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03 novembre 2010

Miterms : les tous premiers résultats

Éditorial de lucienne magalie pons

Avertissement : Il nous reste à attendre les résultats définitifs des Midterms pour affiner l’analyse qui résulte de mes réflexions et qui n’engage que moi

D’après les nouvelles de l’aube médiatique française, qui correspond une soirée très avancée aux États-Unis en raison du décalage horaire, et alors que les opérations de dépouillage des Midterms étaient encore en cours, les Républicains obtiendraient la majorité à la Chambre des représentants mais les démocrates garderaient la majorité au Sénat.

L’hypothèse d’un affaiblissement de la représentation du parti démocrate de Barack Obama à la Chambre des Représentants à ces élections de mi-mandat ne signifie pas un échec ou une catastrophe pour le Président des États-Unis comme le prédise avec une mauvaise fois certaine les médias français de droite.

Quelque que soit la nouvelle couleur majoritaire du Congrès, on ne peut pas considérer que le régime américain entre dans une cohabitation telle que nous l’avons pratiquée en France, en effet, le Président des États-Unis dispose d’un droit de véto et peut ainsi intervenir pour soutenir et défendre sa politique, on peut aussi remarquer que les républicains qui siègeront majoritairement (peut-être) à la chambre des représentants, et ceux qui siègeront au Sénat soutiendront avant tout en période de crise ,une politique qui ira dans le sens de l’intérêt des États-Unis, en faisant l’impasse sur leur idéologie politique qui a tendance à s’éclater en campagne mais à s’effacer au Congrès quand les intérêts fondamentaux du pays le commande, surtout en période de crise.

Et il n’est pas dans l’intérêt des républicains à deux ans des élections présidentiel de s’opposer, sous prétexte qu’elle émane d’un Président démocrate, à une politique qui irait dans le sens de l’intérêt de la nation, l’opinion américaine le leur reprocherait. Il ne s’agit donc pas d’une « cohabitation » comme on pourrait l’imaginer en France.

Contrairement à ce que médias français politique et économique de droite « bushien »-sarkozien, vont vouloir nous faire entendre, si les démocrates perdent la majorité au Congrès, il ne s’agit pas d’une catastrophe pour le Président OBAMA, rappelons que Bill Clinton avait aussi perdu ces élections à mi mandat ce qui ne l’a pas empêché de gouverner et d’être réélu pour un second mandat. Monsieur Obama qui est un homme réfléchi, travailleur, près et à l’écoute de la population des États-Unis, et qui sait mesurer les difficultés, il l’a déjà prouvé, trouvera les moyens politique de s’entendre avec son opposition n’en doutons pas. Il ne s’agit donc pas d’un régime de » cohabitation à la française » mais bien d’une période de concertation « à l’américaine » qui s’ouvre aux États-Unis pour les deux dernières années du mandat présidentiel.

L’Amérique est un pays dynamique qui ne se plait pas en situation de blocage politique, « qui n’avance pas recule , et en période de crise le Président des États Unis et le Congrès savent qu’ils ont tout intérêt à agir en concertation pour ne pas bloquer les dossiers, ils l’ont prouvé déjà à maintes reprises dans le passé, ils savent en dehors des périodes de campagne accorder leur politique dans l’intérêt de leur pays, et ce qu’ils ont déjà prouvé ils le prouveront encore.

Tout au contraire en France tout est bloquée, aucune concertation n’est possible, toute négociation est écartée :

En France la constitution de 1958 séparait judicieusement dans le temps les élections présidentielles et législatives et ces dernières jouaient un rôle analogue à celui des élections du « mi parcours » américain, mais récemment en France par suite d’une stratégie politique émanant de la volonté de « qui vous savez », le risque de cohabitation a été éliminé par la révision constitutionnelle qui réduit le mandat présidentiel de sept à cinq ans, ce qui fait coïncider, à un mois près environ, après l’élection présidentielle les élections législatives, et ceci dans l’optique qu’un mois après les électeurs voteraient sur la même lancée pour des députés du parti présidentiel, offrant ainsi à l’Assemblée Nationale une majorité sans risque au nouveau Chef de l’État.

Nous venons de nous rendre compte a quel point que cette initiative est dramatique pour les français, il n’existe plus qu’un recours syndical et social pour contester la politique du Chef de l’État du Gouvernement d’où les manifestations, les grèves, la paralysie du pays … sans pour autant pouvoir contraindre un président et des ministres obstinés, soutenus par la majorité présidentielle, à revoir leur politique, amender leurs textes ou les amener à négocier.

Le régime que nous subissons s’apparente à une dictature.

Ainsi en France sous des apparences d’activité de gouvernance qui ne sont en fait que des opérations médiatiques à grand spectacle de manipulation, qui donnent dans tous les genres et dans tous les sens, et qui s’étalent en voyages, réunions, sommets, colloques, conférences politiques, conférences de presse, et joyeusetés mondaines, assortis de discours grandiloquents, utopiques et fantasmatiques, allant de la gouvernance nationale jusqu’à la gouvernance de l’Europe, avec pour objectif la gouvernance mondiale du nouvel ordre du 21me siècle , il n’y a aucun temps et aucune place pour une concertation, tout est volontairement bloqué, verrouillé, confisqué, par une oligarchie politique et financière qui a su user des rouages légaux de la République pour imposer sa dictature capitaliste néolibérale. C’est la triste réalité … et ce ne sont pas les médias de droite qui vous le diront, pour le moment, ils passent leur temps à démolir Obama, à pronostiquer sur la nomination d’un futur Premier Ministre français , à glorifier la politique de l’État français et de son Chef, , à souligner les » bonnes intentions » du Medef, a égratigner les syndicats, à critiquer l’opposition …et à convaincre les français qu’ils ont tort de manifester ….

Vous pourriez penser que je suis de gauche ? Pas du tout … mais je ne reconnais pas la droite gaulliste dans ceux qui au sommet de l’État et au parlement, tout autant qu’à l’UMP et au NC s’en prévalent abusivement. C’est pourquoi je m’emploie à dénoncer leurs manquements vis-à-vis du peuple français qui pourtant croyant à leur affirmations de campagne avaient votés pour eux, ils ont été trompés !

A droite pour le moment je ne vois aucun candidat qui mérite confiance

Ceci dit je n’ai rien contre la gauche qui dans ses rangs a des personnalités remarquables et doués de bon sens, il est beaucoup plus difficile d’en remarquer à l’UMP. L’opposition peut sous certaines conditions représenter une alternative, c’est à elle de définir son programme en tenant compte des demandes de la population française. Après tout nous avons déjà vécu sous l’autorité de la Gauche et nous n’en sommes pas morts, bien au contraire, tandis que le pouvoir actuel de « droite » nous mènent à l’agonie.

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