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28 novembre 2010

Karachi : Le premier ministre François Fillon dénonce des "torrents d'imprécisions"

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors d’une conférence de presse de clôture d’une rencontre franco-québécoise du vendredi 26 novembre, le premier Ministre François Fillon a  répondu avec une certaine ironie   à une question qui lui était posée  sur la déposition faite  le 25 novembre par Dominique de Villepin au juge chargé du dossier Karachi.

 "Il me semble, mais je n'en suis pas totalement sûr, que Karachi n'est pas au Québec", a  fustigé  avec une certaine ironie le premier ministre,  pour ensuite   dénoncer des « torrents d’imprécisions  déversés  (selon lui)   par des «  commentateurs » : … "Il faut dire que compte tenu des torrents d'imprécisions qui sont déversées depuis quelques jours par les commentateurs sur cette affaire, on n'est pas à une imprécision près"

 "Vous comprendrez que je ne réponde pas à cette question ici en présence de mon ami Jean Charest (premier ministre québécois), s’est « excusé » le Premier Ministre.

Monsieur le Premier Ministre François Fillon n’a pas attaqué la presse ouvertement, il a visé des « commentateurs », il est vrai qu’il a intérêt à se ménager la presse pour ne pas la retourner contre lui en tout début de son  gouvernement de combat formation Fillon3.

 En ce sens ,  il fait preuve d’une prudence et d’une habilité  dont  le Chef de l’Etat, qui en jette  aux médias  et aux journalistes de toutes les couleurs  y compris en   insistant, par allusion sur la rose, devrait s’inspirer pour éviter d’enflammer encore plus les polémiques, dont par ailleurs il souhaite qu’elles cessent, tout en les alimentant lui-même en introduisant dans ses discours une parenthèse «  l’Affaire Karachi » , en dernier lieu  devant des agriculteurs.

Pour en revenir au Premier Ministre François Fillon  il dénonce des « torrents d’imprécisions », ce qui signifie qu’il est à même de trier le bon grain de l’ivraie et qu’il détient effectivement des précisions. Notons qu’il  est  très  bien placé  pour détenir des précisions, non seulement dans ses fonctions actuelles,  mais encore mieux ,  puisque qu’il  était aux côtés  et soutenait  Monsieur Balladur en 1995. 

Dénoncer des imprécisions de la part des commentateurs, fait  entendre que le Premier Ministre détient des précisions qui lui permettent de distinguer le faux, le vrai, l’approximatif, l’imaginaire, qui croissent pêle-mêle et en désordre  sur le tapis de l’Affaire Karachi en de  multiples polémiques dont chacune se  distingue par  la couleur politique de son auteur
.
Au nom de la transparence, tout ce l’on peut souhaiter,  c’est que le Premier Ministre acceptent de dévoiler les précisions qu’il détient au moins sur les sources du  financement de la campagne de Monsieur Balladur qui font polémiques,  documents à l’appui, ceci aurait l’avantage d’éclaircir,  au moins ce point dans l’affaire Karachi.
ooOoo

Pour mémoire : La justice soupçonne qu'une partie des commissions versées soit revenue en France – via des rétrocommissions – pour financer la campagne d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.

Au cours d’une audition qu’il avait lui-même souhaitée,  Monsieur  de Villepin a fait part, jeudi 25 novembre, au juge Renaud Van  Ruymbeke de ses "convictions très fortes" d'un financement illicite de "partis proches" d'Edouard Balladur, selon  l'avocat de victimes de l'attentat de Karachi, Maître Olivier Morice qui assistait à l’audition
 

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