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20 novembre 2010

L'affaire Karachi explose de toutes parts

Editorial de lucienne magalie pons

L'affaire Karachi explose de toutes parts, Monsieur de Villepin invité du Journal de 20 heures de TF1 du Samedi 19 novembre monte au crénau et dévoile comment le dossier a été pris à l'arrivée de Jacques Chirac à la tête du pays en 1995, l'ex Premier ministre qui fut secrétaire général de l'Elysée sous la présidence de Jacques Chirac a fait état de "très forts soupçons de rétrocommissions" -soit des faits de corruption- vers la France en 1995, en marge de "deux contrats" d'armement. L'un avec l'Arabie Saoudite et l'autre avec le Pakistan. Celui de vente de sous-marins au Pakistan en 1994, ayant conduit le président à ordonner l'arrêt du versement des commissions pour ces contrats. "A partir de là, le président a donc décidé d'interrompre les versements de commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions."

Risque terroriste : "aucune information spécifique"

"Oui, Jacques Chirac (en 1995) a souhaité moraliser la vie publique internationale, c'est-à-dire interrompre tous les contrats qui pouvaient donner lieu à des commissions. Il y avait des commissions légales et des commissions qui revenaient vers la France, vers des personnalités politiques ou non, qui elles étaient illégales", a encore expliqué l'ancien Premier ministre, sans nommer personne.

Quant au risque pour les personnels sur place, en cas d'arrêt de versement des commissions, Dominique de Villepin a assuré qu'à l'époque, il n'y avait "aucune information spécifique circonstanciée" sur un risque terroriste, insistant sur le fait que l'attentat a eu lieu en 2002 et non en 1995. "Ce qui a été arrêté, ce sont les commissions versées par les intermédiaires non Pakistanais", a-t-il dit insistant sur le fait que "ces commissions ne concernait pas des personnalités pakistanaises" et estimant que "nous sommes dans l'amalgame, l'approximation".

L'Elysée a aussitôt dénoncé dans un communiqué de deux pages et mis en Une du site de l'Elysée des "rumeurs malveillantes" et soutient que cette affaire ne concerne en rien le chef de l’Etat.


Dans le communiqué de l’Elysée, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, y dénonce les "insinuations" visant Nicolas Sarkozy dans l'affaire Karachi, parlant également de "rumeur malveillante" à propos des soupçons de financement illégal de la campagne d'Edouard Balladur en 1995. "Il n'est (...) pas acceptable que ce drame soit utilisé comme un argument de circonstance pour alimenter la démarche entreprise par ceux qui n'ont d'autre préoccupation que d'impliquer le chef de l'Etat, par une succession d'insinuations, dans une affaire qui ne le concerne en rien", écrit-il


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