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29 octobre 2007

Visite et provocations inutiles



l'arrière et la nouvelle garde veillent au grain !





un article de lucienne magalie pons

Dans certaines cironstances il faut éviter de jetter de l'huile sur le feu ! Ca chauffe Marcel ? les locomotives de la SNCF chauffées à bloc vont démarrer !

Une semaine après la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, la président Nicolas Sarkozy escorté de Madame Anne-Marie IDRAC, Présidente de la SNCF, et de plusieur journalistes, s'est invité par surprise et inopinément vendredi 26 Octobre dans un centre d'entretien de la SNCF à Saint-Denis pour une séance d'explication agitée avec des cheminots.

A peine arrivé, vers 08H30, M. Sarkozy a été apostrophé par des syndicalistes CGT, FO, Unsa et Sud.

"Avec vous, c'est « travaillez plus pour gagner moins »", lui dit Cyril Renaut, de la CGT, parodiant le slogan de campagne de M. Sarkozy "Travaillez plus pour gagner plus".

Le ton des échanges est donné et va dominer les discussions pendant deux heures.

Ndlr : de la part d’un président qui «veut « remettre la France au travail » se permettre de faire perdre dans un Centre de maintenance SNCF deux heures de travail, à multiplier par les centaines de salariés, soit plusieurs centaines d’heures, pour venir faire sa propagande est à mes yeux une intrusion malencontreuse et de plus inutile.

Les régimes spéciaux, pour lesquels 73% du millier d'employés du site SNCF du Landry ont fait grève le 18 octobre, sont au cœur des préoccupations et alimente les « explications »

"Pas un cheminot ne gagnera moins", promet M. Sarkozy.

Ndlr : Ne pas gagner moins qu’est à dire ? une forme de promesse verbale qui n’envisage pas de les faire « gagner mieux et dans de meilleures conditions »Monsieur Sarkozy n’a donc pas compris que les salariés veulent travailler mieux , pour gagner mieux et vivre mieux ?

"Faux. C’est de l'instrumentalisation", lui rétorque le syndicaliste. "Avec votre réforme, on est en train de s'appauvrir"

Les syndicalistes évoquant la pénibilité de leurs emplois, des 3X8, des fins de semaines travaillées, de leurs maigres salaires, de leurs inquiétudes sur leur avenir.

Le président répond "problèmes de financement des retraites" et en rappelant que les cheminots ont gagnés 5 ans de vie supplémentaires « et on ne peut le regretter » il ajoute agressivement : "Je ne peux pas croire que vous êtes à ce point inconscients de la réalité. Il faut qu'on cotise plus longtemps" même "si c'est pas marrant à entendre".

Ndlr : c’est vraiment scandaleux de faire valoir cet argument du genre : Tiens donc, 5 ans de survie, vous allez le payer ! : Ainsi le libéralisme sauvage va nous serrer la vis pendant notre carrière et ensuite nous étouffer le kiki pendant notre retraite : « vous avez l’audace de vivre plus vieux, vous allez nous le payer !

"On peut tout dire de moi, sauf que je suis un lâche et un hypocrite. Je ne vous prends pas en traître. La réforme des régimes spéciaux, j'avais dit que je la ferais".

Ndlr : Lâche ? Hypocrite ? Qui se permettrait de le dire ou même de le penser sinon lui-même qui utilisent ces mots ? Il y a la un indice révélateur psychologique qui serait à examiner … mais là n’est pas mon propos … d’autre part quand il affirme : Je ne vous prends pas en traître. La réforme des régimes spéciaux, j'avais dit que je la ferais » il parait ne pas savoir que pris en traître ou pas, les syndicats n’ont pas l’habitude de se laisser faire un enfant dans le dos et qu’usant légalement de leurs droits lui imposeront une marge de négociations, qu’il n’a jamais dans sa croyance en lui-même voulu envisagé, et àfaut d’accords des grèves et des troubles sociaux.

"Avec ce que vous faites, on ne va pas être aimables", lance un syndicaliste.

Le président rétorque : "je ne céderai pas" sur les régimes spéciaux. "En revanche, je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus. Votre statut de cheminot, vous le garderez. On peut discuter de tout: la politique de l'emploi et des salaires, la pénibilité, la décote, la date d'application".

ndlr : « on peut discuter de tout » ne veut pas dire vouloir entendre et comprendre.

Chacun campe sur ses positions : le dialogue de sourds se poursuit !

Un syndicaliste de Sud-rail lance en allusion à la grève envisagée à la mi-novembre: "C'est la rue qui va parler. On n'arrivera pas à se mettre d'accord aujourd'hui".

Ndlr : en effet ce n’était ni le lieu ni le moment

Le président insiste à nouveau presque en colère et peut être même rageant intérieurement : : "Le choix de la rue dans une démocratie, ce n'est pas un bon choix. Ca montera une partie des Français contre les cheminots".

Ndlr : encore une illusion que Monsieur SARKOZY tente de médiatiser « diviser pour régner » en quelque sorte ! , eh bien même si quelques rares usagers ou personnes soigneusement présélectionnées et questionnées viendront sur les écrans des chaînes publiques cracher sur les cheminots leurs fiels partisans, ça ne montera pas l’ensemble de la population française contre les cheminots qu’elle que soit la gêne occasionnée !

Après sa visite, M. Sarkozy prend de nouveau la parole, cette fois devant l'ensemble des employés. "En venant ici, je ne choisis pas la facilité. Je ne m'attendais pas à des bravos ou des vivats", dit-il en parlant d'une "modification du dialogue social".

"C'est du bla-bla. Arrêtez de faire des cadeaux fiscaux au patronat. Donnez-les aux travailleurs", lance un représentant CGT.

Tout se termine enfin après deux heures de mécontentement de part et d’autre, par de maigres applaudissements accompagnés de sourires ironiques, mais surtout de sifflets de la part des salariés.

Monsieur SARKOZY, décidément pas dans le coup quand il s’agit de parler à ce qu’il considère « comme la France d’en bas » se rebiffe verbalement :

"Quand quelqu'un vient vous parler, quel qu'il soit, on ne le siffle pas", tance le président.

"Les Français vous regardent. Si vous voulez que les cheminots soient respectés, ne donnez pas une image qui n'est pas la vôtre".

Ndlr : tout le monde sait que les locomotives sifflent et que c’est une très belle image très respectée que de voir des locomotives siffler ! Et dans le domaine des acquits sociaux les cheminots QUI SONT DE VRAIES LOCOMOTIVES pour la défense de leurs droits sont à respecter plutôt qu’à blâmer. Les salariés français des secteurs publics et privés devraient eux-mêmes défendre leurs droits sociaux pour obtenir les mêmes que la SNCF et encore obtenir des améliorations, au lieu de les jalouser. Et s’il faut obliger par la force, les financiers actionnaires et les « hauts dirigeants » à leur service, aux mains souvent sales d’avoir trié trop d’actions et de billets dans des opérations financières douteuses avec les bénéfices de notre travail acquit à la sueur de nos fronts, s’il faut je le répète « les obliger par la force » à nous restituer ce que nous méritons, eh bien nous les y obligeront

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