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09 octobre 2009

Mr. Mitterrand peu convaincant et peu crédible, sur TF1

Information de lucienne magalie pons

Au cours de sa prestation sur TF1 hier soir au Journal de 20 h. Monsieur Frédéric Mitterand est venu présenter sa défense avec" ses mots à lui".

Dans ses explications Frédéric Mitterrand s'est tenu très nettement en deça des affirmations et déclarations qu'il avait faite sur les écrans lors de la sortie de son livre en 2005 et sur d'autres plateaux à la mode où il revendiquait ses écrits en répétant plusieurs fois " c'est ma vie".

Actuellement il nous dit que ce n'est ni une autobiographie, ni un roman , en disant que la couverture de son livre n'indique pas ni "autobiographie" ni "roman" , en nous laissant dans le vague, il nous dit aussi que les garçons étaient des adultes et cite pour exemple un" garçon de 40 ans ", il reconnait avoir fait du tourisme sexuel et fréquentés à l'étranger des établissements où se prostituent des "garçons".

J'ai entendu sur plusieurs auditeurs ce matin sur RMC dans l'émission de Monsieur Bourdin pour faire remarqué qu'en Thaïlande dans le genre d'établissements que décrits Frédéric Mitterrand dans son livre, ce sont des enfants qui sont prostitués et non pas des "garçons de quarante ans"

Le Monde.fr a publié sur la toile de larges extraits de son livre "La Mauvaise vie" et l'on peut s'y référer : à plusieurs reprises il est question de "jeunes garcons" ... souvent étudiants .... ou de "gosses"

Monsieur Mitterrand a essayé de nous expliquer (non pas pour se plaindre selon lui) , pour nous apitoyer peut-être que les circonstances difficiles de sa vie l'avait fait traverser cet enfer.

En conclusion en entendant ses explications vaseuses destinées à se blanchir en banalisant l'affaire , je n'ai ressenti aucune compassion pour lui, il est apparu à mon sens ni crédible, ni convaincant mais très pitoyable et faux jeton.

Les premières réactions après son passage sur TF1 commencent à se faire connaître, celle de Madame Marine Le Pen sur TF1 ce matin : elle reste sur ses positions, comme nous la comprenons en dehors de toute appartenance politique !

D'autres premières réactions figurent dans cet article que j'ai téléchargé sur le site Oranges actualités , il convient en plus de la lecture de cet article d'approfondir cette affaire, on ne peut pas laisser cette polémique en l'état à moins d'être dénué de tous sens moral républicain et civique.

Voici l'article :

Affaire Mitterrand: la presse assez partagée après la prestation du ministre

Au lendemain de son intervention télévisée, la presse quotidienne souligne dans son ensemble la "sincérité" et "l'émotion" de Frédéric Mitterrand mais se montre très partagée dans son appréciation du fond de l'affaire.

Photographe : Joel Saget AFP :: Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand sur le plateau de TF1 à Paris le 8 octobre 2009
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Photographe : Joel Saget AFP :: Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand sur le plateau de TF1 à Paris le 8 octobre 2009
photo : Joel Saget , AFP

Dans La Croix, Dominique Quinio souligne que la "question (est) de savoir s'il a eu des relations avec des mineurs, ce qui serait un crime", car "ce n'est pas son homosexualité, ni les misères de sa vie affective, ni même son recours à la prostitution qui font d'abord débat".

Mais Laurent Joffrin (Libération) prévient que "si l'on enquête sur la vie privée du ministre, il faudra alors fouiller dans celle de tous les autres responsables politiques". "Veut-on une société de la totale transparence, c'est-à-dire une société de l'inquisition?", demande-t-il.

Au contraire, se réjouit Hubert Coudurier dans Le Télégramme, "un tabou a été brisé dans la politique française où le respect de la vie privée fut longtemps le cache-sexe de la protection des élites et d'une certaine complaisance des journalistes accrédités".

Car, "ministre ou élu, un homme d'État doit être au-dessus de tout soupçon. On ne peut pas exiger des citoyens de consentir des sacrifices, de respecter la loi, d'adopter des comportements civiques et moraux si on sème soi-même ne serait-ce que le doute, si on alimente l'actualité de ses propres dérapages", estime Michel Urvoy dans Ouest-France.

Dans La Montagne, Daniel Ruiz va plus loin. "Si l'on décide de condamner les écrits indéfendables de Frédéric Mitterrand parce qu'il n'y a rien de plus odieux que l'esclavage sexuel, alors il faut aller jusqu'au bout du nettoyage des écuries et éradiquer la banalisation de la pédophilie, de l'inceste, de la prostitution couverts par le silence ordinaire", écrit-il.

Sur un plan plus politique, La République du Centre, sous la signature de Jacques Camus, souligne qu'en "absolvant Frédéric Mitterrand, Nicolas Sarkozy risque de brouiller son message sécuritaire, et celui de Brice Hortefeux, sur la lutte implacable contre toutes les formes de criminalité ou de perversion et la protection des victimes".

Car, écrit François Martin, dans Le Midi Libre, "le ton libéral de Mitterrand en matière de moeurs est en totale inadéquation avec le discours sécuritaire du pouvoir".

Par ailleurs, pour Hervé Favre (La Voix du Nord), "la seule question qui se pose est : ce récit intime et douloureux est-il indigne d'un ministre de la République ?"

Non, semble penser Rémi Godeau, de L'Est Républicain: "au fond, cette atmosphère de lynchage, ce populisme tous azimuts, ces pathétiques calculs politiciens devraient suffire à conforter au gouvernement Frédéric Mitterrand."

D'autant que, si l'on suit Didier Pobel (Le Dauphiné Libéré), "dans la vie, il y a des pages qu'il faut savoir tourner. Vite. Comme dans certains livres."


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