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23 novembre 2010

Les désirs et les souhaits dominicaux du ministre Xavier Bertrand sont-ils des ordres pour l'UMP ?



Xavier Bertrand, ministre poids lourd du nouveau Gouvernement, a du mal à se délester de ses anciennes responsabilités de Secrétaire Général de l'UMP, à tel point qu'il médite le Dimanche sur le maintien à l'UMP de Jean Louis Borloo, qu'il souhaite consolider à la Vice-Présidence de l'UMP

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Éditorial de lucienne magalie pons

Xavier Bertrand, Ministre du récent « gouvernement F3 », ex Secrétaire général de l’UMP, garde les yeux rivés sur son parti et le dimanche, au lieu de jouir d’un juste repos , il carbure sur son parti et après ses méditations dominicales il prêche ses désirs et souhaits à la place du nouveau Secrétaire Général de l’UMP Jean François Copé, comme s’il devait le précéder dans sa conduite.

Comme quoi on peut une fois de plus remarquer que les hommes politiques où qu’ils se trouvent placés, ont du mal à s’alléger de leurs anciennes responsabilités de parti qu’ils font coexister avec leurs responsabilités de ministre, ce qui créent une confusion de genre qui n’échappent pas à la critique.

Passant alternativement d’une responsabilité politique de parti à une fonction ministérielle, ils ne peuvent s’empêcher d’empiler les couches de leur carrière les unes sur les autres ce qui les fait ressembler à des milles feuilles de différentes couleurs et parfums, et trop souvent les arômes de ces couches leur remontent aux neurones ce qui leur donnent envie d’en remettre encore une couche en exprimant dans un parfait amalgame des souhaits et désirs qui ressortent de leur précédente responsabilité de parti en se servant de leur autorité de ministre, au lieu de se concentrer sur leurs fonctions présentes.

C’est ainsi que Monsieur Xavier Bertrand a décrété dimanche dernier, en cadre de parti revêtu de l’autorité d’un Ministre, que l’ex- Ministre Jean Louis Borloo ( ndlr : « radical racolé Ump ») , "avait "toujours sa place" à la vice-présidence de l'UMP et a souhaité qu'il garde ses liens avec le parti.

Une sorte d’assignation à résidence, rue de la Boetie siège du Parti, en quelque sorte.

Un ministre qui perd ou abandonne son siège au Gouvernement n’en est pas pour le moins privé de son fauteuil à l’UMP, surtout lorsqu’il s’agit d’un fauteuil de Vice-président de l’UMP, et Monsieur le Ministre Xavier Bertrand qui avait lui-même nommé JL. Borloo en Janvier 2009 à la Vice Présidence de l’UMP, a bien confirmé dimanche au Parisien "il (JL Borloo) a toujours sa place « dans nos instances de direction.

Monsieur Xavier Bertrand suit de très près apparemment l’agenda de JL. Borloo puisqu’il souhaite aussi que l’ex-ministre une fois de retour dans son mandat de Député dans trois semaines environ, siège à l’Assemblée Nationale au sein du Groupe UMP comme les députés radicaux.

"M. Borloo n'est pas homme à se tromper d'adversaire et à affaiblir la majorité", prévient le Ministre Xavier Bertrand, en avertissement implicite à ceux des cadres et militants radicaux qui souhaiteraient eux tout au contraire que l’UMP lâche les baskets de leur Président et qu’il lève l’ancre qui le retient prisonnier des instances dirigeantes de l’UMP.

A vrai dire il faut peser si rester à l’UMP, au moins comme un faire valoir radical, peut servir JL Borloo dans ses projets politiques, rappelons qu’au lendemain du remaniement il s’était rapproché des responsables centriste en vue d'animer une "coordination" des partis de centre-droit, alliés de l'UMP (Nouveau Centre, Parti radical, Gauche moderne, Alliance centriste), et que certains observateurs, commentateurs et médias les supputaient comme devant se regrouper entre eux, en dehors de l’UMP, mais aujourd’hui force est de constater que ce genre de smilbick central est en panne d’inspiration, et que les parlementaires, Députés et Sénateurs, centristes de Morin, de JL Borloo, et autres centristes, sont toujours dans le Groupe UMP de l’Assemblée Nationale et au Sénat et votent les amendements et textes de loi de concert avec eux.

Le Parti radical tiendra un bureau national mercredi à son siège Place de Valois dans son bel hôtel particulier (en droite du Palais Royal, à quelques centaines de mètre de la Comédie Française) pour tirer les conclusions de "la nouvelle situation politique créée par le remaniement" et examiner la question de la poursuite de leur Président JL Borloo dans la direction de l'UMP.

En sortira-t-il un coup de théâtre ? ….Un certain suspens est ouvert ….. Certains dirigeants du Parti radical de la place de Valois ne digèrent pas que le nouveau Gouvernement Fillon n’ait fait aucune place au Parti Radical, l’éviction de Borloo leur est restée sur l’estomac, pourtant tout le monde sait que les Radicaux ont l’estomac solide, comme les autruches, la réputation de leurs repas républicains où ils exercent avec un art consommé d’excellent coup de fourchettes et levées de coude, souvent suivie d’une sauterie ou d’un bal pour digérer en clôturant leur Congrès, n’est plus à faire.

Après cela, Jean-François Copé, nouveau secrétaire général de l'UMP qui, dès sa prise de fonction, a tendu une main cordiale à M. Borloo en l’invitant à travailler avec lui, annoncera dans les prochains jours la composition de la nouvelle équipe dirigeante de l'UMP.

Et tout rentrera en ordre dans le meilleur des mondes des compromissions politiques sous le slogan UMP « Nous voulons changer le Monde » , alors que le plus petit des observateurs même bislouche voit clairement que ce qui se passe au Gouvernement et à' l’UMP -partis associés 'c’est le changement dans la consolidation et la continuité des positions acquises : "Pouvou que ça Doure " la place est bonne il faut la garder, doivent-ils se dirent entre eux, alors que les Français disent clairement "Pourvu que ça change".

Nul n'est prophète en son pays, mais à défaut de pouvoir affirmer "Ca changera" œuvrons "Tous Ensemble" pour que ça change.

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