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11 juillet 2011

Libye : Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son

Éditorial de lucienne magalie pons

En lisant la presse étrangère nous trouvons des informations sur les interventions en Lybie, faisant état de divergences au sein de l’Otan rappelant notamment les anciennes réticences de Silvio Berlusconi. De même différentes positions contradictoires des membres de l’Alliance Atlantique sont commentées, autant d’informations qui dans nos médias occidentaux et français ne sont pas clairement évoquées.

Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, c’est pourquoi comme nous aimons entendre des variations sonores de toutes origines qui valent autant que les nôtres, j’ai décidé de reproduire ci-dessous in extenso un article recueilli sur un Site Étranger (Dimanche 10 Juillet 2011) :

« Berlusconi : “J’étais contre et je suis contre” l’intervention

« Les dissensions sur la Libye se confirment au sein de l’OTAN

« Par : M.A. Boumendil

« Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a confirmé les dissensions au sein de « l’OTAN sur l’intervention en Libye, rappelant qu’il était contre l’initiative franco-« britannique dès le début. “J’étais contre cette initiative, comme chacun sait”, mais “j’étais « tenu par le vote du parlement de mon pays”, a-t-il déclaré. “J’étais contre et je suis contre « cette intervention qui finira d’une manière que nul ne connaît”, a-t-il ajouté, quelque peu « sceptique, avant de préciser que la France et la Grande-Bretagne ont forcé la main à son « pays.

« Des bases italiennes sont utilisées par des avions de l’OTAN, mais les forces italiennes ne « participent pas directement aux bombardements. Silvio Berlusconi n’a pas dit que son pays « allait cesser sa collaboration dans cette opération mais le ministre italien de la Défense, « Ignazio La Russa, a annoncé que les dépenses liées à l’engagement de l’Italie auprès des « alliés allaient baisser de plus de la moitié.

« Ainsi, le ministre a dévoilé que le porte-avions italien Giuseppe Garibaldi a été retiré du « terrain des opérations. Silvio Berlusconi a fait l’éloge de la chancelière allemande Angela « Merkel, qui a accepté d’intervenir dans le cadre de la zone d’exclusion aérienne mais qui a « refusé, au cours d’une réunion de l’OTAN tenue le 19 mars, d’impliquer son pays dans les « raids aériens contre les forces armées de Kadhafi.

« Il a déclaré en outre avoir posé des questions très précises, lors du dernier sommet de « Bruxelles, au président français Nicolas Sarkozy et au Premier ministre britannique David « Cameron, les deux principaux initiateurs de l’intervention en Libye. “La réponse a été que la « guerre se terminerait quand il y aurait, comme on s’y attend, une révolte de la population de « Tripoli contre le régime actuel”, a-t-il conclu, avec une ironie à peine dissimulée. Le fait est « que le soulèvement de Tripoli n’a pas eu lieu, et malgré quelques avancées des insurgés sur « le terrain grâce à l’appui soutenu de l’aviation de l’OTAN, le dirigeant libyen n’abdique « pas.

« Au contraire, des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses y compris au sommet de la « hiérarchie de l’OTAN, pour dire qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit libyen. En « tout cas le sujet divise de plus en plus au sein de l’Alliance atlantique comme en « témoignent « les dernières critiques de la Grande-Bretagne à l’égard de la France pour « avoir largué des « armes au profit des insurgés, sans en référer à ses alliés. Après avoir « tant bien que mal tenté « de justifier la légalité de leur initiative en s’appuyant sur une « lecture orientée des résolutions « de l’ONU, les dirigeants français se sont engagés à ne pas « répéter l’opération. Le recul « français dans cette affaire, intervenant après une offensive « diplomatique de la Russie et de la Chine, mais aussi une dénonciation de nombreux pays « africains et la réprobation de certains alliés, sonne comme un mea culpa. Certes, le dirigeant « libyen et son régime sont de plus en plus isolés depuis le début du soulèvement de la « population à Benghazi.

« Mais, au sein de l’Alliance les choses ne vont pas pour autant pour le mieux. La « participation mi-figue, mi-raisin des États-Unis à l’opération avec un Obama en grande « difficulté avec le Congrès sur le sujet, la réticence de l’Allemagne et maintenant de l’Italie, « le retrait annoncé de certains alliés, le coup de colère de la Grande-Bretagne après la « fourniture clandestine d’armes aux insurgés marquent la singularité de la France dans ce « dossier.

« Ne sont-ce pas, déjà, les prémices d’un isolement lorsque viendra l’heure des inévitables « négociations ?

Fin de reproduction.

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