François Baroin assure qu'il n'y a "aucun risque" que la note de la France soit dégradée
Devant la presse en commentant les travaux du Conseil des ministres, le Ministre du Budget a souligné l'absence de risque de dégradation de la note de la France
François Baroin, le ministre du Budget a affirmé mardi qu'il n'y avait « aucun risque …. aucune inquiétude » que la note de solidité financière de la France, actuellement triple A, soit dégradée
Les experts financiers de leur côté tout au contraire expriment les inquiétudes des investisseurs, alors que les marchés s'inquiètent du niveau d'endettement du pays.
L'euro était en forte chute mardi, tombant sous le seuil de 1,30 dollar pour la première fois depuis mi-septembre, le plan d’aide à l’Irlande ne rassurent pas trop les marchés qui redoutent une contagion de la crise vers d'autres pays de la zone euro.
Vers 11 h 10, à Paris, l'euro valait 1,3000 dollar contre 1,3121 dollar lundi vers 23 heures, après être tombé à 1,2980 dollar vers 11 heures, son niveau le plus faible depuis le 16 septembre, souligne les observateurs financiers.
Vers 11 h 10, la devise helvétique progressait face à l'euro à 1,2989 franc suisse pour un euro, après avoir franchi le seuil de 1,30 franc suisse pour la première fois depuis le 16 septembre. La monnaie suisse se stabilisait face au billet vert à 0,9991 franc suisse pour un dollar. La livre britannique progressait face à l'euro à 83,77 pence pour un euro, franchissant le seuil de 84 pence pour la première fois depuis le 21 septembre. La livre baissait cependant face au billet vert à 1,5519 dollar, au plus bas depuis le 21 septembre. L'once d'or valait 1.376,30 dollars contre 1.357 dollars lundi soir.
L'euro baissait aussi sensiblement face à la devise nippone à 109,18 yens contre 110,56 yens la veille, après être tombé à 108,99 yens vers 11 heures, pour la première fois sous 109 yens depuis le 15 septembre.
Le dollar reculait également face au yen à 83,98 yens contre 84,25 yens lundi soir. La monnaie unique européenne était aussi au plus bas depuis plus de deux mois face au franc suisse et à la livre britannique.
Les effets rassurant de l'annonce de ce plan n'ont été que très brefs, et les inquiétudes des investisseurs se tournent actuellement vers l'Espagne et le Portugal, en considération des difficultés budgétaires auxquelles se trouvent confronté ces deux pays, , toujours selon des observateurs financiers, les taux de rendement des obligations d'État de ces deux pays continuent à être « tendu » ce mardi. De plus des « signes » d’une crise généralisée font redouter une contagion possible aux obligations d'État belges et italiennes", estiment-ils.
ooOoo
Les politiques tant que la crise ne frappe pas de plein fouet la zone euro font toujours preuve d’optimisme pour rassurer les populations européennes, mais au fond de leur Cabinet, ils éprouvent parfaitement les mêmes inquiétudes que les experts financiers. En attendant la « cata » ils tentent par des déclarations rassurantes d’endormir l’opinion publique.Mais nul politique n’est prophète en son pays.
Revue de presse :
Revue de presse :
CRISE DE LA DETTE - Combien la France va débourser pour sauver l'Irlande
· 12h08
ZONE EURO - L'euro continue de plonger dans un marché inquiet
· 12h01
VALEURS - Les banques continuent leur chute sur le marché parisien
· 11h23
EUROPE - L'Espagne et l'Italie dans le collimateur des marchés
· 10h06
INSEE - Hausse des prix à la production pour le marché intérieur en octobre
·
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire