Imad il pourrait peur-être remonter jusqu'à la filière terrosriste. Passons.......

"On dit" aussi qu'en début de carrière Imad Lahoud était u gold boy ou trader , ou gestionnaire, pour gérer la fortune de Oussama Ben Laden ou d'EL Quaïda, mais je ne dispose pas pour ce "on dit" de source fiable, vérifiable, et je ne peux donc le confirmer.

Rappelons que le menteur Imad Lahoud avait tenté à l’audience de mettre en cause Dominique de Villepin, assurant l’avoir rencontré pendant l'affaire alors que, jusque là, il disait ne pas le connaître. Cette dernière version, contestée par l'ancien Premier ministre, n'a pas été jugée crédible par l'accusation.

Comment un avocat peut-il défendre un tel personnage sinon en utilisant les mensonges de son client, c’est pourquoi je dis que cette défense est fondée sur des mensonges reconnus comme tels par l’accusation, donc une défense nulle de plein droit d’après le sens logique du commun des mortels.

Pour la défense de Denis Robert, accusé et coupable d’avoir remis en 2003 les documents authentiques de Clearstream avant leur falsification à Imad Lahoud, ses avocats ont plaidé sa relaxe, une défense fondée à priori puisque le parquet a demandé au tribunal d’abandonner les charges, contre lui , ce que d’aucun considère comme une "prime" morale, qui lui a été offerte en considération de sa profession de journaliste écrivain , enquêteur pour les besoins de son écriture à des fins privée etc

Comme journaliste écrivain, Denis Robert enquête à titre privé et écrit contre le système financier et le blanchiment d’argent international depuis plusieurs années avant même d'avoir écrit ensuite son ouvrage sur Clearstream.

Contre ce journaliste, on peut supposer, que le Parquet n’a pas voulu prendre le risque de requérir une peine trop sévère, on ne sait jamais ce qui peut arriver quand un journaliste risque une condamnation , il peut à ce moment-là hérisser ses plumes et les agiter pour écrire cette fois au vitriol contre les ingérences du pouvoir exécutif de l’Etat dans le « système judiciaire », et finalement le Parquet dans ses petits souliers a demandé au tribunal d'abandonner les charges contre Denis Robert ce qui a permis à ses avocats de jouer sur du velours en demandant la relaxe de leur client.

ooOoo

Ce jour Vendredi 23 Octobre le procès Clearstream se terminera par les plaidoiries des avocats de JL Gergorin, , vice Président d’EADS, accusé d’avoir lancé les « magouilles » avec les faux listings qui font l’objet du procès, avec la participation ou la complicité, on ne sait trop, d’ Imad Lahoud qu’il avait recruté en 2003 chez EADS, Gergorin dit "le corbeau" qui se dit manipulateur- manipulé, dominateur - dominé par Imad au début son ami , maintenant son ennemi .... quel roman !

Manipulé , dominé, pourquoi, pour qui , à quelles fins ? là encore on ne le sait pas, pas plus que l’on ne connaît sa motivation réelle, puisque Gergorin dit, et se contredit, avec autant de brio que son ami Imad Lahoud ment et se dément.

Gageons que les avocats de Gergorin comme celui d’Imad Lahoud plaideront non pas tant en défense de Gergorin mais ignominieusement contre Monsieur de Villepin, pour essayer de sortir Gergorin de son merdier, comme Olivier Pardo l'a fait pour tenter de sortir Imad Lahoud de son pétrin.

Pour terminer je vous invite à prendre connaissance de l’article publié dans le blog 2Villepin.free.fr par ses responsables en vous rendant sur le site directement à l’adresse :

2Villepin - Blog sur Dominique de Villepin

Ci – dessous le début de l’article :

Mon procès Clearstream - seizième journée

Avant-dernière journée du procès Clearstream, avec les plaidoiries des avocats d'Imad Lahoud et de Denis Robert.

(A noter que Dominique de Villepin sera l'invité de Michel Denisot au Grand Journal de Canal+, vendredi 23 octobre. A l'issue du procès Clearstream qui se termine vendredi après-midi, c'est la première émission de télévision à laquelle participera l'ancien Premier Ministre.)

Jeudi 21 heures 30 - Le Figaro: L'avocat de Jean-Louis Gergorin demande l'annulation de la procédure

Le bâtonnier Paul-Albert Iweins a déposé une requête inattendue, ce jeudi, au procès Clearstream : le conseil de Jean-Louis Gergorin demande ni plus, ni moins, à la veille de la dernière des dix-sept journées d'audience, que l'annulation totale de la procédure. Pour ce faire, il se fonde sur l'entretien télévisé accordé, le 23 septembre dernier, par le chef de l'Etat. Répondant à des journalistes, Nicolas Sarkozy, par ailleurs partie civile, avait qualifié les prévenus de «coupables».

«Ce n'est pas un lapsus, estime Me Iweins. Nicolas Sarkozy est avocat, il s'exprimait en différé. Dans L'Express du 1er octobre, on peut lire comment il précise sa pensée à son entourage : «Il y a quand même deux personnes (MM. Lahoud et Gergorin, NDLR) qui ont avoué. Après, il faut savoir qui tire les ficelles». Le président de la République a le droit de dénoncer les «coupables» par la voix de son avocat, Me Thierry Herzog, mais pas à la télévision, de l'étranger, à l'heure de la plus grande écoute».

Me Iweins rappelle qu'en vertu de l'article 65 de la Constitution, le chef de l'Etat est le garant de l'indépendance de la justice et demande au tribunal : «Comment voulez-vous que mon client ne s'interroge pas ? Le garant de votre indépendance indique ce que doit être le jugement. Vous êtes les gardiens de l'impartialité objective et pouvez prononcer la nullité de la procédure quand les droits de la défense sont en cause. Tel est le cas». Le tribunal rendra sa réponse ultérieurement.

Jeudi 20 heures 50 - Reuters: Les avocats d'Imad Lahoud admettent qu'il a menti

Les avocats d'Imad Lahoud ont présenté jeudi les excuses de leur client au procès de l'affaire de la manipulation menée avec de faux listings de Clearstream, que ce franco-libanais est accusé d'avoir fabriqués. Me Oliver Pardo a admis qu'Imad Lahoud, qui a présenté plusieurs versions successives lors de l'enquête, dans une procédure parallèle en 2008, dans un livre publié avant le procès et à l'audience, avait menti. Mais "il n'est pas poursuivi pour avoir été un menteur. Et puis il faudra se poser la question 'pourquoi a-t-il menti ?'", a déclaré l'avocat à des journalistes après l'audience. "Moi, je vous dis qu'il a menti parce qu'il était tenu par des protecteurs puissants. Ces protecteurs, comme toujours, l'ont utilisé puis, quand il a commencé à gêner, ils l'ont lâché et aujourd'hui, ils s'essuient les pieds dessus, et ça c'est indigne", a-t-il ajouté.

Le parquet a requis mercredi une peine de deux ans de prison ferme dont six mois avec sursis et 45.000 euros d'amende contre ce prévenu, devenu depuis l'affaire professeur agrégé de mathématiques dans un lycée parisien. C'est lui qui, selon l'accusation, a récupéré les documents authentiques de Clearstream en 2003 avant de les falsifier par l'ajout de centaines de noms, dont celui de Nicolas Sarkozy. Alors qu'il était mis en cause dans plusieurs dossiers d'escroquerie, il a aussi, en parallèle, été recruté en 2003 par les services secrets français auxquels il est parvenu un temps à faire croire qu'il avait rencontré Oussama ben Laden au Liban.

A l'audience, Imad Lahoud a tenté de mettre en cause Dominique de Villepin, assurant l'avoir rencontré pendant l'affaire alors que, jusque là, il disait ne pas le connaître. Cette dernière version contestée par l'ancien Premier ministre n'est pas jugée crédible même par l'accusation.

Les avocats du journaliste Denis Robert, qui a remis les documents authentiques de Clearstream à Lahoud en 2003, ont par ailleurs plaidé sa relaxe, une option devenue probable puisque le parquet a demandé aussi au tribunal d'abandonner les charges.

Le procès se termine vendredi avec les plaidoiries des avocats de Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS qui a recruté Imad Lahoud dans cette société en 2003 et a ensuite lancé les manœuvres avec les faux listings qui font l'objet du procès. Le parquet a requis contre lui trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 45.000 euros d'amende. Le jugement sera mis en délibéré vendredi soir, sans doute jusqu'en janvier.

Enfin pour lire la revue de presse très documentée reportez vous au site :

2Villepin - Blog sur Dominique de Villepin


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