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17 novembre 2010

Arlette Chabot s'est "surpassée" dans son émission "A vous de juger"

Éditorial de lucienne magalie pons


Dans le quotidien je ne fais pas ma tasse de thé des écrans de télévision publics ou privés, les shows réalités, les bulletins d'informations - désinformations, et tout le touin touin autour des artistes et des politiques m'affectent , mais hier soir je me devais de regarder d'abord l'intervention de Monsieur Nicolas Sarkozy et immédiatement dans la foulée sur France 2 l'émission "A vous de juger" d'Arlette Chabot consacrée aux réactions.

Naturellement cela m'a privé de quelques heures de sommeil, mais 2012 n'est pas loin et en ce qui concerne la politique ma vigilance se tient toujours en éveil.

Voici ce que j'ai vu, retenu et ressenti : évidemment chacun voit les choses à sa façon et mes lecteurs sont tout à fait libres de penser par eux même tout autrement.

Si vous le souhaitez entrons dans le vif de mon sujet :

Une fois de plus Nicolas Sarkozy a eu recours à une politique de l’image, cette fois pour se présenter en chef d’état réfléchi, plus question de s’agiter en mouvements d’épaules, plus question de pointer des index les bras levés, plus question d’ironiser en réponse aux questions des journalistes , non cette fois c’était du sérieux, de l’attention profonde, de la concentration il a répondu plusieurs fois aux questions par un impératif : « C’est inexact … » presque inquisitoire en développant son discours par d’habiles détours en périphérie du sujet, le tout empreint de gravité, d’autosatisfaction personnelle en re-situant les faits par des artifices de langages , il a même à provoqué à plusieurs reprises les journalistes en les questionnant lui-même ,en les sollicitant sur le ton interrogatif à l’appui de ses dires et développements …. Pour ainsi dire les questions des journalistes tombaient à l’eau et se noyaient sans bouées de sauvetage, Claire Chazal a bien tenté une ou deux fois, assez timidement, de le faire revenir au cœur d’une question peine perdue, Denisot indépendant en toile de fond se tenait sérieux, par intelligence plus que par prudence, en observateur attentif, mais il a cependant surgit une fois avec pertinence, le Président qui ne s'y attendait pas s’est raidit, mais a poursuivi en reprenant sur sa lancée, David Pujadas se voulait mordant dans ses questions mais en fait on se rendait bien compte que les interventions de Pujadas était formulées pour que le Président puisse rebondir à son gré en lui répondant.

Le Président en éludant les questions et en monopolisant la parole, s’est répandu abondamment d’abord en parlant de lui pour rappeler « son action politique et de ses résultats , en parlant de lui, toujours de lui, pour rappeler son ancienneté, son passé politique, de ses responsabilités actuelles, de l’avenir de la France etc…. mais aussi en expliquant son choix de l’excellent François Fillon comme Premier Ministre au lieu de Jean Louis Borloo qu’il regrette, ou encore insistant sur son regret de n’avoir pu reconduire Eric Woerth son ami, un ministre si compétent, si dévoué , d’après ce que j’ai compris, et qui une fois ses soucis effacés pourrait revenir dans l’équipe gouvernementale d’après le Chef de l’Etat.

Bref après s’être longuement attardé dans la contemplation auto-satisfaite de ses œuvres en évitant de parler de ses pompes, après avoir décerné au Premier Ministres, à quelques nouveaux Ministres et aussi à quelques anciens Ministres des compliments, et même après avoir reconnu en passant que les Syndicats qui avaient appelés à manifester avaient joué leur rôle tout en insinuant qu’ils avaient ainsi garanti leur responsabilité , Le Président a annoncé les grandes lignes de son programme politique intentionnel pour la deuxième étape de son quinquennat , nous avons eu droit à des refrains connus, les uns brefs, les autres plus appuyés , G20, régulation financière, règlement monétaire international, fiscalité en harmonie avec l’Allemagne, bouclier fiscal, ISF, nouveau régime fiscal à étudier, sécurité, santé, dépendance tout y est passé, des intentions, des promesses, des résolutions à venir …le tout à foison, j’avais l’impression que pour réaliser un tel programme en 18 mois le Gouvernement Fillon 3 devra prendre dare dare un rythme de très grande vitesse et abandonner séance tenante le rythme de croisière au radar du Gouvernement Fillon 2, d’autant que parallèlement ce Fillon 3 sera mobilisé en appareil de combat pour la campagne présidentielle de 2012, ce que le Président n’a pas dévoilé à l’écran dans l’énoncé de son programme bien entendu, de même qu’avec une modestie touchante assortie d’une prudence diplomatique il prétend qu’il réfléchira avant de se décider à se représenter en 2012.

J’ai ressenti chez Claire Chazal comme une certaine gêne de se trouver là, je me trompe peut-être, mais Claire Chazal est une journaliste consciencieuse qui présente toujours son journal avec un professionnalisme exemplaire, et il m’a fortement déplu de la voir , presque déstabilisée dans cette circonstance, réduite à une certaine figuration de faire valoir de l’interwiev, Claire Chazal bien entendu n’est pas du genre « chochotte » qui tire son épingle du jeu en bafouillant ou zozotant le visage radieux et épanoui des âneries de connivences, enfin pour Denisot lui dès le début de l’émission et manifestement il a préféré engranger pour ensuite en tirer ses conclusions dans un autre contexte. Inutile de s’épandre sur David Pujadas il est toujours égal à lui-même et sa réputation n’est plus à faire, Mélenchon l’a qualifié il y a quelque temps, et je ne suis pas du genre à tirer sur les ambulances.

Le chef de l’Etat a essuyé les critiques, notamment dans l’émission de France 2, «A vous de juger», qui réunissait tout un panel politique, de l’UMP au Parti socialiste (PS), en passant par le Front national.

Les réactions n’ont pas tardées. Sur France 2 Arlette Chabot recevaient des ministres, des politiques de toutes tendances, des personnalités marquantes, et un syndicaliste François Chérèque, qui se sont exprimées chacun selon leur ressenti, avec quelques bifurcations dans l’intervention de Monsieur Baroin qui au lieu de se concentrer sur l’intervention du Président s’est vite lancé dans une attaque contre l’opposition avec un triomphalisme de très mauvais goût. Ce Ministre sous ses aspects redondants, souriant et cauteleux, usant de sa voix grave qui se veut doctorale ou pédagogique, est vraiment en réalité une véritable langue piquante , ce Monsieur est trop sur de lui.

Les partisans de Nicolas Sarkozy ne s’attendaient pas à ce que ses opposants soient convaincus par sa prestation de ce mardi soir à la télévision. Et naturellement ils étaient surtout là pour démolir l’opposition et le défendre tout en défendant eux-mêmes au passage.

Les réactions prises sur le vif sur l’écran d’Arlette Chabot

Vous remarquerez l agressivité des interventions du ministre Baroin contre Ségolène Royale et l’opposition, et aussi la grossièreté de Monsieur Daubresse envers Cécile Duflot, en contrepartie, vous noterez l’extrême courtoisie de Monsieur de Villepin et le ton tout à fait correct de François Bayrou.

Les représentants de l’opposition sont aussi restés dans les normes d’échanges corrects sans agressivités, tout en ne s’empêchant pas de dire ce qu’ils avaient à dire sur l’intervention du Président et en critiquant sa politique.

Source : internet – site 20 Minutes.fr

21h45: Ségolène Royal ouvre le bal et traite Nicolas Sarkozy d'"inconscient". Les réactions commencent fort... Elle critique le fait qu'il ne confirme pas sa candidature pour 2012 alors que tout le monde le sait. "Il nous a tout pris", juge la socialiste, citant les retraites no

21h52: Au tour de François Bayrou de prendre la parole. Comme Ségolène Royal, il n'est pas sur le plateau de France 2. Le président du MoDem trouve que Nicolas Sarkozy "a surtout parlé de lui", et peu des Français. François Bayrou a entendu un mot sur l'éducation, aucun sur l'environnement

21h56: François Baroin est présent pour défendre Nicolas Sarkozy. "Ségolène Royal a été battue par Nicolas Sarkozy en 2007, elle n'a toujours rien compris", déclare-t-il, estimant que le PS a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'arriver à des propositions qui tiennent la route.

22h08: "Un petit mot, Pierre Moscovici?", demande Arlette Chabot. "C'est le président de l'injustice", enchaîne donc le député socialiste. "L'appel à la peur, ça ne marche pas", dit-il en visant François Baroin.

22h10: "A chaque fois, c'est la gauche qui a remis les finances publiques en état', rappelle Pierre Moscovici qui a pris le soin de se raser pour l'occasion. "Ne nous faites pas de leçon", martèle-t-il à François Baroin.

22h11: François Baroin va pouvoir répondre, mais à propos de l'identité nationale selon le voeu d'Arlette Chabot. Le ministre du Budget confirme le "malentendu" évoqué par Nicolas Sarkozy un peu plus tôt. Mais il tient à répondre à Pierre Moscovici, alors il parle des erreurs so cialistes, notamment les "35 heures", le sujet préféré de la droite

22h14: On est en plein revival du gouvernement Jospin, défendu par Pierre Moscovici qui revient à son tour sur l'identité nationale. "C'est un électoralisme foireux", lance-t-il, estimant que ce débat n'a fait que piétiner les terres du Front national

22h17: Au tour de François Chérèque, leader de la CFDT, d'intervenir. Hors plateau lui aussi, il ne s'attendait pas à ce que le chef de l'Etat fasse de la compassion avec les organisations syndicales. En revanche, il aurait pu s'occuper un peu plus des Français, selon le syndicaliste. Puis il n'a pas beaucoup parlé des manifestations.

22h: Marine Le Pen va maintenant s'exprimer. Elle n'a vu "aucune solution" dans le discours du chef de l'Etat. Elle parle depuis un salon visiblement très cossu avec un fauteuil, un meuble et un buste dorés. Cela tranche un peu avec ses propos qui critiquent l'arrogance de Nicolas Sarkozy...

22h06: "Nicolas Sarkozy n'a pas tenu son rôle face aux Français", poursuit-elle, évoquant la crise monétaire. Selon Marine Le Pen, il s'est soumis à l'ultralibéralisme mondial. Elle ne peut s'empêcher de critiquer le chef de l'Etat sur l'immigration. Parce qu'il a bien parlé de l'immigration clandestine, mais il a oublié de parler de l'immigration légale.

22h08: "Un petit mot, Pierre Moscovici?", demande Arlette Chabot. "C'est le président de l'injustice", enchaîne donc le député socialiste. "L'appel à la peur, ça ne marche pas", dit-il en visant François Baroin.

22h14: On est en plein revival du gouvernement Jospin, défendu par Pierre Moscovici qui revient à son tour sur l'identité nationale. "C'est un électoralisme foireux", lance-t-il, estimant que ce débat n'a fait que piétiner les terres du Front national.

22h17: Au tour de François Chérèque, leader de la CFDT, d'intervenir. Hors plateau lui aussi, il ne s'attendait pas à ce que le chef de l'Etat fasse de la compassion avec les organisations syndicales. En revanche, il aurait pu s'occuper un peu plus des Français, selon le syndicaliste. Puis il n'a pas beaucoup parlé des manifestations.

22h19: "Trois minutes sur l'emploi pour nous annoncer des mesures riquiqui!", déplore François Chérèque. On oublie pas mal de monde selon lui, surtout les jeunes. "Service minimum d'annonces", d'après le leader de la CFDT, mais "pas efficace".

22h21: Arlette Chabot tente de réveiller ses hôtes, dont Cécile Duflot qu'elle cite nommément. Pas sympa. Alors on va aller chercher Dominique de Villepin, "qui est très loin", en Martinique. Celui-ci évoque de la "tristesse" après cette soirée.

22h24: Dominique de Villepin critique le "triste spectacle" des six derniers mois. "Le président a effeuillé la marguerite politique", dit-il avec une poésie que lui seul sait manier. On ne voit pas trop où il veut en venir, apparemment, les annonces n'ont pas été suffisantes selon

22h27: Dominique de Villepin salue son camarade François Baroin, il a l'air de beaucoup l'aimer mais leurs routes se sont séparées à cause de Nicolas Sarkozy. Dommage. Toujours est-il qu'il ne voit pas du tout de retour au chiraquisme comme le disent tous les opposants à Nicolas Sarkozy ce mardi soir. Il regrette qu'Alain Juppé et François Baroin n'aient pas tenté d'infléchir la position du chef de l'Etat.

22h29: Les fleurs sont lâchées entre Baroin et Villepin. "J'espère qu'il fait beau en Martinique", demande François Baroin à Dominique de Villepin qui fut son ministre de tutelle lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères. Mais le ministre du Budget le réaffirme, malgré l'hommage qu'il rend au leader de République Solidaire, il est à fond derrière Nicolas Sarkozy.

22h31: "La solitude ne vous fait pas peur?", demande Arlette Chabot à Dominique de Villepin. "Cela peut être une très bonne compagne en politique", lui répond-il. Il ne défend pas des intérêts particuliers ou partisans lui. A propos de Marie-Anne Montchamp qui l'a quitté pour le gouvernement, il indique qu'il lui a laissé sa liberté. Mais Dominique de Villepin n'aime pas trop les "débauchages" quand même.

22h33: Arlette Chabot adore titiller Cécile Duflot qui, selon elle, "pique du nez" sur la table. Alors elle va lui laisser la parole et garder Marie-Georges Buffet au placard pour le moment. Du coup, la chef de file des Verts part en vrille et critique "le cinéma de la politique, la suite du sketch". Pour elle, le remaniement, c'était "le congrès de l'UMP" et c'est "pas normal de se moquer du monde" comme le fait Nicolas Sarkozy. "Je ne dormais pas, j'étais très en colère", ajoute Cécile Duflot pour justifier son air endormi. En effet, elle est très en forme et rajoute des couches sur le "spectacle" donné par le chef de l'Etat.

22h38: "Cécile Duflot, nous on est élu", lui balance en retour François Baroin, Selon lui, elle n'a rien fait lors du Grenelle de l'environnement. Marc-Philippe Daubresse intervient à son tour et hurle sur la chef de file des Verts.

22h40: Marc-Philippe Daubresse est tout rouge, tout colère. "Qu'avez-vous fait Cécile Duflot? Qu'a fait Dominique Voynet? Est-ce qu'on peut mettre les deux bilans qu'on rigole un peu", poursuit-il, louant le Grenelle de l'environnement. "Dominique Voynet était toute seule", justifie la chef de file des Verts

22h42: Arlette Chabot aimerait faire parler Marie-Georges Buffet parce qu'elle est "super claquée, ça fait une heure qu'elle attend". La journaliste de France 2 est en forme, il est tard.

Mais Pierre Moscovici a envie de parler lui aussi et vient soutenir Cécile Duflot, dénigrant la communication de Nicolas Sarkozy qui veut; selon lui, "endormir les Français".

22h44: "La tâche du PS, ce n'est pas de commenter les opérations de com', c'est de préparer l'avenir", poursuit le député socialiste. "Ce n'est pas vraiment une surprise que Nicolas Sarkozy ne vous ait pas convaincu", s'amuse François Baroin. "Il faut être solidaire avec Marie-Georges", coupe Cécile Duflot. Arlette Chabot est soulagée.

22h46: Ah Marie-Georges! La députée communiste intervient enfin. Elle ne veut pas faire la différence entre sarkozysme et chiraquisme ("j'en ai rien à faire") ou sur le style Sarkozy. L'ancienne première secrétaire du Parti communiste loue ainsi le mouvement social, car il n'y a rien à attendre du chef de l'Etat. "J'ai été choquée par cette espèce de mépris", dit-elle encore, jugeant que Nicolas Sarkozy n'est pas à l'écoute des Français.

22h50: Oui, mais la gauche est divisée lui dit Arlette Chabot. Marie-Georges Buffet le reconnaît, mais elle est optimiste.

22h52: C'est fini pour Marie-Georges Buffet qui peut aller se coucher. Pierre Moscovici peut reprendre la parole et évoquer de nouveau "l'injustice" de la politique du chef de l'Etat. "La gauche doit être plus ambitieuse, plus franche", lance-t-il alors.

22h56: François Baroin vient alors au secours de Nicolas Sarkozy. "Ce mandat, il est utile au pays", indique-t-il, rappelant la crise mondiale pour justifier la difficulté du contexte dans lequel évolue le chef de l'Etat. Celui-ci aurait sorti la France plus vite de la crise par rapport aux autres et notamment l'Allemagne. "Pour avoir un débat présidentiel de qualité, il y a encore du travail", pique encore François Baroin.

22h59: Cécile Duflot intervient. Elle estime que la France ne s'engage pas assez pour trouver des solutions au niveau européen

23h01: Marc-Philippe Daubresse s'énerve, critiquant son temps de parole réduit. Alors à lui la parole. Il se place sous la coupe de Jean-Louis Borloo qui pourra être utile à Nicolas Sarkozy.

23h06: Le centre a une offre politique qui est essentielle pour gagner en 2012 selon Marc-Philippe Daubresse. Selon lui, Jean-Louis Borloo aurait donc été un meilleur choix que François Fillon en vue de la présidentielle car c'est un "deuxième pied".

23h08: "Je vais devenir numéro 2 de l'UMP", indique encore l'ex-ministre de la Jeunesse quand on lui demande s'il n'est pas trop déçu d'avoir été débarqué du gouvernement. Donc c'est quand même pas mal selon lui.

23h12: Cécile Duflot donne son programme à venir, Pierre Moscovici aussi... ce qui fait bien sourire Marc-Philippe Daubresse. François Baroin, lui, tousse.

23h14: Le député socialiste ne prend pas à la légère ce que fait Nicolas Sarkozy et promet un rassemblement de la gauche. Très bien. Et François Baroin, il va faire quoi? "Mon job, la réduction des déficits", assure le ministre du Budget avec sa voix grave. Toujours bon élève, il donne des chiffres pour démontrer que la réforme fiscale à venir sera la bonne.

Pour finir, un commentaire de Martine Aubry. "J'ai entendu un président hésitant, déboussolé, qui ne sait pas où il va", indique-t-elle dans une allocution au siège du PS. "On a assisté à un essai d'autojustification. Il a beaucoup parlé de lui et très peu des Français", dit-elle encore.

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