Médiapart avait porté plainte pour diffamation contre Xavier Bertrand l'actuel ministre du travail, lequel vient d'être mis en examen.
Coïncidence ou hasard ? : Cette information a été presque occultée dans les médias par l’annonce faite par Xavier Bertrand de l’augmentation de la durée de cotisation des retraites »
Cette plainte trouve son origine dans une déclaration que l’actuel ministre avait faite sur RTL en juillet 2010 alors qu’il était Secrétaire général de l’UMP, « Un site qui utilise des méthodes fascistes à partir d'écoutes qui sont totalement illégales ... mais dans quel monde on est, dans quel monde on est! » avait-il martelé. Et ces déclarations visaient la façon dont le Site Médiapart rapportait l’affaire Woerth-Bettencourt.
Xavier Bertrand considère avoir dit ce qu'il pensait. Selon lui, la plainte de Médiapart aurait un enjeu « politique et médiatique » en expliquant que « Mediapart avait le choix entre deux procédures: la citation directe ou la plainte pénale. S'il avait choisi la citation directe, comme c'est le cas dans 95% de ce type d'affaire, tout ceci serait derrière nous ».
Xavier Bertrand estime aussi que Mediapart révèle l'affaire « maintenant, parce que, à chaque fois, il y a une recherche de publicité ». Cette plainte provoque chez Xavier Bertrand une interrogation : « Est-ce que la liberté d'expression existe ou pas pour les hommes politiques ? »
La suite de la procédure le renseignera.
Il est vrai que la liberté d’expression d’une personnalité politique peut prêter à confusion lorsqu’elle s’exprime dans le cadre d’une affaire judiciaire en cours dont les acteurs sont un ministre en exercice(Woerth) et une milliardaire proche de tous les centres de pouvoirs politiques de droite, on peut supposer qu’il s’agit d’un parti pris ou d’une tentative d’influence ce qui au fond ne serait pas critiquable mais qualifier de « méthodes fascistes » les procédés utilisées par le Site Médiapart est certainement excessif. Voilà ce que c’est quand on se laisse emporter par le « verbe politique », on se retrouve mis en examen ! , une position assez gênante pour un Ministre en exercice qu'il devra endurer, quelle que soit au final l’issue de la procédure en cours.
Moralité : il serait bon que les personnalités politiques tournent sept fois leur langue dans leur bouche pour éviter de s'emporter verbalement
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