Nicolas Sarkozy à la veille de la réception de son « amie » Angéla qu’il doit recevoir Mercredi, à la veille d’un Conseil Européen privé de concertation prévu en fin de semaine à Bruxelles à bondit sur l’occasion et s'est réjoui lundi des baisses d'impôts décidées par les partis de coalition dirigée par la chancelière Angela Merkel en Allemagne et réitéré qu'il excluait tout durcissement de la fiscalité en France.
L’occasion lui était offerte de justifier implicitement sa propre politique fiscale qu’il entend imposer par la suppression de la taxe professionnelle sur les investissements des entreprises, une mesure du projet de loi de finances 2010 que vient de voter l'Assemblée nationale en dépit d'importantes réserves tant dans les rangs de l’opposition que dans les rangs de l'UMP, son parti encore majoritaire
"Je me réjouis que notre grand partenaire et grand ami allemand fasse le même choix que le nôtre, celui de la baisse des impôts," a-t-il dit lors de son intervention devant le Conseil stratégique des industries de santé.
Dixit :
"Au moment où j'entends dire à gauche comme à droite qu'il faut les augmenter, je veux dire une nouvelle fois que je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts. Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, il y aura des diminutions d'impôts".
"C'est par la diminution d'impôts et le renforcement de la compétitivité de
"Que les choses soient claires, le cap est fixé et il ne bougera pas. Je me réjouis que le principal partenaire, l'Allemagne, ait fait le même choix. J'aurai l'occasion de recevoir Mme Merkel après-demain et nous en parlerons en détail," a-t-il annoncé.
Bien entendu son discours a passé sous silence la compensation financière de
Gageons que
Revue de presse et de toile :
Nicolas Sarkozy se "réjouit" de la politique fiscale allemande
Collectivités, la réforme délicate
L'Europe maintient le cap de la relance malgré l'explosion des ...
source EUROTOPICS :
Revue de presse européenne du 26/10/2009
À LA UNE
L'Allemagne baisse les impôts
Le nouveau gouvernement à Berlin a décidé, en période de crise, de diminuer les impôts. La majorité des commentateurs félicite la coalition libérale-conservatrice pour son courage et le signal positif pour la conjoncture qu'elle envoie. Mais certains se demandent de quelle manière l'Etat allemand compte se financer si l'économie ne redémarre pas aussi vite.
Le Temps - Suisse
La coalition n'a pas eu d'autre choix que de baisser les impôts, estime le quotidien Le Temps. La chancelière Angela Merkel ne doit toutefois pas pousser trop loin le libéralisme économique : "A en croire tous les économistes, la nouvelle équipe n'avait pas d'autre choix que de creuser encore la dette publique, de réaliser les promesses électorales de baisses fiscales dans l'espoir de relancer ainsi la croissance. La crise est loin d'être maîtrisée, la destruction des emplois va encore se poursuivre, la consommation intérieure chuter et les exportations chanceler. Les salariés sont déjà menacés d'une augmentation de leurs cotisations d'assurance maladie. Si au final les assurances sociales devaient revenir davantage sur les épaules des seuls salariés, le climat risquerait de devenir malsain pour le gouvernement Merkel II. C'est désormais à Angela Merkel, qui sait que les Allemands n'accepteront jamais une remise en cause de l'Etat social, qu'il reviendra de calmer les ardeurs libérales de son nouveau partenaire, Guido Westerwelle." (26.10.2009)
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Tous les textes disponibles de » Yves Petignat
Financial Times - Royaume-Uni
La chancelière Angela Merkel parie sur une relance conjoncturelle et pourrait ainsi faire ce qui convient, estime le journal économique britannique Financial Times : "Merkel espère qu'une stimulation fiscale plus importante favorisera la reprise économique, et par conséquent les recettes fiscales, ce qui évitera de devoir prendre des décisions plus sévères afin de combler le déficit budgétaire qui ne cesse de croître. En Allemagne, les nombreux conservateurs en matière fiscale s'inquiètent car l'aide sociale, les retraites et les dépenses dans le domaine de la santé présentent de grands gouffres financiers. … Mais ce ne serait pas le bon moment, alors que la récession prend fin et que la reprise est encore faible, pour prêcher une politique de rigueur excessive. Même si le déficit budgétaire prévu pour l'année prochaine dépassera certainement les quatre pour cent, cela reste modéré comparé au reste du monde." (26.10.2009)
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Mladá fronta DNES - République tchèque
L'accord de coalition conclu à Berlin prévoit des allègements fiscaux annuels de plusieurs milliards. Mais d'où va donc provenir l'argent, se demande le quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes : "Le gouvernement d'Angela Merkel a prescrit une diète aux Allemands. A partir du 1er janvier, dix milliards d'euros doivent être économisés chaque année. L'accord de coalition ne dit pas quelles dépenses publiques doivent être réduites, mais insiste sur le fait que tous les bienfaits dépendent désormais de leur financiabilité. … La CDU/CSU et le FDP croient tous deux que leur politique va libérer des réserves de croissances. Les membres de la coalition rejettent en cela le fait que la productivité élevée du travail et les coûts de productions plus élevés que la moyenne limitent fortement le potentiel de croissance. Et ils oublient que nous venons tout juste de connaître l'échec dramatique de la main invisible du marché." (26.10.2009)
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Tous les textes disponibles de » Petr Robejšek
De Tijd - Belgique
Sous le nouveau gouvernement conservateur libéral, l'Allemagne doit davantage faire valoir son 'rôle de locomotive de la zone euro', indique le journal économique De Tijd : "Angela Merkel exerce depuis déjà quatre ans un mode de gouvernement prudent en évitant de faire grandes déclarations mais, lorsque celles-ci sont nécessaires, elle sait être efficace. Il n'y a pas de raison de changer ce mode de gouvernement au cours de la prochaine législature. Le probable nouveau ministre des Finances semble être une garantie supplémentaire. Il s'agit de Wolfgang Schäuble. Il est connu pour son orthodoxie financière. … En tant que ministre des Finances, il veillera assurément à ce que le déficit ne déraille pas complètement. … On ne peut donc qu'espérer que le chemin choisi en faveur de grandes expérimentations ne soit pas abandonné trop abruptement. Mais la probabilité que cela se produise est très faible. Cela est en outre positif pour le reste de l'Europe, et certainement aussi pour la Belgique. L'Allemagne est notre principal marché d'exportation, et si un bol d'air est apporté à l'économie allemande, notre économie ne peut que s'en réjouir." (26.10.2009)
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Tous les textes disponibles de » Jean Vanempten
Les Echos - France
Les diminutions d'impôts sont en vogue en Europe et la décision allemande devrait notamment réjouir Paris, estime le journal économique Les Echos : "Sur le fond, quelle surprise ! C'est une nouvelle politique économique allemande qui a été annoncée. Pourquoi ce changement de pied ? La profondeur de la récession et la perspective d'élections régionales difficiles pour la majorité en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont été déterminantes. Mais, dans le reste de l'Europe, la ligne est la même : tant que la crise n'est pas terminée, pas question d'un tour de vis pour étouffer la reprise. En Italie, Silvio Berlusconi envisage une baisse de la taxe professionnelle, comme la France, qui prépare aussi un grand emprunt pour financer des dépenses nouvelles. La Suède vient de décider une diminution de l'impôt sur le revenu. A court terme, il ne fait aucun doute que la nouvelle orientation de Berlin a tout pour réjouir Paris." (26.10.2009)
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Tous les textes disponibles de » Dominique Seux
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